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Envie d'un jeu un peu chill en cette fin d'année ? Pourquoi ne pas essayer Wavetale, jeu d'aventure / plates-formes en 3D proposé par Zoink Games et Thunderful ?
Test effectué à partir d'une version PS5
Dans Wavetale, on fait la connaissance d'une certaine Sigrid, jeune femme vivant avec sa grand-mère sur une île essentiellement composée d'un phare. Un bâtiment de la plus haute importance puisque le monde de ce jeu a été, à la manière d'un Wind Waker, totalement inondé. Résultat, les rescapés se sont réfugiés sur des îles. Pire, ils ne peuvent même pas se rendre dans l'eau en toute sécurité. Accompagnée par une mystérieuse ombre qui a, pour sa part, la capacité de nager, Sigrid va parcourir le monde pour comprendre ce qu'il s'est passé... et tenter de corriger le tir.
Waterworld
Dès les premiers instants, Wavetale dévoile son plus gros point fort : sa direction artistique. Ce platformer 3D est vraiment très mignon et a sa patte bien à lui, que ce soit au niveau des personnages ou du rendu de l'eau. Bien sûr, l'eau joue ici un rôle prédominant, et on passe le plus clair de notre temps à surfer d'une île à l'autre, les zones se débloquant petit à petit. D'ailleurs, il s'agit là encore d'un bon point pour le titre de Zoink, qui a rendu les déplacements sur l'eau très agréables à prendre en main, Sigrid et son ombre étant légères et agiles. En revanche, le constat est moins bon sur la terre ferme, l'héroïne devenant ''flottante'' et les sauts étant peu précis, même si elle peut s'aider de son espèce d'épuisette pour voler quelques instants et atterrir au bon endroit.
Ce n'est d'ailleurs pas le seul point noir au niveau du gameplay, qui se montre très peu engageant dans sa globalité. Si l'on met de côté les combats basés sur un bouton et n'offrant absolument aucune sensation, on regrette surtout la structure de Wavetale, qui fait partie de ces jeux où l'on doit ramasser ou activer des trucs pour activer d'autres trucs. C'est hyper redondant et très peu intéressant, et ce même si l'aventure se termine en même pas cinq heures. Résultat, on passe d'une île à l'autre sans vraiment prendre de plaisir dans la progression et en faisant toujours la même chose. Le titre tente bien de nous proposer des quêtes annexes ou encore des courses contre-la-montre, mais ce n'est hélas pas suffisant.
Wind Rider
D'autant plus que l'on ressent un certain manque de finition dans Wavetale. Certes, c'est très joli graphiquement et le tout est doublé en français, ce qui est assez rare pour un jeu de ce calibre pour être signalé. Qui plus est, les doubleurs sont vraiment dedans et donnent vie à cette histoire qui sait parfois se montrer émouvante quand Sigrid évoque les souvenirs de sa mère disparue. Malheureusement, on rencontre en contrepartie énormément de bugs visuels, qui au moins ne sont pas bloquants. On peut noter aussi un temps de réponse un peu trop élevé lorsque l'on appuie sur le bouton d'attaque ainsi qu'une hit box hasardeuse et une caméra qui fait souvent n'importe quoi, même si là encore ce n'est guère handicapant puisque la difficulté est proche de zéro.
Wavetale est un jeu très mignon et à l'histoire que l'on prend plaisir à suivre... mais c'est hélas à peu près tout, ce titre étant à ranger dans la catégorie de ceux qui misent sur leur forme et moins sur leur fond. Sa structure est répétitive au possible, son gameplay en dehors des passages sur l'eau n'est pas engageant et on ressent un certain manque de finition aux quatre coins de ce monde englouti. Qui plus est, on est sur du 30€ pour même pas cinq heures de jeu, sans vraie rejouabilité. Ça fait cher les interrupteurs à activer.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.
