Test : Bioshock 2 - Xbox 360

Bioshock 2 - Xbox 360
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Les développeurs de chez 2K Games nous avaient déjà plongés dans un univers sordide et fantasmagorique à la fois dans le premier opus. Aujourd’hui ils reviennent avec un Bioshock qui compte bien confirmer aux joueurs « Who’s Big Daddy ! ». Ce n’est pas sans une certaine nostalgie que l’on replonge donc dans l’aventure de Rapture 3 ans après avoir fait nos premiers pas dans cette cité engloutie. Venez suivre les pas de GameHope à travers les rues et les couloirs inondés de la ville qui est en train de détrôner Atlantide.
Poséidon n’a qu’à bien se tenir, un nouveau Big Daddy est dans la place. Quoi, vous n’êtes pas au courant ? Oui c’est vous. Dans ce deuxième opus, 2K Games a décidé de vous laisser prendre possession d’un des premiers Big Daddy de la création, autant dire que c’est un véritable cadeau qu’ils vous font là. Certes, vous êtes une antiquité rouillée, moisie par endroits et qui ne fleure pas spécialement bon, mais dans le fond, on sait tous que vous n’avez pas encore déposé les armes. Enfin, je dis tous mais il semblerait que ça ne soit pas réellement le cas puisque nombreux sont ceux qui essaieront de vous mettre sur la tronche. Allez, voyons ça d’un peu plus près.

Sur votre gauche, une magnifique flaque d’eau

Bienvenue à Rapture, si c’est votre première visite, vous serez enchanté de faire la rencontre des autochtones. Vous verrez, ils sont chaleureux et ne demandent qu’à vous faire de gros câlins. Bon, certains sont un petit peu farouches, mais il ne faut pas se laisser impressionner, c’est juste un genre qu’ils veulent se donner. Je dirais même mieux, c’est juste un genre que les habitants de Rapture se sont donné un peu involontairement, après qu’un savant fou (MOUAHAHAHAHA) a décidé de faire sombrer la ville, transformant par la même occasion ses habitants en monstres difformes et ultra-résistants. Andrew Ryan était dans la place dans le premier opus, aujourd’hui, vous repartez 10 ans après le début des premières mutations dans la peau d’un Protecteur, un Big Daddy qui s’appelle Delta. Bon, ce n’est pas réellement 10 ans après la fin du précédent volet puisque celui-ci nous mettait déjà en scène dans un univers métamorphosé, mais réellement 10 après les premières transformations. Ca y est, vous avez pigé le concept ? Allez, on continue.
En effet, vous n’êtes plus un humain de base mais bel et bien un Big Daddy, cette espèce de gros scaphandrier sur pattes qui ne demande qu’une chose à faire : protéger les « petites sœurs ». Celles-ci, du fait de leur « âge » et de leur condition de petites filles, sont forcément bien plus faibles que la moyenne des habitants. D’un côté, pas besoin d’être Einstein pour se douter qu’une petite fille ne peut pas rivaliser face à un homme… ou du moins ce qui semblait en être un mais qui, désormais, possède des pouvoirs bizarres (voir le paragraphe ci-dessous). Pour survivre, les petites sœurs ont besoin du fameux sérum qui a eu la bonne idée de transformer les habitants en monstres, j’ai nommé l’Adam. Elles le boivent comme du petit lait, mais bien évidemment, celui-ci attise la convoitise du voisinage, à vous donc de protéger votre chère amie afin qu’elle n’ait pas de problème pendant sa pause biberon. Ces phases de protection font partie intégrante du gameplay et, alors que vous êtes dans une cité engloutie, vous devrez utiliser tout ce que vous pourrez dans vos alentours pour assurer la sécurité de la ptiote, des pièges aux outils de surveillance. Le tout étant animé par des mini-jeux, vous vous casserez très souvent la tête pour savoir comment assurer la survie de votre petite sœur de la meilleure façon qui soit.

Tu veux voir mon gros gourdin ?

Bien évidemment, malgré tous vos efforts, il arrivera bien un moment où vous devrez croiser le fer avec son assaillant. Autant dire que M. Big Daddy ne fait pas dans la dentelle et entre la fameuse foreuse contre laquelle vous avez tant lutté dans le premier opus et le pistolet à rivet, ce sera un retour aux prémices de l’équipement auquel vous aurez droit. Rassurez-vous, le tout évoluera de façon constante jusqu’à vous laisser vous amuser avec un joli lance-roquette et d’autres bijoux du genre. Seulement, comme vous le savez peut-être (ou-pas), tout votre attirail sera accompagné de « pouvoirs magiques », les plasmides. Ceux-ci se manipuleront désormais en même temps que les armes. Si dans le premier opus c’était soit l’un, soit l’autre, les développeurs ont décidé ici de nous laisser nous amuser avec les deux à la fois.
La prise en main requiert un petit temps d’adaptation mais on s’y fait rapidement. Ca devient finalement un pur bonheur de pouvoir contrôler ses ennemis tout en leur bourrant le mou avec ce qui vous tombe sous la main. Enfin, sachez que tout ce que vous possèderez pourra être amélioré. Les bornes d’évolution du premier épisode sont de retour et offrent encore plus de possibilités. Autant les armes que les plasmides, tout sera susceptible de subir diverses modifications et améliorations. En ce qui concerne les plasmides, la principale amélioration que l’on peut noter est l’arrivée des insectes. Une fois l’ennemi « contaminé » et rongé de l’intérieur, celui-ci reste à terre jusqu’à ce qu’un autre passe à côté de lui et se fasse ronger à son tour sans qu’il ait le temps de dire « flûchtre much une putain de nyctalope ! » C’est donc avec grand plaisir que l’on s’adonnera aux joies du massacre de masse, surtout que dans cet opus, les combats sont beaucoup plus fréquents que dans le précédent.

