Cet article est une update de la version 360 et PS3, nous vous invitons à lire notre test pour plus de détails sur le contenu du jeu. Quand à la conférence
Sony de l'E3, Yoshihoro Ono est monté sur scène et qu'il a présenté son adaptation de
Street Fighter X Tekken pour PS Vita, ceux qui déjà lorgnaient pas mal sur la portable de
Sony avaient déjà l'eau à la bouche. De plus, il s'était empressé de rassurer ceux qui avaient grincé des dents à l'annonce des 12 personnages payants en plus de la version salon : ceux-ci seraient disponibles gratuitement dans la version Vita. A nous les Bryan, Lars, Jack X, Alisa, Christie et Lei chez
Tekken. Et puis à nous les Guy, Cody, Blanka, Dudly et Sakura chez
Capcom. C'est donc chose faite, cette version part de base avec 12 personnages supplémentaires, montant le total du roster à 55 fighters différents. Techniquement,
Street Fighter X Tekken Vita est franchement impressionnant. Malgré une petite perte dans l'animation, le portage est quasiment parfait, ce qui prouve une nouvelle fois que cette console en a franchement sous le pied. Rappelons que nous ne sommes qu'à l'aube de sa vie, et que si seulement celle-ci concédait s'offrir un catalogue plus fourni, elle pourrait à terme vraiment poutrer du poney, si vous voulez bien m'autoriser l'expression.
Blanka Castafiore
Le jeu est donc resté très proche de la version salon, qualités et défauts compris. Même si on sait pertinemment que jouer sur console portable est une hérésie pour les puristes, il faut reconnaître que la Vita reste plutôt agréable. Attention toutefois, le cross play, permettant de jouer en ligne avec des joueurs PS3, vous rappellera tout de même la cruelle différence de maniabilité entre les deux plates-formes. On ne saura que trop vous conseiller en cas de jeu en ligne de filtrer les matchs pour ne jouer que contre d'autres aficionados. Le Cross Link est une seconde option, offrant aux joueurs ne disposant pas nécessairement d'une seconde manette d'utiliser la PS Vita en bon palliatif. Une option tactile a été ajoutée, assez curieuse. Le mode casual permet, juste en glissant le doigt sur l'écran, de se battre un peu tout seul. On avoue ne pas vraiment comprendre l'intérêt, demandant à peu près absolument zéro compétences, mais on imagine un cahier des charges de
Sony demandant expressément de faire un truc avec le tactile de l'écran, n'importe quelle connerie faisant l'affaire. Outre cette parenthèse qui ne gâche en rien l'expérience, il reste une adaptation absolument bluffante techniquement et franchement agréable, pour peu que l'on ait accroché au principe, évidemment.