Test : Deus Ex : Human Revolution Director's Cut - Wii U

Deus Ex : Human Revolution Director's Cut - Wii U
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Il y a deux ans, les équipes d'Eidos Montreal nous en ont mis plein la vue avec leur excellent reboot de Deus Ex. Un héros charismatique, un scénario poussant à la réflexion sur la condition humaine, à travers le thème du transhumanisme, et un gameplay ouvert laissant les joueurs choisir leur façon d'aborder chaque situations auront suffit à nous faire oublier ses quelques défauts. Mais cela n'a visiblement pas suffit aux développeurs, qui ont décidé de nous livrer une nouvelle version améliorée. Mais est-il vraiment possible de rendre un jeu déjà excellent encore meilleur ?

Notez que ce test est une update de l'original, rendez-vous à la fin de celui-ci pour des informations spécifiques au Director's Cut.

Test effectué à partir d'une version Wii U

Sorti le 22 septembre 2000 sous l'égide d'Eidos, le tout premier Deus Ex a littéralement révolutionné le Quake-like en ne se contentant pas de nous livrer un jeu bourrin où allumer tout ce qui bouge au lance roquette suffit pour l'emporter. En effet, le titre de Warren Spector proposait un savant mélange entre tir à la vue subjective et jeu de rôle, et en laissant le joueur aborder les situations comme il l'entend, ne le forçant pas à foncer dans le tas. Ajoutez à cela un scénario profond et intelligent dans lequel on est confronté à des choix moraux, et vous obtenez un jeu définitivement culte. Aussi culte que la déception qu'a suscitée sa suite Deus Ex : Invisible War qui, bien que proposant un scénario profond et un univers riche, souffrait d'un gameplay et d'un level-design bien plus pauvres que son illustre aîné. Dans ce contexte, on peut comprendre que certains soient méfiants vis-à-vis de ce Deus Ex : Human Revolution.

De la bonne science fiction

Cet épisode se déroule en 2027, dans un monde où la biotechnologie est très avancée, permettant la pose sur les humains de prothèses très perfectionnées et d'implants visant à améliorer les capacités de leur porteur. Vous l'aurez compris, on parle ici des augmentations qui, si elles sont bien pratiques, comportent tout de même un inconvénient de taille : avoir une augmentation implique une prise quotidienne de drogue, la neuropozyne, pour éviter son rejet. Bien entendu, une telle avancée technologique n'est pas sans conséquence sur la société. On voit ainsi apparaître une nouvelle forme de racisme visant les « augmentés » et le monde politique se divise en deux entre les pro-humains, qui sont contre les augmentations, et les transhumanistes, qui sont pour. Dans ce contexte, vous incarnez Adam Jensen, chef de la sécurité à Sarif Industries, et vous devez enquêter sur une série d'attaques à l'encontre d'installations de votre employeur et dont au moins l'une d'entre elles est liée à une découverte mystère qui peut révolutionner l'industrie des augmentations. Cette enquête va vous mener aux quatre coins du globe, de Detroit à Montréal en passant par Hengsha en Chine.
Vous l'aurez compris en lisant ces quelques lignes, l'univers de Deus Ex : Human Revolution est incroyablement riche, de même que le scénario qui, s'il manque de grandes surprises et de rebondissements coup de poing, soulève des thématiques inhabituellement matures dans le milieu du jeu vidéo. Le titre aborde des thèmes comme le racisme ou la bio-éthique à travers l'évolution auto-contrôlée, le tout sous un angle éthique et philosophique. A-t-on le droit d'influer sur l'évolution de l'espèce humaine ? Peut-on poser des augmentations à titre thérapeutique quitte à rendre le patient accro à une drogue ? Voilà le type de questions auxquelles vous serez confronté durant votre aventure. Allergiques à la réflexion, passez votre chemin. A côté de ça, en ce qui concerne l'histoire elle-même, si on part sur une base manichéenne, tout se trouble assez rapidement pour offrir des possibilités d'alliances inattendues tout en vous amenant à être suspicieux vis-à-vis de tout le monde. Pour faire court, c'est de la bonne science fiction, celle qui prend un univers futuriste comme prétexte pour parler de problématiques contemporaines. Un scénario qui n'a rien à envier aux meilleures productions cinématographiques.

