Test : Trauma Center : Second Opinion - Wii

Trauma Center : Second Opinion - Wii
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La dissection, c’est bien. Que de souris crucifiées sur les tables de bio pour analyser l’anatomie de la bestiole pour le grand plaisir de tous les sadiques. Pour finir avec les boyaux collés au plafond pendant que la prof a le dos tourné. Heureusement, avec Trauma Center on va pouvoir faire de la vraie chirurgie, celle qui soigne les gens. Dans la mesure des places disponibles, bien sûr.
Ouais, je m’appelle Derek Stiles. Contrairement à Derek Shepherd, le beau gosse de Grey’s Anatomy, je ne suis pas forcément le mâle parfait. Je ne suis pas très poilu, je suis légèrement efféminé et finalement je ne maîtrise pas mon métier de chirurgien aussi bien que lui. Contrairement à Jack Shephard de Lost, je ne suis pas leader mais je suis les ordres le plus calmement possible. Bien sûr, il m’arrive de faire des folies comme tout bon chirurgien qui se respecte, d’abord parce qu’on aime bien être sur le devant de la scène, mais aussi parce que je veux prouver que je sais faire et je veux pratiquer. Bref, je suis unique. Même si je suis un peu trop immature par moments, je sais faire face au danger et la plupart du temps, je m'en sors avec les félicitations du chef. Je me surprends moi-même d’avoir ce don unique pour la médecine et respirer le bonheur que peut me procurer un scalpel. D’aucuns diraient que je suis un peu fêlé pour ne pas dire complètement fou. Mais qu’importe. Je suis né pour sauver des vies, et je mourrai sur scène. Enfin, sur une table d’opération de préférence.

Let's begin the operation

Avant, je travaillais dans un hôpital moins important que l’hôpital Hope. Ou c'était le même, mais moins compétent. Nous n’avions pas réellement les moyens pour sauver des vies. J’étais alors armé d’un stylet qui pouvait tout faire. Bien que mon agilité me facilitait la tâche, je n’arrivais pas à reproduire mes mouvements avec une grande précision. J’avais bien trop peu de marge de manœuvre et chaque écart devenait une véritable catastrophe pour l’opération. Beaucoup de vies ont échoué dans mes mains à cause de cette petite erreur. C’est alors que j’ai décidé de changer, de voir plus grand. Car je ne voulais pas me remettre en cause, j’étais un chirurgien compétent, ça j’en étais persuadé, mais je manquais de liberté. Et cette liberté je l’ai retrouvée à l’hôpital Hope. On m’a accueilli les bras ouverts, wiimote en main. C’était l’instrument de prédilection ici. Fini donc le stylet, à moi les grands instruments pour de grands mouvements agiles et souples. Je vais enfin pouvoir faire mon métier de chirurgien à fond. Je commence bien sûr par m’entraîner avec mon nouvel instrument. On dit qu’il reproduit les gestes exacts, avec une précision hallucinante. Si tel est le cas, je vais vite progresser dans ce métier.
C’est après quelques heures d’entraînement que je me rends réellement compte de la puissance de la wiimote. On peut vraiment tout faire d’un geste facile. Faire une incision, recoudre, poser un bandage mais aussi et surtout localiser et traiter les maladies et les nombreux virus qu’on peut rencontrer lors d’une opération chirurgicale. Ainsi, d’un geste habile et en appuyant sur le stick avec mon pouce gauche, je peux mettre la main sur tous les accessoires nécessaires pour une opération. L’infirmière est là bien sûr, et elle m’aide à mieux déterminer les causes de la maladie en question et comment réparer les éventuelles erreurs ou anomalies qui peuvent arriver lors d’une opération délicate. C’est ça aussi l’hôpital Hope. Tout le monde s’entraide pour sauver des vies et mettre en avant les compétences de chacun.

