Test : Until Dawn : Rush of Blood - PS4

Until Dawn : Rush of Blood - PS4

Until Dawn : Rush of Blood - PS4

Genre : Railshooter et scare jumps

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Il y a un peu plus d'un an, sans qu'on ne le voit venir, Until Dawn a réussi à nous faire un petit peu hurler devant l'écran de notre PS4 malgré son scénario de slasher teenager US. Des tas d'embranchements et de choix différents parsemés de scare jumps, le charme avait curieusement opéré. Massive Games propose aujourd'hui un spin-off d'Until Dawn pour accompagner la sortie du Playstation VR, intitulé Rush of Blood.

Test effectué à partir d'une version PS4

Rush of Blood est, contrairement à la licence dont il est tiré, un rail shooter. Bien assis dans le wagon trop petit d'un train fantôme, vous devrez dézinguer à peu près tout ce qui se présente à vous avec l'aide d'un flingue dans chaque main. Pour ce faire, vous pourrez utiliser la manette, mais ne vous leurrez pas, l'utilisation des PS Moves est plus que conseillée. Si l'on regrettera un petit peu l'aliasing général, l'ambiance horrifique sur fond de foire glauque est plutôt bien retranscrite dans l'ensemble. Rush of Blood, contrairement à son grand frère Until Dawn, peut se permettre de partir dans le fantastique à fond les ballons, et même si les ficelles sont parfois un peu grossières, force est de constater que cela fonctionne, notamment grâce à une ambiance sonore assez réussie.

T'as pas une gueule de porte-bonheur
T'as pas une gueule de porte-bonheur

She's got a ticket to ride

Notre petit voyage horrifique est assez bien représentatif des possibilités qu'offre le Playstation VR, et aussi de ses défauts. La technologie limite nécessairement les graphismes, mais rien de repoussant au final, une fois passé le cap de l'aliasing un peu trop présent. Le rythme est soutenu et plutôt bien foutu, alternant habilement les phases de tir, d'angoisse, les scare jumps et les roller coasters. Qui dit roller coaster et impressions de vitesse dit nécessairement petit mal de bide parfois, ou tête qui tourne. Heureusement, Supermassive n'utilise ces features qu'avec parcimonie durant l'aventure. La bonne nouvelle avec cette technologie est qu'il vous suffira de fermer les yeux pour voir ces sensations désagréables disparaître.


Clown tristes et porcs tous gais

D'autant qu'il serait dommage de fermer les yeux, puisque le tracking du Playstation VR permet de se baisser et de s'incliner sur les côtés pour éviter de se prendre des planches pourries sur la gueule ou une rafale de corbeaux maudits. La durée de vie de Rush of Blood est un peu faible, puisqu'il vous faudra probablement moins d'une heure et demi pour venir à bout des 5 tours de manège que propose le titre, mais c'est un manège, alors on peut supposer que vous aurez envie de vous refaire un petit tour de temps en temps. D'autant que pas mal de bonus sont à débloquer, avec des niveaux de difficulté différents qui plus est. Et puis, il y a avec Rush of Blood une nouvelle sorte de replay value, celle du spectateur. Parce qu'honnêtement, il est toujours vraiment drôle de faire jouer des gens chez soi, surtout les flippettes.


Pour 20 euros, Until Dawn : Rush of Blood est un très bon investissement si vous avez craqué pour le Playstation VR. Simple d'accès, plutôt réussi dans son ambiance et son gameplay, c'est l'un des bons élèves de la fournée de jeux qui accompagne le lancement du casque de réalité virtuelle de Sony. Dégoulinant, dérangeant, pas bien long mais bénéficiant d'une bonne replay value, c'est un bon petit titre dont il serait dommage de se priver. Et si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour les pauvres âmes qui voudront absolument essayer la réalité virtuelle chez vous. C'est drôle.
11 octobre 2016 à 09h25

Par

Points positifs

  • Bonne ambiance
  • Replay value honnête
  • 20e, ultra honnête
  • Joli représentant des possibilités du VR

Points négatifs

  • Un peu court
  • Un peu aliasé
  • Un peu mal au bide dans les grosses descentes (comme dans la vie en fait)

Gribouillé par...

JoKeR

JoKeR

Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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