Un univers éblouissant

En plus d'être très bon, le scénario est épaulé par une représentation visuelle de toute beauté. Si d'un point de vue strictement technique, le moteur graphique connaît quelques petites difficultés - on constate de petites saccades durant certaines cut-scenes, une modélisation de certains PNJ pas franchement folichonnes et des animations faciales qui font peine à voir, surtout depuis qu'un certain L.A. Noire est passé par là, cette petite faiblesse est largement compensée par l'excellence de la direction artistique. En effet, les différentes villes visitées durant l'enquête fourmillent de détails et sont bel et bien vivantes, animées par la foule de personnage qu'on y croise. On se surprend parfois à s'arrêter pour écouter une conversation, et le pire c'est que ça peut être payant : on peut de la sorte obtenir des informations nous permettant de voir une situation sous un autre angle et de l'aborder différemment.
De plus, un travail énorme a été fait sur l'ambiance, chacune de ces villes en ayant une qui lui est propre. De la sorte, si Detroit est une ville américaine classique avec ses buildings classieux, elle subsiste tant bien que mal suite à la crise qui a touché les secteurs du pétrole et de l'automobile, elle a donc droit à ses gangs et ses clochards, comme maintenant en fait. La ville basse d'Hengsha a des allures de taudis avec ses hôtels capsules, ces derniers proposant des chambres juste assez grandes pour que quelqu'un puisse y dormir, ses immeubles pas très bien entretenus et tout ce qui va avec. On a l'impression en arpentant ces rues de se trouver dans un état policier, le maintient de l'ordre ayant été confié à une société privée. En revanche, la ville haute, réellement au dessus de la ville basse, pue le fric à plein nez. Et tout cet univers baigne dans une ambiance cyber-punk magnifiée par une bande originale d'excellente qualité, difficile de ne pas penser à Blade Runner. Allez, on se matte un petit trailer, juste pour le plaisir.

Duke ? Snake ? Non, c'est Adam Jensen.

