Des chars en tous genres en guise de véhicules de courses, des chantiers qui ne méritent qu’une chose : un bon ravalement de façade en guise de circuits, quelques pilotes plus casse-cous qu’Indiana Jones et voici tous les ingrédients nécessaires à la réalisation d’un
Motorstorm en bonne et due forme. Pour notre plus grand plaisir, c’est bel et bien ce que les développeurs du studio
bigBIG nous ont proposé dans ce
Motorstorm Arctic Edge. Une fois la PSP allumée et le jeu lancé, il n’a pas fallu attendre longtemps pour se laisser enivrer par les sensations du jeu.
Humm, t’aimes ça coquine hein !
Je ne sais pas toi mais moi oui, j’aime ça. Bien que ça ne soit pas encore le grand panard, la maniabilité change réellement en fonction du véhicule que l’on conduit. Ceci nous permet de bien nous immerger dans le jeu. La multitude de bolides et de pilotes font que chacun peut trouver chaussure à son pied. Ici, bien qu’ils développaient un jeu pour une console portable, nos amis de chez
bigBIG ne nous ont pas fourni une version allégée. En effet, ce sont pas moins de vingt-quatre véhicules qui nous sont proposés pour profiter des 12 circuits qui, comme dans les versions PS3, nous laissent le choix entre beaucoup d’itinéraires et donc de façons de découvrir et redécouvrir les terrains.
C’est un bon démarrage pour ce
Motorstorm Arctic Edge. Doté de tous les atouts de ses aînés, il n’en fallait pas moins pour convaincre les aficionados de la série. Cependant, a-t-il toutes les qualités requises pour séduire un public nouveau ? Après une intro qui en met plein la vue, c’est un menu plutôt sobre qui nous propose de rentrer dans l’aventure. Quatre choix s’offrent à nous. Le "Festival", qui est n’est autre que le mode Arcade, avec ses courses, ses évolutions et tout ce qui va avec. Le mode "Pour le Fun" vous laissera choisir entre "Contre la Montre", "Jeu libre" et "Multijoueur". Le petit plus de ces modes est la personnalisation des courses, ceci nous permet de parcourir les circuits à l’endroit et, surtout, à l’envers.
Ca s’en va et ça revient, c’est comme un tout petit trou !
A l’endroit ou à l’envers, la jouabilité reste la même. Les développeurs de chez BigBig ont décidé de nous surprendre et surtout de changer nos habitudes, c’est pourquoi j’ai réellement apprécié de pouvoir accélérer avec le bouton
R. Habitué à me casser la phalange du pouce droit en écrasant le bouton
X, celle-ci peut enfin se reposer puisqu’elle ne sert qu’à booster mon véhicule. La présence de deux types de freins est également un plus pour ce jeu de courses sur PSP, surtout que la différence entre le frein a main et les freins est réellement visible, même sur les motos. Et oui, rien ne peut être parfait. Les motos, motoneiges et quads sont les seuls véhicules sur lesquels nous pourrions avoir quelque chose à redire. Ultra maniable sur PlayStation 3, ceux-ci ne sont qu’à peine dirigeables au milieu des pistes que nous finissons par subir lorsque nous sommes aux commandes de ce genre d'engins.
Toutefois, les motoneiges se démarquent un tout petit peu des deux autres catégories, mais pas assez pour être comparées au reste des véhicules proposés. Histoire de balancer tous les mauvais côtés en même temps et de pouvoir dire « ça, c’est fait », décortiquons les dégâts matériels que les bolides subissent à chaque choc. Les dégradations qui apparaissent sur le véhicule lorsque celui-ci se fait heurter par un autre ou bien frôle une paroi ou autre ne sont pas trop mal réussies. Des pièces s’arrachent, volent et ne réapparaissent pas, ce qui nous laisse courir avec un engin souvent en piteux état. Pourtant, lorsqu’il s’agit de véritables crashs, les séquences au ralenti qui sont la pour nous laisser admirer la démolition de notre véhicule ne reflètent absolument pas l’ampleur du choc subi par la machine. Le pilote se fait éjecter par un peu n’importe où, quelques éclats en forme de triangles apparaissent de la même manière pour tous les types de véhicules et enfin, aucun pliage, aucune dégradation réellement spectaculaire par rapport à ce à quoi Evolution nous a habitués sur PS3.
Ca te tente de faire une collection de pin’s ?
Après tout ça, il faut savoir que tout ce que j’ai énuméré, les véhicules, les pilotes, les circuits et tout le reste n’est pas disponible dès le début du jeu. Tout cela se débloque au fur et à mesure de votre avancée dans le mode Festival. En plus de ça, il y a des cinématiques à débloquer et surtout des badges. Ceux-ci font office de succès et se déverrouillent en accomplissant différents objectifs, pas moins de 50 au total, ce qui vous demandera à coup sûr pas mal de temps. Ceux-ci se réalisent autant dans le jeu en solo, hors ligne, qu’en multi, en ligne.
Concernant ce dernier point, c’est une réelle réussite. Même si le système de la PSP fait que la connexion aux serveurs de jeux est un peu longue, une fois lancée, tout se passe très bien. Pas de lag, pas de problèmes de connexion et même lorsque l’on ne se trouve pas juste à côté du modem tout se passe très bien. Pour vous dire, j’en ai mis des branlées à des « recrues » quand j’étais sur le trône. Je dis « recrues » parce qu’il y a un système de grade, tout comme les rangs du mode "Festival". Ce qui rajoute un challenge de plus. Ces rangs s’acquièrent en accumulant des points. Finir premier à une course vous accorde entre 150 et 200 points, il y a 3 modes de jeux en multijoueur, en jetant juste un petit coup d’œil tout à l’heure, j’ai pu me rendre compte que certains joueurs avaient déjà atteint des scores de folie.