Preview : Street Fighter IV - Xbox 360

Street Fighter IV - Xbox 360
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Et oui, nous avons pu mettre la main sur Street Fighter IV, le prochain bijou de Capcom, et quand je dis bijou, ne pensez pas à une petite bague en toc qui sort de chez votre revendeur de camelote habituel, mais plutôt à un bon gros collier bling-bling qui pèse un âne mort et qui nécessite sept heures par jour de musculation au trapèze pour en supporter le poids. Comme vous le comprenez, c’est une vraie petite bombe qui nous attend pour l’année prochaine. Concernant les versions testées, nous avons mis la patte sur des bornes d’arcades et des versions 360. Voyons ça un peu plus en détails.
A peine le temps de se poser devant la borne que l’on nous demande déjà de choisir notre perso. Premiers instants, première fausse manip’ et me voilà aux commandes du « pti frenchy », à savoir Abel. « 1 2 3 Fight », les premiers coups envoient du lourd. C’est un costaud ce blondinet, mais bien qu’il soit assez large d’épaules, il est tout de même assez rapide et ne joue pas vraiment dans la même catégorie que Zangief ou Honda. Ce d’jeunes est donc une sorte d’hybride qui aime les prises, les projections et balancer des coups de pieds dans la gueule de ses camarades de jeu. Un petit round d’échauffement suffit à prendre le jeu en main. Très intuitif, nous revenons réellement sur les bases de la série avec ce quatrième épisode. Quart de tour arrière et kick ou double quart de tour avant et punch, c’est comme le violoncelle à 3 têtes, ça ne s’oublie pas. La prise en main est réellement aisée, le joystick et les 6 boutons ne vous tromperont jamais, ce sont des amis fidèles. On peut en dire tout autant sur les personnages, mais les nouveaux nous ont tout de même réservé quelques surprises, parfois bonnes, parfois mauvaises, que ce soit tant sur le plan technique que sur le plan graphique. (Ouais je sais c’est de la baston, mais qui aime se battre avec un tas de pixels immondes ? hein, sérieusement !)

Ready ? Fight !

Pour ce qui est du combat lui-même, l’action est très fluide et bien que quelques séquences cassent un petit peu le rythme, l’ensemble reste très correct. Vous trouverez toujours quelques joueurs insatisfaits par un manque de précision ou d’on ne sait quoi d’autre, mais ne vous y fiez pas, c’est avant tout un titre pour se défouler et se mettre sur la gueule entre potes, donc sans prise de tête, si ce n’est pour une projection… Pour ceux qui aiment tout de même les détails, il est vrai que le « passage en 3D » des corps ultra-méga-archi bodybuildés des combattants rend les touches un petit peu moins précises que dans les versions précédentes, mais cela ne gêne absolument pas. La modélisation y est certainement un peu pour quelque chose…
Certains combattants ont donc bénéficié d’une attention particulière, entre autres Rufus, le nouveau ricain qui, tout comme les boobs de Chun-Li, voit sa bedaine se balloter au moindre mouvement. Son style, qui ne ressemble au final pas à grand-chose si ce n’est un gros tas qui s’assoie toutes les cinq secondes et qui tend les deux jambes lorsqu’il frappe pour avoir plus de chances de toucher sa cible. Chun-Li, quant à elle, a été modélisée sur une base Autrichienne avec un tour de taille d’enfant de 8 ans. Comprenez ici des seins énormes mais surtout des cuisses énormes ! Toujours aussi dynamique, elle envoie du pâté dans la gueule (ou les coucougnettes) de quiconque osera baisser sa garde. Les autres personnages n’ont pas vraiment à se plaindre non plus. Akuma est plus effrayant que jamais et a des Hadoken encore plus puissants visuellement parlant, Gouken, qui fait sa première apparition, a été doté d’un haut qui tend vers Hulk et d’un bas de Charlotte aux fraises. C’est vraiment choquant de voir les jambes qu’il se trimbale, mais ceci n’enlève rien à son efficacité, car bien qu’il soit un petit peu lent, il n’en est pas moins souple et puissant, ce qui fait de lui un autre combattant au style « spécial », qui prend un peu plus de temps que les autres à maîtriser mais qui, au fond, peut se révéler très dangereux.
Concernant Viper et El Fuerte, les deux autres nouveaux combattants que j’ai eu le loisir d’essayer, l’une, plutôt mince et élancée, est très sèche et très rapide, avec des coups qui font un peu moins mal mais qui peut en donner bien plus que certains, l’autre est juste… bizarre. On dit bien que le ridicule ne tue pas, mais bon, est-ce vraiment utile dans ce genre de situation ? La Lucha Libre, son style de combat, est vraiment particulière, il faut avoir ça dans le sang pour pouvoir l’apprécier à sa juste valeur, et bien que remarquablement efficace, que ce soit les prises ou la voltige, il y a vraiment un coup à prendre pour réussir à faire quelque chose de ce nouveau perso. Concernant tous les autres, vous retrouverez très rapidement tous vos réflexes et les sensations de puissance seront juste décuplées !

Bon, qu'est-ce qu'il reste en fin de compte ?

Aussi, si vous vous êtes un peu intéressé au titre ces derniers mois, vous avez certainement entendu beaucoup de critiques concernant l’apparition d’une barre de revanche. Cette dernière, qui faisait donc l’effet d’une attention particulière, peut se révéler effectivement très déstabilisante. Mise en place d’origine dans le but de permettre aux joueurs novices de pouvoir rivaliser avec les combattants chevronnés, cette dernière nécessite tout de même une certaine maîtrise du timing ou, à défaut, des notions de distance des attaques, car en cas de décalage, un joueur sachant sauter ou bien connaissant votre coup pourra vous esquiver sans grandes difficultés. En revanche, celle-ci risque d’être fatale lors des différents tournois et compétitions qui s’organiseront sur le jeu.
Enfin, avant de vous quitter, un petit mot par rapport à la version console qui était présentée ; tout pareil que le reste, mis à part un méchant temps de réaction lorsque le jeu est joué à la manette. Autant le pad arcade 360 permet un rendu plutôt correct et des combats fluides, autant la manette a un réel problème de réactivité et de maniabilité, le stick analogique étant complètement inapproprié, manquant cruellement de précision et le jeu à la croix est tout bonnement impossible, à part si vous avez une malformation de la main qui vous laisse écarter votre pouce à loisir. Bref, il y a encore du travail, mais nous avons tout de même confiance.
Pour conclure, je pense que nous pouvons dire que Street Fighter IV a de très beaux jours devant lui et que, bien qu’il ne soit prévu que pour l’année prochaine, il en met déjà plein la vue et saura contenter tous les types de joueurs, mis à part les maniaques accros de compets et de tournois en tous genres qui ne cherchent que la perfection absolue !
07 novembre 2008 à 21h00

Par Neji

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