Et sur votre droite, une chose qui ressemble curieusement à mon oncle

En effet, les têtes pensantes de 2K Games ont réfléchi dans le sens de leur porte-monnaie et de la majorité des joueurs, ce qui les a poussés à augmenter significativement le nombre d’affrontements dans le jeu. Cependant, plus de combats ne veut pas forcément dire moins d’exploration ; au contraire, le côté "je me balade à Petzouille les Oies pour essayer de trouver « un truc » qui pourra me servir" est toujours bel et bien présent. La seule différence est que désormais, chaque environnement aura son lot de vilains et que vous devrez redoubler d’efforts pour en venir à bout. Je dis ça parce qu’autant vous aurez vos armes et vos pasmides, autant votre façon de vous en servir aura également une influence sur votre partie. Les différents types de munitions peuvent être très pratiques tout en vous desservant à la fois.
De plus, vous pourrez la jouer fine en prenant le temps de viser et en utilisant vos armes à bon escient, tout comme vous pourrez foncer dans le tas à coup de foreuse pour tenter de vous frayer un chemin à travers des amas d’entrailles. J’ai envie de dire, chacun son trip.
De notre côté, on est parti sur la voie de Thor, à fond dans le bouzin ! Enfin, tant qu’on parle de bourrin, autant ne pas mâcher nos mots pour la transition. Il est temps de parler des modes multijoueurs, nom d'une pipe baveuse !

A 1, c’est bien, à 10, c’est fantastique !

Bon, peut-être que je m’emballe un petit peu avec ce titre et que fantastique n’est pas vraiment le mot le plus approprié pour décrire le multijoueur de Bioshock 2, mais tout de même, il a de très bons côtés qui ne demandent qu’à être exploités. Ici, 2K Games a décidé d’adopter une formule simple et efficace. Entre la mêlée générale et le match à mort par équipe, le jeu ne se sert absolument pas du multi pour se démarquer. J’ai envie de dire qu’il n’en a pas réellement besoin étant donné l’aventure qu’il nous offre dans son mode solo, mais le choix des développeurs a été simple et sera à coup sûr payant. Le principal attrait du mode multi est le système d’expérience et d’évolution des armes.
Vous en débloquerez tout au long de votre progression et les ferez, ici aussi, évoluer afin de pouvoir vous équiper de la meilleure façon qui soit. Concernant les environnements, eux aussi sont simples et efficaces. Même s’ils ne transcendent pas d’originalité ou ne surprennent pas tous les joueurs habitués à l’environnement Bioshock, ils savent tout de même trouver leurs lots de rebondissements.. Ah oui, suis-je bête, j’allais oublier de vous préciser que vous jouerez des humains, sauf l’heureux élu qui tombera sur la seule et unique combinaison de Big Daddy cachée dans chaque map. Celui-ci se mettra facilement tous les autres à dos dès qu’il l’aura revêtue, mais que nenni, au diable les malins et les pleutres, A MORT LE ROI !
Bioshock 2 est un petit frère avec des allures de grand papa. C’est une suite qui, contrairement à beaucoup d’autres en ces temps d’abondance, vaut le coup d’être visitée. Que vous ayez joué à Bioshock premier du nom ou pas, vous serez immergés dans l’histoire dès les premiers instants et ne demanderez qu’une chose, qu’on vous laisse continuer. Dans des environnements macabres mais enchanteurs, vous avancerez et ferez évoluer votre personnage. Le côté action du jeu est très travaillé et on se plait à se dire qu’une âme de FPS émerge enfin de ce titre. De la balade, de l’exploration, le tout agrémenté de quelques explosions de bidasse sur un fond de sourire de fillette, que demander de plus ? Un titre à acheter les yeux fermés pour tout ceux qui n’ont pas peur du noir.
09 février 2010 à 00h21

Par

Points positifs

  • Plus d'action, moins de temps de latence
  • On incarne Big Daddy, c'te fantasme
  • Une aventure dans un univers toujours aussi prenant

Points négatifs

  • Certains déploreront les combats beaucoup plus fréquents
  • Le jeu peu faire peur... à c'qu'il parait

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