On ne va peut-être rien vous apprendre en vous disant que ce Deus Ex : Human Revolution mêle tir à la première personne, infiltration et jeu de rôle. Mais c'est aux deux premières composantes qu'on va s'intéresser pour commencer. Tout d'abord, la partie que les gros bourrins vont apprécier : la partie FPS. Le titre nous laissant choisir quelle approche adopter pour accomplir sa mission, on a tout à fait le droit de foncer dans le tas comme un bœuf pour dégommer tout ce qui bouge. Le jeu propose toute une panoplie d'armes à cet effet. Des classiques, comme le pistolet 10mm, le fusil d'assaut et toutes les déclinaisons qui vont avec (mitrailleur, à pompe, sniper) ; on a même droit à un fusil laser et à un bazooka. Tout est là pour vous permettre de trucider le chaland dans la joie et le bonne humeur. Mais on a aussi quelques armes plus exotiques telles que le pistolet à électrochoc et le prime. Ces armes permettant de neutraliser ses ennemis sans les tuer, elles peuvent être d'un grand secours quand il faut capturer quelqu'un vivant.
Pour ce qui est des gunfigths en eux-mêmes, ils se révèlent vite assez ardus. D'une part parce que vos ennemis sont plutôt malins la plupart du temps, pratiquant souvent un tir de couverture nourri pendant qu'un ou plusieurs d'entre eux vous contournent. Cela dit, ce n'est pas toujours le cas et on assiste parfois à quelques bugs au niveau de l'intelligence artificielle ayant pour conséquence que les ennemis restent devant une porte sans se mettre à couvert faisant alors des cibles très faciles, mais ces cas sont très rares. Fort heureusement, pour se protéger de toutes ces balles qui fusent dans tous les sens, on a la possibilité de se mettre à couvert. Le jeu passe alors en vue à la troisième personne, nous offrant une bonne vue sur ce qui se passe autour de nous, et d'une pression sur le stick gauche vers le haut ou sur les côtés, on se retrouve en position de tir pour dégommer ces malotrus. Mais il faut être rapide car l'ennemi vise bien et si vous le loupez, lui ne vous ratera pas. Un autre point qui ne plaide pas en faveur de l'approche frontale est la quantité de munitions mises à votre disposition. A moins de dévaliser toutes les boutiques que vous croiserez, ce qui de toute façon coûte trop cher pour que ce soit possible, vous serez vite à sec. Et n'espérez pas trouver des caches d'armes bourrées de munitions, si vous trouvez 30 balles pour votre fusil d'assaut, vous pouvez vous estimer heureux. Et c'est pareil pour ce qui est de détrousser les dépouilles de vos ennemis, ils ont rarement plus de trois ou quatre balles sur eux. Il vous faudra donc, sauf si vous êtes d'une précision redoutable, faire preuve de finesse, au moins dans un premier temps, histoire d'éliminer deux ou trois soldats ennemis à moindre frais.
Ce qui nous amène au second pilier du gameplay de ce troisième Deus Ex : l'infiltration. Là encore, bien exploiter le système de couverture est essentiel, mais on l'utilise ici d'avantage pour analyser l'environnement et déterminer le meilleur itinéraire pour se protéger. Ceci étant dit, il est quand même bien pratique de l'utiliser pour se cacher. D'autant plus que les déplacements à couvert, surtout entre deux couvertures, sont particulièrement fluides et bien conçus. Prenons le cas où vous êtes à couvert derrière une caisse, si vous voulez passer derrière un autre abri situé un peu plus loin, il suffit de se placer au bord de la caisse et d'appuyer sur croix pour que Jensen fonce vers le nouvel abri. Mais si vous préférez contourner ladite caisse, un appui long sur la même touche et c'est réglé. Mais ce n'est pas tout, cette diversité dans les approches n'est possible que grâce à un level design d'une générosité extrêmement rare dans les jeux vidéo actuels, les différents niveaux visités regorgeant de passages secondaires. Et si on en repère la plupart au moment où on évalue la situation, il arrive très souvent qu'en faisant le plein de munitions sur les restes des troupes ennemies on trouve un passage caché qui nous aurait bien aidé si on l'avait vu avant. La dernière fois qu'il a été donné de voir un level design si riche, c'est dans Batman : Arkham Asylum.
On dispose également d'armes non létales : en plus du pistolet à électrochoc et du prime déjà cités plus haut, on possède un fusil tranquillisant. Mais si vous préférez, vous pouvez aussi y aller au corps-à-corps, lorsque vous êtes suffisamment près d'un ennemi, un appui sur la touche rond suffit à déclencher une animation durant laquelle Jensen lamine littéralement sa pauvre victime. Ces takedowns peuvent être létaux ou non, selon votre bon vouloir, mais il faut tout de même savoir que les takedowns mortels sont plus bruyants. Alors si vous souhaitez rester discret, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Une fois votre cible à terre, il faudra bien entendu planquer le corps afin que personne ne le trouve et ne déclenche l'alerte. On touche là à un autre défaut du titre, même si c'est du chipotage, il est néanmoins vrai que Jensen déplace les corps et les autres objets en général un peu trop facilement. Si ce n'est pas gênant une fois qu'on a acquis l'augmentation appropriée, on aurai aimé qu'en attendant, le déplacement des corps soit un peu plus compliqué. Mais, dans tous les cas, il faut que vous sachiez que si l'approche frontale est compliquée, l'approche furtive l'est tout autant, et finir le jeu sans tuer qui que ce soit est un véritable défi.

