Preview : Wolfenstein 2 : The New Colossus - PS4

Wolfenstein 2 : The New Colossus - PS4

Wolfenstein 2 : The New Colossus - PS4

Genre : FPS qui tire tout nazimuth

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En 2013, Bethesda ressuscitait une licence historique du jeu vidéo : Wolfenstein. Proposant un gameplay old school sur un ton résolument décalé, New Order a offert de nombreuses heures de plaisir aux joueurs qui s’y sont essayé. A quelques mois de sa sortie, nous avons pu jouer à sa suite, The New Colossus. Et voici nos impressions.

The New Colossus

Pour cette prise en main, deux niveaux nous ont été présentés : Awakening et Roswell. Le premier se situe au tout début du jeu, alors que Blazkowicz se réveille d’un coma long de 5 mois. Et comme le hasard fait bien les choses, c’est justement le moment que les allemands ont choisi pour attaquer votre navire. Et quoi de mieux que de massacrer quelques trouffions nazis pour que notre héros se remette en jambe ?

 
Ce premier niveau se déroule donc à bord d’un bateau, alors que Terror Billy se déplace en fauteuil roulant. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Le Blazkowicz à roulettes est aussi dangereux que l’original. Armé d’une simple mitraillette, le but est ici de nous frayer un chemin jusqu’au pont du navire. Notre arsenal est limité, de même que nos déplacements. Mais notre cerveau fonctionne bien, et cela suffit. Nous pouvons donc utiliser les pièges à micro ondes, désintégrant ainsi les ennemis, et la machinerie du navire, pour remplacer des escaliers difficiles à monter en fauteuil roulant.

Dans l’ensemble, le niveau est bien fichu. Ses couloirs étroits et son apparente complexité procurent une sensation de claustrophobie, accentuée par la lenteur de nos déplacements. Cependant, cette oppression est désamorcée par le côté over the top de la situation et l’humour potache, omniprésent. Et ce n’est pas un défaut, bien au contraire. On joue à Wolfenstein pour buter du nazi en quantité industrielle, pas pour se prendre la tête.
The New Colossus

Le second niveau présenté se déroulait, comme son nom l’indique, à Roswell. Vous arrivez en ville déguisé en pompier. Ce qui est la couverture idéale pour transporter un extincteur qui est en fait une bombe atomique, rien que ça. Le but de notre mission est d’infiltrer une base militaire encore plus secrète que la zone 51, la zone 52. Celle-ci fait partie d’un réseau de bases secrètes tombées aux mains des nazis. Bien sûr, elle est suspectée d’abriter des artefacts aliens et d’abriter des centres de recherches pour les étudier et développer des technologies avancées. Mais surtout, elle abrite l’oberkommando, un maillon important des forces militaires ennemies. Et sa destruction donnerait un avantage stratégique indéniable à la résistance.

Cette mission nous a donné un meilleur aperçu de ce que le jeu aura à offrir en terme de gameplay. Se situant à un gros tiers de la campagne, elle nous proposait plus d’armes et d’ennemis différents à occire. Côté armement, nous n’allons pas nous attarder sur les classiques du genre, pour passer directement aux gadgets plus exotiques, comme ce canon lançant des boules d’essence. Ces dernières peuvent exploser à l’impact. Mais dans le cas contraire, elles se collent au premier élément touché. Il vous appartient alors de tirer dessus pour les faire exploser.
The New Colossus

Pour ce qui est des ennemis, les lieutenants pouvant appeler des renforts font leur retour. Étant parfois difficiles à trouver, ils nous ont forcés à rester furtifs le temps de les éliminer. Et cela devient primordial ici, tant certains ennemis sont résistants. En effet, certains se présentent dans des armures mécaniques, tirant des faisceaux lasers extrêmement dangereux. Et les abattre coûte une quantité conséquente de munitions.

Nous avons aussi croisé des robots humanoïdes, faisant peu de dégâts avec leurs projectiles, mais qui se déplaçaient rapidement. Pour eux, la meilleure stratégie est d’aller au contact pour les avoir au corps-à-corps. Enfin, il y a la Zitadelle. C’est un mécha d’environ dix mètres et doté d’une puissance de feu phénoménale. A tel point que nous avons été obligé de fuir, la queue entre les jambes.

En terme de level-design, ce second niveau s’est également voulu plus trépidant. Nous avons ainsi pu dégommer du nazi dans (et sur) un train en marche, ainsi que sur un élévateur. Cette dernière mise en situation fait un peu cliché, mais est toujours aussi efficace. Mais derrière ce côté bourrin se cache une certaine profondeur. En effet, si vous vous contentez d’avancer en ligne droite en tirant à tout va, comme nous l’avons fait, vous allez vite vous retrouver à court de munitions. De ce que nous en avons vu, ce nouveau Wolfenstein encourage le joueur à se montrer malin et à explorer les niveaux.

The New Colossus

Au final, ces 90 minutes passées sur The New Colossus ont été largement convaincantes. Machine Studios reprend les bases posées par The New Order, y insuflant ce qu'il faut de folie pour conserver la fraîcheur de l'ensemble. Il y avait bien quelques petits problèmes d’optimisation, comme les vidéos tardant à se lancer, mais rien d’inquiétant à ce stade du développement. La seule question qui se pose maintenant est de savoir si le jeu arrivera à rester intéressant sur la longueur.
27 juillet 2017 à 12h07

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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