Preview : Zombi U - Wii U

Zombi U - Wii U

Zombi U - Wii U

Genre : Charcutage de zombies

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A peine annoncé qu'il passe déjà entre nos main, Zombi U fait dès aujourd'hui l'objet d'une preview dans nos humbles colonnes. Avec une accroche aussi sexy que « one bite, you're dead », le titre a de quoi séduire les core gamers, les vrais. Voyons voir ce qu'il en est réellement avec cette première démo du first person survival d'Ubisoft.
La démo présentée à cet E3 2012 est divisée en deux phases. La première se déroule dans un Birminghan dévasté. On incarne un bonhomme plutôt bien bâti ma foi. Avant d'aller où que ce soit, on commence par analyser notre environnement. Pour ce faire, on tient la mablette face à soi en maintenant la gâchette gauche enfoncée. On tourne ensuite sur soi-même pour passer son environnement au peigne fin. Quand on voit apparaître un élément en surbrillance, on appuie sur l'écran tactile pour l'analyser. On voit alors si cet élément contient des objets intéressants et si ça vaut la peine de s'en approcher. Cette pratique peut s'avérer très utile dans une zone infestée de zombies. Ici, elle nous a permis de trouver une caisse contenant une arbalète et des munitions.

Doing it in the old fashion way

Avant de passer aux choses sérieuses, il faut prendre les items trouvés. Là encore c'est avec la mablette que ça se passe. En fait l'écran de la télé passe à la troisième personne, montrant le personnage fouillant dans le conteneur et son environnement proche. Notons que le joueur garde un certain contrôle sur la caméra, ce qui lui permet de regarder ce qui se passe autour, et ainsi s'assurer qu'aucun mort vivant ne s'approche sournoisement par derrière. Sur la mablette, vous pouvez faire glisser les objets désirés dans votre sac et vice-versa. Avoir une arbalète c'est bien, s'en servir, c'est mieux. On commence par faire glisser l'arme de son sac à dos vers l'un des deux emplacements d'arme en haut à gauche de l'écran de la mablette, puis on appuie sur ledit emplacement pour sortir l'arme. Puis enfin, on avance pour apercevoir trois cadavres ambulants droit devant nous, à une quarantaine de mètres. Pour viser et tirer, les touches sont les mêmes que dans n'importe quel FPS, Seulement là, c'est la mablette qui sert à viser, son écran affichant le viseur. On essaie alors de lâcher un headshot bien senti à l'aide de la détection de mouvement. La première tentative échoue, mais on arrache quand même un bras, ce qui nous permet d'apprécier la localisation des dégâts. Les autres tentatives ont été plus fructueuses : une flèche = un mort ( pour de bon cette fois ). On passe ensuite à la zone suivante.

I love killing dead people

La zone en question est une nurserie, mais que ceux qui jubilent à l'idée de massacrer des petits enfants innocents par dizaines calment leurs ardeurs, aucun bambin, vivant ou mort, n'a été aperçu ici. Ubisoft feraient-il les timides ? Nul ne le sait. Mais pour ce qu'on a pu voir du jeu, les petits morveux ne nous ont pas manqué. Malgré les couleurs flashy de certaines pièces, l'ambiance est pour le moins glauque. Les trainées de sang, les quelques cadavres, bel et bien morts ceux-là, l'éclairage ainsi que la musique y sont pour beaucoup. L'endroit est un vrai foutoir, il faut donc se frayer un chemin à travers les meubles renversés et autres débris. Bien sûr, l'endroit n'est pas désert. Il nous faut donc débarrasser les lieux des zombies que l'ont croise. Étant à court de flèches, on sort notre bon vieux 9mm. Mais là encore, les munitions sont peu nombreuses. Alors, tentant de garder notre sang froid, on reste à distance et on vise la tête. Mais ça ne suffit pas, il sont trop nombreux. Pas le choix, faut y aller au corps-à-corps et les tataner à grand coup de batte de criquet. À ce moment là, le titre prend des airs de Dead Island. C'est là aussi qu'il montre ses premières faiblesses. En effet, à plusieurs reprises on a été agrippés par des zombis. Et à chaque fois, cela s'est déroulé de la même manière. On maintient la gueule de l'infecté avec un bras tandis qu'on lui injecte une substance bizarre qui le fait convulser (ou le tue, c'est selon) avec l'autre main. Cela crée immanquablement une certaine répétition. On a également eu l'occasion de crocheter des serrures. Comme pour la gestion de l'inventaire, on surveille ce qui se passe autour de nous sur la télé tandis qu'on s'active sur l'écran tactile. On a également affronté un boss, un zombie capable de se téléporter et bien plus résistant bien entendu. Un combat pour le moins tendu, surtout avec le faible nombre de munitions à notre disposition.
Si le combat à main nue montre quelques limites, Zombi U semble être sur la bonne voie. Pour preuve, c'est à ce jour un des rares titres à exploiter intelligemment la détection de mouvements et des fonctionnalités tactiles. Graphiquement, on a rien de fou fou, on est au niveau d'un Dead Island, l'aliasing et les bugs en moins. Bien que l'ambiance soit sympa, on est obligé de remarquer que les textures sont assez pauvres et que certains éléments sont salement modélisés. Mais on est encore loin de la sortie, et l’ensemble est quand même loin d'être dégueulasse. Il faudra donc suivre le titre d'Ubisoft avec attention.
06 juin 2012 à 11h21

Par pattoune

A propos de...

Zombi U

  • Genre : Charcutage de zombies
  • Date de sortie : 30 novembre 2012 - France
  • Développé par : Ubisoft
  • Edité par : Ubisoft
  • PEGI :  Interdit aux moins de 18 ans  Peur  Jeu en ligne  Violence

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pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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