PlayStation Network Story

Un autre aspect important, et bien fun, du gameplay est le piratage. Particulièrement bien conçues elles aussi, ces phases vous mettent en face de la carte d'un réseau comportant trois éléments essentiels : le port I/O (votre point d'entrée), le registre (votre objectif) et le sous-programme de diagnostic, le but étant de prendre le contrôle du registre avant que le sous-programme de diagnostic ne retrouve votre point d'entrée. Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit de prendre le contrôle de tous les éléments entre votre point d'entrée et le registre, sachant qu'à chaque fois que vous entrez en possession d'un de ces éléments, vous vous exposez au risque que le réseau détecte votre présence et lance le sous programme. Chacun de ces éléments a un niveau de sécurité propre variant de 1 à 6 et qui influe directement sur le temps nécessaire à sa prise contrôle et le risque de détection de la manœuvre. Et il faut savoir que ce niveau augmente si le sous-programme passe avant vous. Il y a plusieurs types d'éléments entre vous et votre objectif : il y a certes les points de contrôle de base, mais il y a aussi des interfaces de programmation qui nous permettent de ralentir le sous-programme ou de baisser le niveau des éléments adjacents, facilitant ainsi notre progression. Et en plus de ça, il y a les banques de données qui apportent divers bonus comme un supplément d'expérience, des crédits aux joueurs qui prennent la peine de s'y attarder. Pour vous faciliter la tâche, vous avez la possibilité d'utiliser des virus : atomiser et arrêter. Le premier sert à prendre instantanément le contrôle d'un élément sans courir le risque de se faire détecter alors que le second stoppe la progression du sous-programme pendant un court instant. Mais à quoi sert le piratage dans le jeu, me demanderez vous ? Et bien il a diverses utilités comme permettre l'ouverture d'une porte ou la désactivation de systèmes de sécurité. Mieux : grâce à ça, vous pourrez retourner les tourelles de sécurité et certains robots contre vos ennemis

« Vous ne cherchez pas ces droïdes. » Obiwan Kenobi

Même si elles sont moins présentes dans le jeu, les interactions sociales ont une place importante ici, que ce soit pour trouver des quêtes secondaires, même si ce sont elles qui vous trouvent la plupart du temps, ou obtenir quelque chose d'un PNJ, vous n'avez pas le choix, il faudra vous montrer sociable et même souvent faire preuve d'une certaine perspicacité pour anticiper les réactions de votre interlocuteur. On a d'ailleurs droit à quelques joutes verbales de haut niveau durant lesquelles on a vraiment l'impression de diriger la conversation et pas simplement de choisir entre différentes options alors qu'au fond, c'est exactement ce qu'on est en train de faire. De plus, on n'est pas dans un L.A. Noire où on est grillé à la moindre erreur ; si vous vous trompez ici, vous pourrez toujours tenter de rattraper le coup, ce qui donne à ces conversations un air de duel franchement sympa, voire carrément captivant.
Et si vous êtes nul en relations humaines, ne vous inquiétez pas, ils ont pensé à tout chez Sarif Industries, vous n'aurez qu'à vous procurer l'amplificateur social. Ce dernier analyse la personnalité de votre interlocuteur et le classe suivant trois profils types : alpha, bêta et oméga. A vous ensuite de choisir l'option qui convient le mieux suivant le profil détecté. Mais attention, le profil de du personnage en question varie en fonction de son état psychologique, si bien qu'il pourra passer dans les trois profils lors d'une même réplique. A vous alors de bien scruter le diagramme en haut à gauche de l'écran pour savoir quel est l'état dominant de votre interlocuteur.

Augmente moi ça

Constituant véritablement le cœur du jeu, les augmentations tiennent une place prépondérante dans le titre, pouvant en modifier le gameplay de façon radicale suivant les choix que vous aurez fait dans leur acquisition. En effet, quelqu'un qui aime l'action préfèrera augmenter sa résistance aux dégâts, ses bras pour compenser le recul des armes ou acquérir le système typhoon qui permet de balancer des explosifs dans un rayon de 360° pour éliminer ses adversaires. Mais quelqu'un qui préfère l'infiltration augmentera en priorité ses yeux pour obtenir plus d'informations tactiques comme la distance à laquelle se propage le bruit qu'il fait en se déplaçant ou le champ de vision de ses ennemis. Il aura également la possibilité d'améliorer directement sa furtivité en obtenant la capacité de devenir invisible ou de courir en silence. Et ce ne sont là que quelques exemples, il y a au total une cinquantaine d'augmentations réparties en 21 catégories. A vous de choisir, mais attention, si il est possible d'obtenir une grande partie des augmentations dans le jeu, il ne l'est pas de toutes les avoir. Et bien les choisir est primordial car certaines seront indispensables pour emprunter des passages en particulier. Pour exemple, une augmentation des poumons sera indispensable pour traverser une pièce remplie de gaz toxique. L'activation d'une augmentation se fait en dépensant des points de dynamisation qui s'obtiennent en accumulant de l'expérience ou en trouvant (ou achetant) des kits de dynamisation.
Mais Jensen n'est pas le seul à pouvoir se faire augmenter la face, vos armes sont aussi de la partie. Vous pouvez améliorer différentes de leurs caractéristiques comme la précision, la puissance, la cadence de tir, etc. Ces améliorations se font via des kits dédiés que vous trouverez tout au long de votre aventure et qu'il faudra combiner avec l'arme de votre choix via l'inventaire.

