Test : Power Stone Collection - PSP

Power Stone Collection - PSP
Partager
Faire du neuf avec du vieux, c’est le mot d’ordre de tous les éditeurs et constructeurs du moment. Entre EA et son Replay, Activision et tous ses remakes, voici Capcom, après Street Fighter ALPHA Anthology qui continue d’exploiter le filon du retro-gaming en nous ressortant la compile Power Stone. Celle-ci reprend aisément les 2 jeux sortis respectivement en 1999 et 2000 sur Mlle feu la DreamCast (que nous regrettons tous). Après d’innombrables heures et de soirées entre amis passées sur ces deux titres, les voici donc qui reviennent pour notre plus grand plaisir sur la console portable de Sony. Baston, aventure, bonus et délire à foison, voici le programme de Power Stone Collection !
Il est 11h du matin et tout va bien, mis à part peut-être l’état des pupilles et du cerveau de votre serviteur dévoué. Effectivement, une nuit passée sur la console, ça fait mal, mais qu’est-ce que c’est bon en même temps, surtout sur Power Stone. En mode solo ou bien en Wi-Fi, voici enfin des sensations rétro (mais pas trop) qui font du bien, loin de tous les remakes à deux francs six sous édités ces derniers temps. Entre la découverte de l’univers avec Power Stone premier du nom, l’approfondissement du style vers les plus hauts sommets avec Power Stone 2 et enfin le délire des bonus et de tous les goodies qui passent le temps et comblent les soirées vides à coups de cinématiques historiques.

Ca roule…ing Stone

Edité pour notre plus grand plaisir, voici Capcom qui nous ressort l’une de ses plus grandes série de jeux de combats depuis la création de la firme. Certains médiront et protègeront Street Fighter et autres KoF, mais il est indéniable que la série Power Stone a marqué l’histoire. De par son côté innovant (pour l’époque), mais également pour sa liberté d’action, ses environnements délurés et qui privilégient la chance et les décisions aléatoires afin de mettre en avant le facteur chance, et toutes les options de combat et d’utilisation de l’environnement, cette compile à tout pour plaire et se faire une réelle place dans cet univers, malgré des graphismes qui auraient pu être un peu remodelés, parmi la gamme de jeux actuelle. Pour ceux qui ne connaissent pas du tout le jeu, dites-vous tout d’abord que ce sont des combats en 3D dans des environnements dans lesquels il est possible de se déplacer autrement que d’avant en arrière (qui a pu servir d’inspiration pour Super Smash Bros. Melee, pour vous situer un peu mieux) ; jeu dans lequel tout un tas d’armes est accessible pendant le combat pour vous permettre de rouster vos ennemis avec encore plus de classe ! L’apparition de ces items est complètement aléatoire, ils se matérialisent dans des coffres qui peuvent tomber n’importe où, ce qui ne favorise aucun combattant, mais ce qui peut surtout retourner la situation du combat en un rien de temps. Un des points forts de la série est le temps de durée des combats. Mis à part en mode « Easy » avec des armes à feu sur l’aire de combat et un adversaire peu mobile, les combats ont une bonne durée de vie et plongent constamment le joueur dans un univers très dynamique. D’ailleurs cette dynamique de jeu est un point très important car c’est elle qui instaure la base du gameplay.

Vas-y, bouge ton corps en ryth... massacrant tout sur ton passage !

Alors, comment qu’ils bougent nos combats ? Commençons à différencier les jeux présents dans la compile. Tout d’abord, Power Stone, premier du nom, installe des repères qui deviendront incontournables pour faire tourner la sérire à plein regime. Des combats qui s’enchaînent pour avancer sur une carte proposant à chaque fois plusieurs chemins, et enfin arriver jusqu’au big boss ! Ce chemin parcemé d’embûches (de noël) vous laisse découvrir le jeu dans toute sa slenpeur, mais surtout très facilement et très agréablement ; et ce de surcroît avec une prise en main très intuitive et surtout qui n’est pas si mauvaise que ça pour un jeu PSP. En plus d’installer des bases solides, ce premier épisode fait découvrir l’hisoire du jeu, grâce au petit « n’avion rouge », et révèle l’existence des pierres de pouvoirs (wouaouw, en anglais, ça fait... power stone, la classe !). Celles-ci s’utilisent avec précaution car elles décuplent les forces du personnage en lui accordant des super pouvoirs (toujours en accord avec sa personnalité). Une des particularités du jeu : la disposition de ces pierres est toujours aléatoire, ce qui fait encore une fois jouer le hasard et surtout peu retourner une situation en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Avec une accroche comme ça, il est quasiment impossible de passer à côté du second épisode (d’un côté tout est sur le même UMD… faut pas abuser non plus), et bien vous allez voir que c’est bel et bien… vrai ! Sans nul doute, le deuxième opus devient encore plus incontournable que le premier, et nous allons tout de suite voir pourquoi !

