Preview : Hitman : Absolution - Xbox 360

Hitman : Absolution - Xbox 360

Hitman : Absolution - Xbox 360

Genre : Action/infiltration

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L’Agent 47 signe son grand retour. Depuis le rachat d’Eidos par Square Enix, Hitman Absolution est le premier volet de la série. Le géant nippon est attendu au tournant par une poignée de fan qui ne veulent pas qu’on bafoue leur crane d’œuf préféré. Et ils ne seront pas déçus car les choses prennent une tournure tout à fait intéressante.
C’est dans une petite salle obscure et sombre de Square Enix qu’on va avoir le droit de voir un petit bout de gameplay du prochain volet de Hitman, qui s’annonce juste explosif. Les développeurs prennent le soin de nous avertir qu’il s’agit d’une version encore peu avancée, qu’ils ne sont nulle part et tout mais je m’en fous, je veux pas savoir, je veux juste voir le jeu tourner et je veux contempler. Faites moi rêver, bordel !

C’est chose faite.

Pour rêver, je rêvais. Ou tout du moins, c’est ce que je croyais. Le jeu commence avec notre très cher Agent 47 coincé dans une bibliothèque, rempli de flics qui sont à sa recherche. Il doit trouver un moyen de s’en échapper, sans se faire repérer. Ou du moins, pas tout de suite. Entre deux phases, les développeurs nous assurent qu’ils ont absolument tenu à garder l’essence et la richesse de ce qui faisait de Hitman un jeu unique. Et on les comprend. Ils ont surtout intérêt à respecter la série au mieux s’ils ne veulent pas une horde de fans à leurs trousses.
Cette bibliothèque fait penser aussitôt à Batman : Arkham Asylum, étrangement. Des flics qui causent de tout et de n’importe quoi, en faisant semblant de couvrir le périmètre. Notre Agent, toujours en costume noir et cravate rouge, ne panique à aucun moment. Il se cache dans les zones d’ombres, derrière des bureaux, des livres, afin de ne pas être vu par la police, manifestement plus intéressée par un débat sur les calories du donut que par la traque d’une personne. Qu’importe, notre Agent fait sont chemin en contournant les ennemis, les assommant lorsqu’ils sont isolés et en piquant des objets parsemés ici ou là pour faciliter les exécutions. Le HUD est pour l’instant très sobre et on aimerait bien qu’il reste ainsi. Lorsqu’une interaction avec l’environnement est possible, une simple inscription apparaît en bas de l’écran, avec le bouton adéquat. Lorsqu’un ennemi commence à vous repérer, ou du moins aperçoit votre silhouette, un demi-cercle se forme. Celui-ci se tend si vous ne réagissez pas ou si vous laissez votre ennemi vous dévisager. Simple, clair. Inutile de stresser, en se disant qu’on peut être repéré dans le dos. S’il n’y a pas de demi-cercle, c’est que tout va bien. Notre Agent possède une nouvelle arme qui lui sera vraiment utile, l’instinct. A la manière de la vision d’aigle d’Assassin’s Creed (décidément ! Voir notre preview de Tomb Raider, chez le même éditeur), vous pouvez apercevoir la silhouette de vos ennemis à travers les murs et la direction qu’ils empruntent. Vous avez alors la possibilité de les prendre par surprise ou de les éviter, c’est selon.

Après ce zigzag à travers la bibliothèque, place à l’action. Notre cher Agent 47 n’a plus trop de solution. Une dizaine de flics sont postés non loin de la sortie, et le seul moyen de s’en sortir, c’est de prendre un bouclier humain. Qu’à cela ne tienne, aussitôt dit, aussitôt fait. La police n’est pas en mesure de négocier, ils suivent notre Agent, l’arme au poing, mais ne peuvent tirer de peur de tirer sur leur collègue. Ce dernier d’ailleurs a déjà fait couler toute sa bière dans son pantalon et s’excuse platement auprès de ses collègues et nous prie de le garder en vie. Allez, on est dans un bon jour, on va simplement l’assommer puis on s’échappe par le toit. Après une phase de toit où un hélico nous tire dessus sans réussir à nous toucher même pas une fois (alors que des pigeons se font déplumer…), nous amorçons une autre partie de gameplay que j’ai bien aimé, le déguisement.

Dans l’œil du cyclone

Un policier posté sur le toit fait sagement la ronde. L’hélico lui dit d’aller faire un tour car ils savent que l’Agent 47 n’est pas très loin. Mais ils ne se rendent pas forcément compte que c’est plutôt suicidaire d’envoyer un seul policier à sa trousse. Il va vite se retrouver nu. Notre très vaillant Agent troque son costume Hugo Boss contre un uniforme de policier britannique qui lui va bien d’ailleurs. Il descend les étages où il croise beaucoup d’autres policiers mais tous le prennent pour son collègue et vaquent à leurs occupations. Tous ? Non ! Certains officiers n’hésiteront pas à vous dévisager. On assiste alors à un ralenti plutôt réussi où l’Agent 47 remet bien son chapeau devant les yeux pour cacher son visage. Ce petit effet de rien du tout ajoute une putain d’immersion.
Prévu sur PC, PS3 et Xbox 360 pour Janvier 2012 au moins, ce retour aux sources de Hitman Absolution fait du bien. Ce que Square Enix nous a montré à l’E3 2011 est rassurant d’une part, puisque toute l’essence de la série semble préservée. Mais surtout, le jeu nous a bluffé. En une demi heure de démo, on a eu les yeux scotchés sur l’écran, car on tient là un superbe TPS. Il ne reste plus aux développeurs qu’à continuer leur travail en suivant cette direction et il y a des chances qu’on ait l’un des jeux de l’année 2012.
08 juin 2011 à 18h24

Par Poil de Carotte

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