Test : Winter's Wish : Spirits of Edo - Nintendo Switch

Winter's Wish : Spirits of Edo - Nintendo Switch
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De sortie le 18 mai sur Nintendo Switch, Winter's Wish : Spirits of Edo est le nouvel otome de chez Aksys Games et Otomate. Devez-vous succomber à ce visual novel romantique prenant place dans un Japon fantastique des années 1700 ? C'est ce qu'on va voir dans notre test !

Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch

Dans Winter's Wish : Spirits of Edo, on suit les aventures d'une toute jeune femme que nous appelerons Machine sans absolument aucune raison valable. Celle-ci vit recluse tout en haut de sa montagne en raison d'un pouvoir qu'elle seule possède et qui terrifie les habitants du village voisin : elle est capable de voir les émotions des gens sous forme de fils entourant leur cou et prenant des teintes différentes. Un beau jour, deux samouraïs vont lui demander de les suivre jusqu'à Edo où le shogun Yoshimune Tokugawa a besoin de ce pouvoir pour tenter de contenir une terrible menace nommée Blightfall, ces monstres naissant des émotions négatives. Bien sûr, six charmants jeunes hommes seront à ses côtés en tant qu'amis... et plus si affinités.

C'est l'heure de faire la Vessel

Winter's Wish prend donc place dans un Japon féodal rempli de surnaturel, ce dernier étant ancré dans l'univers puisque tout le monde s'en rend compte. Si le pouvoir de Machine reste pour beaucoup un secret pour ne pas la mettre en danger, il n'est pas rare de créer de faux humains, appelés Formfolk, à partir d'objets, ni même de voir ces fameux Blightfall apparaître de nulle part. Nos six compagnons sont eux aussi un peu à part puisque ce sont des Vessels : il s'agit là encore de faux humains créés à partir d'objets, la différence étant qu'eux n'ont absolument aucun souvenir de leur vie d'objet ni de ''cœur''. Comprenez par là qu'ils ne ressentent pas d'émotions et qu'ils peuvent combattre les Blightfall sans craindre d'en devenir eux-mêmes.

Winter's Wih

Une fois la route principale, qui sert donc de prologue, terminée, Machine doit choisir dans quel quartier elle veut travailler. Il y en a ici trois, chacun renfermant deux jeunes hommes à draguer et donc deux routes à suivre. Comme d'habitude, il devrait y en avoir ici pour tous les goûts pour plaire à tout type de public : le garçon constamment enjoué, celui qui se dédie avant tout à sa cause ou encore celui qui ne prend pas de pincettes quand il a quelque chose à dire, et ainsi de suite. Tous ont leur propre histoire et ils se montrent attachants à leur manière (ce qui est aussi vrai pour Machine, d'ailleurs), donnant envie d'en savoir plus sur eux. Une bonne nouvelle pour les joueurs désirant tout terminer à 100%.

Winter's Wish

Bienvenue à la capitale

En dehors des moments de drague, qui sont globalement légers et mignons puisqu'on se retrouve une fois de plus avec une héroïne timide et inexpérimentée, Winter's Wish : Spirits of Edo propose aussi de suivre différentes histoires liées aux Blightfall. De ce côté, le résultat est plutôt convaincant et l'équilibre entre le scénario fil rouge et la drague est plutôt bon. Il manque un petit quelque chose qui permettrait à cet otome de se classer parmi les meilleurs du genre, mais il reste tout de même suffisamment bien écrit pour motiver à aller jusqu'au bout, d'autant plus que son lore est intéressant. D'ailleurs, les développeurs ont décidé de bloquer deux routes pour obliger les joueurs à en faire plusieurs autres avant d'avoir droit à toute l'aventure. Dans tous les cas, les routes étant peu nombreuses, l'évolution des sentiments est ici assez crédible.

Winter's Wish

Comme d'habitude avec les jeux japonais et plus spécifiquement les otome qui prennent le sujet très à cœur, il n'y a rien à redire en ce qui concerne le doublage, même si on aurait apprécié que notre héroïne soit elle aussi doublée. Les musiques sont pour leur part thématiques de l'idée que l'on se fait de l'époque mais restent globalement assez passe-partout et ne restent pas franchement en tête une fois la Switch éteinte. Quant aux artworks, ils sont comme souvent très jolis et détaillés en ce qui concerne les personnages principaux, même si hélas les environnements sont terriblement vides et assez peu variés.

Winter's Wish

Les personnages secondaires n'ont pour la plupart aucun modèle, à l'exception d'une poignée de chanceux qui ont une place plus ou moins importante dans l'histoire. Résultat : il n'est pas rare d'avoir des pans entiers de dialogues avec simplement un artwork d'environnement puisque seuls des personnages lambdas font partie de la discussion. Ce n'est certes pas inédit dans le genre mais ça reste relativement tristoune. Précisons également que le backlog et les menus de Winter's Wish : Spirits of Edo mettent un temps fou à s'ouvrir lorsque l'on clique sur les boutons dédiés. Pour finir sur une bonne note, rajoutons qu'il est aisé de savoir si on est ou non sur le bon chemin puisqu'une petite animation se lance après chaque choix. De quoi éviter de tatônner pendant des heures pour tout compléter...
Winter's Wish : Spirits of Edo est un otome dans la moyenne, avec des personnages attachants, une histoire agréable à suivre, des moments de romance mignons et des modèles de personnages très jolis. Il lui manque ce petit je-ne-sais-quoi qui lui permettrait de se hisser tout en haut du podium, mais les fans du genre devraient tout de même passer quelques bonnes heures en sa compagnie, d'autant plus s'ils apprécient le Japon féodal et le surnaturel. À condition bien entendu de parler anglais.
16 mai 2023 à 14h44

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Points positifs

  • Un bon équilibre entre le scénario et la drague
  • Des personnages attachants
  • Peu de routes, donc une évolution des sentiments plutôt crédible
  • Des modèles très détaillés pour les personnages principaux
  • Un doublage de qualité, comme toujours

Points négatifs

  • English only
  • Des menus et un backlog un peu lents à s'afficher
  • Des environnements assez vides
  • Des musiques oubliables

Gribouillé par...

Shauni

Shauni

Celle qu'on ne voit pas

Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.

Twitter : Shauni_Chan

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