Dragon Quest Builders, comme vous avez du l’entendre, c’est tout simplement du
Minecraft dans l’univers de
Dragon Quest. Peut-être que pour vous cela ne signifie rien, mais au Japon où
Minecraft fait actuellement fureur, c’est une véritable bombe à retardement qui va bientôt exploser. Si si, souvenez-vous que le gouvernement japonais avait interdit aux jeux estampillés
Dragon Quest de sortir en semaine à cause d’un taux trop élevé d’école buissonnière et de mystérieuses épidémies rendant tous les Salary Man malades le même jour.
Apéricube
Tout commence donc dans un campement à la sauvette où un PNJ vous demande de construire votre maison. Les besoins de la démo obligent, il était possible de récupérer tout le matos nécessaire dans le coffre du camps. Mais en temps normal, il vous faudra récolter les différents ingrédients dans la nature à l'aide de pioches ou autres ustensiles. Le jeu est fluide, agréable à prendre en main, joli dans son genre et, surtout, c’est l’univers de Dragon Quest et ça fait plaisir. Cependant, tous les codes de Minecraft sont présents, de la jauge de faim à la barre du bas où l’on peut sélectionner les items préalablement récoltés.
Des plans !
La nouveauté par rapport à Minecraft vient en fait des plans, ou blue print en anglais. Il suffit de sélectionner, par exemple, le plan de la maison, de le poser au sol, puis d’appuyer sur carré pour entrer en mode éditeur où l’on pourra observer par terre les marques des matériaux et objets que l’on doit poser. Le joueur est ainsi pris par la main pour construire les fondations de sa future maison. Une fois cette dernière construite, on peut passer à la quête suivante qui vous demande de retrouver les traces d’un PNJ.
L'aventure ça vous gagne
C’est l’aventure qui commence enfin et c’est peut-être, après réflexion, ce qui manque cruellement à Minecraft. Si vous vous souvenez, un jeu en voxel s’appelant Cube World avait fait parler de lui pendant un temps. Le feeling de DQ Builders est exactement le même. Il n’est pas rare en explorant de tomber sur les ruines d’un château infestées de monstres (tous issus du bestiaire de DQ, forcément) et cela est extrêmement plaisant car tout à coup Minecraft s’étoffe d’un but, d’un objectif plus concret qui va rendre l’expérience plus accessible. De là à penser que le scénario pourrait même nous tenir en haleine, il n'y a qu'un pas.