Et un, et deux et non pas 3-0 mais un deuxième épisode

Comment les développeurs auraient-ils pu faire un jeu de baston meilleur que Power Stone ? Tout simplement en reprenant exactement le même sauce, avec les mêmes personnages, le même système de combat et de déroulement et en y ajoutant quelques nouveautés par-ci par-là, mais pas des moindres. Celles-ci font la réelle force du jeu. Les principales améliorations sont l’arrivée d’un mode de jeu à 4 et d’un mode « Aventure ». Mais ce n’est pas tout, en plus de cela, les joueurs ont désormais la possibilité de faire leur shopping pour customiser leurs combattants favoris avec différents coloris, habits, etc. … Pour rentrer un plus à fond dans les détails, le mode de jeu à 4, appelé « 1 vs 3 » est un mode arcade qui fait s’affronter 4 personnages sur les maps proposées en faisant progresser les deux derniers survivants. Ceci permet de faire durer les combats un peu plus longtemps (bien que ce ne soit pas extrêmement nécessaire) et surtout de les rendre plus dynamiques. Et oui, enfin un point faible au jeu, ce deuxième épisode, bien qu’il ait pris un peu en beauté (pour l’époque), en gameplay et en contenu, est doté d’une animation un légèrement plus lente que dans l’épisode précédent. C’est dommage mais pas handicapant, fort heureusement ! Pour ce qui est du mode « Aventure »… et qu’est ce que c’est comme histoire de demanderez vous ? Tout simplement la même que dans le mode Arcade, sauf qu’ici vous n’avez pas de « Continue ?» (avec l’accent anglais des bornes) et qu’une fois mort ou bien terminé vous récoltez quelques pécunes évaluées à hauteur des efforts fournis. En plus de ces nouveautés, l’arrivée de phases de plate-forme au sein des combats redonne un coup de boost au jeu et surtout au dynamisme de ceux-ci. L’évolution de l’aire de combat est un point qu’il faut prendre en compte, car si un joueur est un peu trop lent, ça s’en ressent sur sa jauge de vie à l’atterrissage. Un dernier point par rapport aux combats de ce deuxième opus - tout de même bon à évoquer - : les développeurs ont instauré une limite de temps qui, une fois arrivée à terme, baisse la vie de tous les combattants, et si ceux-ci ne meurent pas sur le coup, ça se jouera au premier qui réussira à toucher son adversaire ! Du très bon qui demande beaucoup d’efforts pour esquiver les coups des uns et des autres.

Le meilleur pour la fin !

C’est ce qui se dit d’habitude. Ici, c’est un proverbe qui reste à prouver. En plus des deux jeux, un mode « Collection » s’affiche sur le menu. Mais késako ? Et bien simplement le point de rendez-vous de tout ce que vous aurez débloqué ou acheté au fil du jeu. Rien d’extraordinaire, des petites cinématiques qui débloquent les personnages et autres goodies du genre ! Un ajout qui peut paraître très sympa pour les fans du jeu ou tout simplement les amateurs du style mais qui ne se révèle pas indispensable et voir même superflu pour ceux qui ne s’accrochent qu’aux combats. Un petit point sur le mode On-Line ?! Bien que la PSP soit la console portable de prédilection pour les jeux en ligne, il est très regrettable que Capcom ait imposé la possession de deux cartouches pour pouvoir s’affronter dans de réels combats. Toutefois, une petite démo est tout de même disponible en partage. C’est déjà mieux que rien.
Cette compilation reprenant les deux épisodes de PowerStone est tout à fait ce qu’un joueur de l’époque Dreamcast peut souhaiter. Une bonne occasion de renouer avec de bons souvenirs, en y rajoutant une couche à la sauce PSP. Tout ceci n’est pas pour déplaire non plus à tous les nouveaux arrivants, et risque même de plaire beaucoup à tout bon fan de combats qui se respecte. Des hauts et des bas dans les deux épisodes, mais ces derniers se trouvent finalement être assez complémentaires. Du bon et du très bon à acheter sans hésitation pour tous les amateurs de baston.
08 décembre 2006 à 11h22

Par

Points positifs

  • Les sensations des combats de la bonne époque
  • Deux jeux très complémentaire
  • beaucoup de fun

Points négatifs

  • Premier épisode un peu pauvre
  • Deuxième épisode un peu plus lent
  • Durée de vie
Revenir en haut