Test : Midnight Club : Los Angeles - Xbox 360

Midnight Club : Los Angeles - Xbox 360
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Take 2 Interactive dévoile son petit dernier : Midnight Club Los Angeles. Vous l'aurez compris, c'est donc sur la côte ouest que se déroule le quatrième épisode de la série Midnight Club. Après GTA IV et sa très réussie réalisation de New York, c'est sur la cité des Anges, autre ville mythique, que les développeurs de Rockstar Games ont jeté leur dévolu. Bien décidé à jouer dans la cour des grands jeux de course tuning, Midnight Club parviendra-t-il à détrôner les maîtres en la matière que sont Electronic Arts avec la saga Need For Speed ? Accrochez-vous, direction la côte pacifique des Etats-Unis...
Des virages en épingle de Mulholland Drive aux boulevards de Santa Monica en passant par Venice Beach ou encore Hollywood Hills, c'est une réalisation très fidèle de la mégalopole californienne que nous présente Midnight Club. Les circuits des précédents titres de la saga se déroulaient çà et là, dans des villes uniquement reconnaissables par leur nom. Désormais plus besoin de faire 10 heures d'avion pour visiter LA, il vous suffit d'allumer votre console et de monter à l'intérieur de superbe bolides old school ou dernier cri tels que la Saleen S7, Lamborghini Gallardo Roadster ou encore la Ducati 999R (les motos étant elles aussi de la partie). Le moteur graphique utilisé étant le même que celui développé pour GTA IV, attendez-vous à avoir une modélisation réussie de la cité des Anges !

Le west coast style

C'est dans la peau d'un jeune pilote fraîchement débarqué dans la ville californienne que l'histoire commence. Le rookie va devoir faire ses preuves avant de tester les merveilleux bolides qu'offre le jeu puisque il faut choisir entre 3 épaves : une Sirocco 1988, une Golf II GTI ou une Nissan 240 SX de 1998. Dès les premiers tours de roues, toute la map est accessible. On peut alors commencer à se forger une réputation en faisant les premiers "runs". Le mot d'ordre de Midnight Club est "liberté"... car si dès le départ l'accès aux rues de LA n'est pas limité, il en est de même pour l'avancement de votre carrière. Victoire ou défaite, inutile de recommencer les courses perdues, la progression est continue et vous montez dans la hiérarchie des pilotes plus ou moins vite suivant vos résultats. Guidé nuit et jour par un GPS, le choix des courses se fait en fonction de leur niveau (vert, jaune, orange et rouge pour les meilleurs). Mais attention, plus vous devenez affuté, plus redoutables deviennent vos adversaires !

Des courses urbaines déchainées

La multiplicité des épreuves est importante même si le but est toujours le même, à savoir passer des checkpoints symbolisés par des colonnes de fumée jaune pour finir sur une colonne de couleur rouge. Les pilotes s'affrontent lors de courses classiques (départ, trajet défini puis arrivée), "time trial" (contre la montre), "Highway races" (courses rapide sur le périph'), "Red Light Races" (trajet non défini permettant d'utiliser toutes les ficelles de la carte) et "Duel" pour gagner la voiture de l'adversaire. Les moments forts sont là et les infractions commises à 300 km/h dans les rues de LA auront le don d'exciter les flics qui pour une fois sont plutôt coriaces. Les "Hot pursuits" sont donc un bon passe temps au même titre que celles de GTA, les étoiles en moins...

Et le tuning dans tout ça ?

Comme tout bon jeu de tuning, Midnight Club LA dispose d'un atelier mécanique et accessoires riche. Du chassis au moteur en passant par la petite loupiote du tableau de bord, tout est customisable. Les plus maniaques pourront choisir parmi les couleurs illimitées, leur bordure de compteur ou leur couture de siège ! Le pilotage depuis une vue intérieure réaliste ou depuis les quatre caméras extérieures permettra d'apprécier le tout.

De l'arcade avec un grand "A"

Si les modélisations des véhicules sont une assez bonne surprise, il n'en est pas de même pour les interactions avec l'environnement. Les développeurs de Rockstar ne se sont pas foulés : les déformations sont quasi nulles, impossible de percuter le moindre passant et ce n'est pas un choc frontal avec un palmier ou une autre voiture qui va vous arrêter. Bref, de la pure arcade... Normal pour un Midnight Club mais les ressemblances troublantes avec GTA IV incitent parfois à un carnage... en vain ! L'ambiance du jeu reste vivante grâce à un trafic plus ou moins dense selon les quartiers et l'heure de la journée. Les temps de chargement sont bien gérés. La bande son est correcte et semble elle aussi venir de son aîné GTA. Notons la possibilité d'éditer ses propres courses. Cette fonction s'avère toutefois inutile au vu de la multitude de courses proposées. Enfin le multijoueur est complet et dynamique, les variantes de courses et power-up (invisibilité, direction inversée) permettent de se mesurer à 15 joueurs maximum (le trafic des rues de LA étant alors supprimé)
Midnight Club est donc un pur jeu d'arcade. Le manque d'innovation est rattrapé par la bonne réalisation graphique et le superbe travail qui a été fait pour reconstituer Los Angeles. La prise en main immédiate, la diversité et le dynamisme des courses en font un bon défouloir. Les amoureux du genre seront ravis notamment avec le mode multijoueur. Ce dernier opus de la saga est globalement réussi et devient un sérieux représentant pour les jeux de son genre.
11 novembre 2008 à 16h36

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Points positifs

  • Prise en main immédiate
  • Une cité des Anges réussie
  • Le mode en ligne
  • Le tuning varié et complet
  • Les chaudes poursuites avec la police
  • Editeur de courses

Points négatifs

  • Scénario basique
  • Motos peu présentes et peu maniables
  • Dommages peu convaincants
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