Du Tac au Tac

Plus le temps passait, et mieux j’arrivais à gérer mes instruments d’opération. Dans mes gestes, j’étais très rapide. Si rapide que je ne savais plus trop quoi faire. Ce n’est pas pour autant que la difficulté des opérations allait s’améliorer. Ca devenait vraiment difficile, et au sortir de la salle je me demandais à chaque fois comment j’arrivais à effectuer une opération aussi délicate avec autant de succès. Pendant les opérations, je me sentais dans mon élément. Je ne pensais à rien d’autre qu’à ces moments intenses où je tenais une vie entre mes mains. Parfois même j’avais l’impression que le temps ralentissait, ce qui me permettait de faire plus de choses et éviter ainsi des hémorragies. Je gagnais en expérience. C’est alors que j’ai compris que je n’étais pas n’importe qui, et ce métier n’était pas venu à moi par hasard. J’ai reçu un « don » ou appelez ça comme vous voulez. Le fait de ralentir le temps n’était pas une illusion. Je peux réellement le faire ! Il suffisait que je me concentre pendant un court instant et que je dessine dans mon esprit une étoile à cinq branches et j’arrivais non pas à figer le temps mais du moins le ralentir, de telle sorte que les mouvements devenaient encore plus précis et plus agiles. On appelait ça la Main Curatrice.
Cette technique m’a valu une réelle estime auprès des autres. Si jusqu’à maintenant j’étais un chirurgien débutant, voire même parfois incompétent, ma vie professionnelle a basculé avec la découverte de cette technique. Bientôt, les plus importantes opérations allaient m'être confiées et je ne devais pas échouer. C’est alors qu’un organisme international me contacta afin de lutter contre le bioterrorisme faisant rage dans le monde. En effet, un nouveau virus mutant se répandait de plus en plus : le TAC. Mon but était d’aider cet organisme à traiter ce virus au plus vite afin que d’autres vies ne soient pas en danger. Cette menace m’a impliqué davantage dans mon métier et dans mon devoir de sauver des vies. Je n’avais plus le droit à l’erreur.

Une question de point de vue

Si avec mon ancien instrument, le stylet, les choses étaient plus délicates et bien plus difficiles au point qu’il m’est arrivé à plusieurs reprises d’opter pour la défenestration, avec la wiimote c’était une autre histoire. La difficulté variait souvent, allant du plus facile à l'horriblement difficile. Mais grâce à mes mouvements plus amples, je pouvais réussir des opérations que j’aurais échouées au stylet. Tout est une question de technique, finalement.
Les bruits autour de moi et ces musiques qui retentissent dans ma tête sont pour beaucoup dans l’ambiance générale de l’opération, puisque ça ajoute une dose de pression considérable, surtout quand mon assistante se met à se crisper violemment lorsqu’il m’arrive de faire des mouvements délicats. Mais je dois l’avouer, c’est assez palpitant. Tout comme ma vie, d’ailleurs. Je n’aime pas vanter mes mérites, mais depuis que je suis à l’hôpital Hope, et ce malgré des débuts difficiles, ma vie est devenue bien plus intéressante qu’auparavant. Si l’idée de suivre mes aventures vous tente, alors vous ne serez pas déçu, et ce, même si vous me connaissez déjà.
La vie de chirurgien forge le caractère. Trauma Center : Second Opinion rallonge le plaisir du jeu interactif et original qu’on a connu sur DS pour offrir des mouvements plus justes et plus immersifs grâce à la panoplie de la Wii. Si vous avez goûté à la joie du scalpel sur DS, nul doute que vous apprécierez cette version Wii. Pour les autres, c’est que du bonheur de découvrir Dr. Stiles.
23 octobre 2007 à 17h20

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Points positifs

  • Concept original, forcément
  • Bonne exploitation de la Wiimote
  • De nouvelles missions

Points négatifs

  • On retrouve l'histoire du volet sur DS
  • La difficulté varie beaucoup
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