Test : Windjammers - PS4

Windjammers - PS4
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Si vous faites partie des vrais vieux de la vieille – comme l'un des membres de la rédaction que nous ne citerons pas par courtoisie envers son grand âge, vous avez peut-être connu un certain Windjammers, sorti à l'époque sur NeoGeo. Si ce n'est pas le cas, pas de panique : le titre a été déterré par le studio DotEmu, qui l'a porté sur PS4 et PS Vita, histoire de détruire encore un peu plus d'amitiés.

Test effectué à partir d'une version PS4

Contrairement à d'autres jeux de sport, Windjammers a décidé de se tourner vers une pratique que l'on ne voit que trop peu dans le jeu vidéo, à savoir le frisbee. Une terrain, un filet, deux adversaires et roulez jeunesse. Le but ? Marquer, bien entendu, en essayant tant qu'à faire de viser dans la zone des cinq points au lieu de celle des trois points. Facile à dire comme ça, mais en pratique c'est bien plus complexe, le titre se montrant particulièrement exigeant. Autant dire que les premières parties termineront sur des scores passablement lamentables pour les néophytes, qui devront apprendre à maîtriser le tout – par eux-mêmes, aucun tutoriel n'étant de la partie si ce n'est quelques explications à lire dans les menus. Heureusement, il y a une vraie bonne courbe de progression, et l'on apprend petit à petit à plonger au bon endroit pour attraper le frisbee, à se servir de la cage autour du terrain pour faire rebondir le projectile, à trouver le bon timing pour relancer ou encore à charger une super-attaque : bref, on apprend à être technique et nerveux, à faire des lobs et autres feintes. Mais la difficulté reste tout de même bien présente, et l'entraînement ne termine jamais vraiment... Autant dire qu'il vous faudra des yeux et des doigts bioniques, ainsi que des réflexes de ninja, pour parvenir au bout du mode Arcade dans sa difficulté la plus élevée. Bon courage.

Space WindJam

Windjammers

En dehors du mode contre l'ordinateur, cette version 2017 de Windjammers permet évidemment de jouer en versus, que ce soit en local ou en ligne. S'il est toujours agréable de pouvoir jouer contre quelqu'un même lorsque l'on n'a pas d'amis à proximité, on a tout de même plus tendance à préférer l'option locale, d'autant plus que les matchs s'enchaînent à une rapidité folle et que le code réseau pour le mode online est très capricieux. Côté contenu, il y a toutefois assez peu de choix concernant les terrains, une petite poignée, et les sportifs, à peine six. Venant chacun d'un pays différent (où sont les français ?), ils possèdent tous un équilibre spécifique entre la force et la vitesse, ainsi qu'une attaque spéciale dédiée. Mais peu importe le manque de choix, le fun est immédiatement là, que l'on soit skillé ou non et les parties s'enchaînent avec un plaisir certain. On s'amuse, on s'énerve, on se crie dessus, bref, on fait tout comme sur du bon vieux Mario Kart, quoi. Il est par ailleurs possible de paramétrer le chronomètre ainsi que le nombre de points nécessaires pour remporter un set. Difficile alors de pester contre le manque de contenu, et ce même si les à-côtés ne sont pas franchement passionnants, avec simplement deux minis-jeux avec lesquels on a vite fait le tour (du bowling et du lancer de frisbee à un chien en lui faisant éviter les vacanciers allongés sur la plage). Tout juste est-il possible de bidouiller les options graphiques histoire de, au choix, retrouver une expérience proche de l'originale ou un peu plus lissée...
Si les plus pointilleux pourraient certes pester par rapport au contenu assez limité, il serait tout de même dommage de passer à côté de ce Windjammers. Nerveux, technique et proposant un certain challenge, ce jeu de frisbee (c'est toujours aussi étrange d'écrire ça) se montre immédiatement fun, surtout en versus avec un ami – même si heureusement les plus solitaires peuvent aussi se lancer en ligne (mais avec un code réseau capricieux). Inutile d'avoir joué au titre à l'époque pour l'apprécier de nouveau et, pour 15 euros, il serait franchement dommage de passer à côté de bonnes rigolades entre amis...
05 septembre 2017 à 17h48

Par

Points positifs

  • Immédiatement fun...
  • … Tout en étant assez technique
  • Nerveux
  • Versus en local et en ligne

Points négatifs

  • Assez peu de contenu
  • Minis-jeux pas bien intéressants
  • Un code réseau à améliorer

Gribouillé par...

Shauni

Shauni

Celle qu'on ne voit pas

Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.

Twitter : Shauni_Chan

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