Test : Don't Starve : Console Edition - PS4

Don't Starve : Console Edition - PS4
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Minecraft a lancé une mode (sans déconner ?) : les jeux de craft/survie. On ne saurait tous les citer mais parmi eux il y a un petit Don’t Starve. Petit, c’est vite dit puisqu’il est réalisé par le studio Klei Entertainment déjà responsable de Shank et de Mark of the Ninja. Autant dire qu’on a fait pire comme prédécesseurs. Sinon, le jeu ? On ne va pas trop vous en dire si ce n’est que le titre annonce bien la couleur : il ne faut pas mourir de faim (et plus encore…).

Test effectué à partir d'une version PS4

« Dis l’ami. Tu n’as pas l’air en forme. Tu ferais bien de trouver à manger avant que la nuit ne tombe », nous dit le diabolique Maxwell. C’est à peu près tout le background historique que nous propose Don’t Starve (si ce n’est une petite cinématique avec une expérience scientifique qui échoue et qui nous envoie dans ce monde peu accueillant). Le jeu de Klei Entertainement n’y va pas par quatre chemins et affiche son but d’emblée : ne pas mourir de faim en récoltant de la nourriture la journée pour passer la nuit et survivre dans le monde inhospitalier (et généré aléatoirement à chaque début de partie) où l’on se retrouve transporté seul. Cependant, le jeu ne s’encombre pas de tutoriels superflus et c’est à vous de comprendre que faire de ces matériaux et aliments en tous genres que vous trouverez. Tout au plus, le menu de crafting indique les objets que l’on peut créer avec nos fières trouvailles.

La faim justifie les moyens

Bref, Don’t Starve, c’est « débrouillez-vous, les vrais survivants n’ont pas de petites flèches pour tout leur indiquer ». Le pire, c’est que c’est tellement bien fait qu’on en redemande. En effet, à chaque mort, on a une envie irrépressible de retourner au charbon. Tout commence pourtant tranquillement. Vous arrivez, vous trouvez quelques baies et quelques carottes. Vous faites une hache avec une pierre et un bâton pour couper des bûches afin de faire un feu pour traverser la nuit. On voit la routine poindre assez vite. Pourtant, Klei entertainment a prévu moult éléments perturbateurs. Que ce soient des chiens féroces qui vous attaquent ou une jauge de sanity qui baisse (en plus de celle de vie et de faim) car la solitude dans un monde aussi terrible pèse sur l’esprit de notre héros. Cela dit, les développeurs ne sont pas que des gros sadiques et proposent aussi des items et évènements fort utiles. Que ce soit Chester, le coffre sur patte, ou les autels qui nous permettent de ressusciter après une mort, il y a de quoi faire. On ne vous fait pas de liste mais on le dit : il peut vous arriver tellement de choses dans ce jeu que vous ne vous lasserez pas de sitôt.

Faim de non recevoir

Parlons aussi un peu du craft qui est aussi très important. Le menu sur la gauche de l’écran vous propose de multiples objets à faire et ces items sont grosso modo les objectifs a se fixer pour organiser sa journée du genre : plein de paille pour faire un beau sac à dos ou de l’or pour confectionner une Science Machine afin de pouvoir faire des choses plus évoluées comme une ferme. Le but du jeu est en effet de se sédentariser pour survivre plus longtemps. A cela s’ajoutent les saisons qui défilent et les personnages que l’on débloque au fur et à mesure dans le jeu. Ayant chacun des particularités (comme Willow avec son briquet), ils aident grandement au renouvellement des mécaniques du jeu. Bref, on le répète : dans Don’t Starve il y a toujours quelque chose à faire, à récolter ou à découvrir et ce n’est pas du tout rébarbatif. A tout cela s’ajoute un mode aventure qu’il faut trouver dans le mode survie (au hasard ou en récupérant un objet mais on ne vous dira pas lequel). C’est un mode avec cinq scénarios de survie qu’il faut remplir pour apprendre une leçon à ce diable de Maxwell. Un ajout fort appréciable avec cette fois des objectifs à remplir (bon, il faut deviner lesquels mais un peu de réflexion ne vous fera pas de mal).

Le mot de la faim

Enfin, parlons aussi de la direction artistique qui est évidemment très inspirée de Tim Burton et qui colle bien à cet univers fantastique parallèle. La musique en rajoute une couche en rappelant un peu les compositions de Danny Elfman, le musicien attitré de Burton. Bref, un bel univers fantastique et cohérent à tous les étages. Le seul gros regret que l’on pourra ajouter est que le jeu n’est disponible qu’en anglais mais comme il n’y a pas d’histoire ce n’est pas trop gênant.
Don’t Starve pourrait être un jeu de survie parmi d’autres mais il se démarque par son univers fort sympathique aux forts accents burtonniens et surtout par son constant renouvellement des mécaniques de jeu que ce soit par la faune, les items à récolter, des endroits à découvrir ou les personnages à débloquer. Bref, on enchaîne les parties avec joie et on se fait plaisir en créant à chaque fois sa petite histoire tout en essayant de s’améliorer sur le champ de la survie. Le jeu est donc ultra complet sous ses airs de petit jeu simple.
04 février 2014 à 12h20

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Points positifs

  • Il y a toujours quelque chose à découvrir
  • Il faut se débrouiller tout seul pour survivre
  • On a toujours envie de relancer une partie
  • La direction artistique et la musique burtoniennes
  • Le mode aventure
  • Les commandes pratiques sur la version PS4

Points négatifs

  • Seulement en anglais
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