Preview : Child of Light - PS4

Child of Light - PS4
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Le Digital Days d'Ubisoft nous a permis de découvrir pas mal de nouveaux titres potentiellement très bons. Mais deux d'entre eux sortaient du lot, Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre, et le nouveau titre du directeur créatif de Far Cry 3, Child of Light. C'est à ce dernier qu'on va s'intéresser ici.
Si Far Cry 3 était empli de folie, il manquait cruellement de poésie. C'est en tout cas ce que le directeur créatif du jeu a dû se dire pour revenir avec un projet comme Child of Light. Ce titre a été conçu comme un poème jouable. Et ça va plutôt loin, puisque non seulement l'univers qu'on aura a explorer est des plus enchanteurs, mais en plus, le jeu est écrit en vers. Comme quoi chez Ubisoft, quand on se lance dans un projet, on n'y va pas à moitié. Cet aspect poétique et féérique est renforcé par l'esthétique du jeu. Les environnements proposés sont autant de peintures à explorer. Ces dernières, ayant été inspirées par des grands peintres du 18ème siècle, sont un véritable régal pour les yeux. Ajoutez à cela que l'héroïne, Aurora, flotte dans les airs, comme une fée justement, et vous comprendrez aisément qu'on soit tombés sous le charme de Child of Light.

Exploration en duo

La démo a commencé dans un village envahi par des corbeaux. Elle s'est faite à deux joueurs, en mode coopération, le second contrôlant Igniculus, la luciole qui accompagne la jeune fille dans ses aventures. Au fil de notre visite, nous rencontrons un vieil homme qui nous explique que tous les villageois ont été transformés en oiseaux, et qu'il y a quelque chose dans le puits qui a causé cette malédiction. On sait donc ce qu'il nous reste à faire.
Une fois à l'intérieur, le puits prend plus des allures de caverne démoniaque remplie de créatures hostiles. C'est là qu'Igniculus révèle sa pleine utilité, éclairant le décor pour révéler des passages cachés, mais pas seulement. En effet, la petite luciole peut passer à travers les murs et atteindre des coffres autrement inaccessibles. Il peut également récolter des orbes pour redonner de la magie et des points de vie à la jeune fille.

Un J-RPG occidental

Child of Light est un J-RPG, avec ce que cela implique de codes. Les combats se font donc au tour-par-tour, via une jauge en bas de l'écran. Tous les belligérants partagent la même ici, et lorsque l'un d'eux arrive dans la zone de cast, il peut lancer une attaque. Il y a cependant quelques subtilités qui viennent s'ajouter à ce fonctionnement. Les attaques prennent un certain temps pour être lancées, ce laps de temps dépendant de la nature de l'attaque. Et si un ennemi vous attaque alors que vous êtes en train de préparer une attaque, alors cette dernière sera annulée. La bonne nouvelle, c'est que cela marche dans les deux sens. En calculant bien, il est donc possible d'annuler les attaques ennemies. Pour vous aider dans les combats, Igniculus peut ralentir les adversaires dans l'activation de leur tour d'action, briser leur garde et même soigner les alliés.
Qui dit RPG dit également level-up et loot. A chaque montée en niveau, Aurora gagne un point de compétence à dépenser sur un arbre prévu à cet effet. Dans un autre genre, des coffres sont éparpillés dans les niveaux, renfermant divers objets. Parmi ces derniers, on trouve des cristaux qui, une fois associés à un équipement, lui confère des bonus de divers types.
Doté d'une esthétique et d'une animation tout simplement sublimes, ce Child of Light nous a littéralement tapé dans l'oeil avec son esthétique et son univers enchanteur. Son gameplay très orienté J-RPG nous a paru bien pensé et doté d'un fort potentiel tactique. Le seul petit reproche qu'on pourrait faire, c'est que lorsqu'on joue à deux, le joueur aux commandes de la luciole risque de vite s'ennuyer. Mais il est encore trop tôt pour s'en inquiéter, d'autant plus que le titre sera jouable en solo.
17 octobre 2013 à 11h35

Par pattoune

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