Concernant le Director's Cut

Avec l'intégration de tous les DLC sortis après le jeu, cette édition Director's Cut dispose déjà d'un sérieux atout par rapport au jeu original, Le Chainon Manquant trouvant enfin sa place dans l'histoire principale. Et c'est cette même extension qui bénéficie des améliorations graphiques promises. Mieux fini qu'au moment de sa sortie, l'add-on est désormais techniquement à niveau. Cependant, dans l'ensemble, le jeu n'a pas subi de lifting vraiment marquant. Et si la technique était déjà vieillissante à l'époque, elle est aujourd'hui carrément à l'ouest. Encore une fois, la direction artistique sauve le titre à ce niveau-là. Nous avons également pu constater l'apparition d'un bug franchement gênant sur la version WiiU à partir de laquelle a été faite le test : l'absence de marquage dans les lunettes de visée pour le fusil tranquilisant et le fusil de sniper. Franchement gênant à moyenne portée, ce problème interdit l'utilisation de ces armes à longue portée, alors qu'elles sont faites pour cela à la base. De plus, certains ralentissements ont fait leur apparition. Ils sont rares, mais prononcés.
Un guide stratégique et des commentaires audios viennent également compléter cette version. Malheureusement, ils sont entièrement en anglais, ce qui en privera les anglophobes. C'est particulièrement dommage pour les commentaires audios qui sont très intéressants.
Le gros point noir du jeu initial était les combats de boss, qui imposaient l'approche bourrine. Ils constituaient de fait une vraie corvée pour les joueurs affectionnant l'infiltration. Ils ont ici été revus pour offrir plus de possibilités. Il est désormais possible d'utiliser le piratage, pour retourner des tourelles ou des robots contre nos adversaires, ou d'interagir avec l'environnement, afin de répandre du gaz dans une zone par exemple. Cependant, la situation de base reste la même. Du coup, le joueur se retrouve à devoir effectuer ces actions avec un boss qui le traque sans relâche. Ce qui rend l'approche furtive très ardue, voire franchement rébarbative contre Fedora. L'effort est louable, et les combats sont effectivement plus intéressants, mais ils sont encore loin d'être parfaits.
Les ennemis de base aussi ont subi quelques modifications, au niveau de leur I.A. cette fois-ci. Ils nous ont semblé globalement légèrement plus réactifs, mais la différence la plus flagrante se situe au niveau de leur réaction lorsqu'ils trouvent un de leur camarade à terre. Ils lancent une alerte avant d'aller voir comment il va, avec des renforts. Contrairement à la première version du titre, il n'est donc pas possible de nettoyer une salle en s'attaquant aux soldats qui viennent naïvement réveiller leur potes. L'air de rien, ce petit changement force le joueur à se montrer plus créatif et rusé.
Au final, cette Director's Cut ne propose pas un gain qualitatif énorme par rapport à la version de 2011. Mais il faut bien reconnaître que cette dernière avait placé la barre très haut. La présence de tous les DLC en fait cependant une bonne affaire pour ceux qui seraient passés à côté. Pour les autres, à moins d'être un gros fan, l'achat est loin d'être indispensable.
06 novembre 2013 à 14h10

Par

Points positifs

  • Un excellent jeu sur WiiU...
  • Des combats de boss retravaillés...
  • Les commentaires audios...
  • Tous les DLC inclus.
  • L'exploitation du gamepad
  • Et toutes les qualités du jeu original

Points négatifs

  • ... Mais avec 2 ans de retard.
  • ... Mais encore largement perfectibles.
  • ... Mais uniquement en anglais.
  • Que s'est-il passé avec les lunettes de visée ?

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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