Test : Sports Connection - Wii U

Sports Connection - Wii U
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Ubisoft, capable du meilleur comme du pire. Une année de folie pour eux, avec du Assassin's Creed III, du Far Cry 3, et puis le remarquable, le fantastique, Sports Connection.

Test effectué à partir d'une version Wii U

C'est marrant Sports Connection, ça fait penser à French Connection. C'était l'époque où la France envoyait tous les jours des kilos et des kilos d'héroïne vers les États-Unis depuis Marseille et Le Havre. Là, c'est un petit peu pareil, en moins dangereux. La France exporte des produits dont la légalité morale est discutable vers tous les pays du monde avec Sports Connection. Une sorte d'héritier spirituel frelaté de Wii Sports, dont les développeurs n'ont même pas techniquement essayé de surpasser la génération de console précédente de Nintendo, pourtant déjà bien à la bourre. Alors voilà à quoi mène l'opportunisme, sortir des jeux développés par le studio secret d'Ubisoft, situé dans une cave du 13e arrondissement, entre un appartement à nems et un salon de massage clandestin (happy ending inclus). Avec Sports Connection, vous aurez l'occasion d'halluciner sur plusieurs sports. Le karting est laid mais jouable, sauf au gamepad (fonction gyroscopique insupportable). Le tennis, qui se joue de manière quasi-contemplative. Le football américain, est-ce que l'on peut encore le caractériser de jeu puisqu'il ne propose que d'appuyer sur des boutons dans l'ordre et gribouiller sur la mablette. Le golf est soporifique à l'extrême, et le baseball encore plus d'autant qu'on est pas totalement certains d'avoir réussi à y jouer. Et le foot est tout simplement magique. En fait, c'est à se demander pourquoi il est sur la galette. Quelqu'un a bien dû passer devant le machin avant qu'il soit commercialisé, non ? Absolument injouable, joueurs cons comme leurs pieds, gameplay absolument hallucinant... On imagine les parents qui se crèvent à Noël pour offrir une Wii U à leur gosse, qui n'y connaissent rien et voient la couverture de ce sympathique jeu de sport, certainement moins violent qu'un Call of Duty, et lui prennent avec. Et la déception de s'être méchamment fait prendre pour un jambon en voyant le titre tourner devant les yeux gorgés de larmes de leur mioche. Alors oui, Ubisoft a fait des choses grandioses en 2012 et en prépare d'autres fantastiques en 2013, mais non, non, cette pilule ne passe pas.
Comme dirait le vieux barbu, "fuyez, pauvres fous". Peut-être le plus mauvais jeu de l'année, tout simplement. 40 euros, hein.
28 décembre 2012 à 11h23

Par

Points positifs

  • Nop

Points négatifs

  • Le reste, surtout le foot.

Gribouillé par...

JoKeR

JoKeR

Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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