Test : Halo Reach - Xbox 360

Halo Reach - Xbox 360
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En tant que série phare de la console de Microsoft, Halo doit se montrer comme le jeu le plus représentatif de la puissance et de la qualité de sa console. Si la série a grandement contribué au succès de la Xbox, il faut avouer que son virage nouvelle génération ne s’est pas passé comme prévu, avec un Halo 3 et un Halo ODST relativement décevants et bien en dessous de ce à quoi on était en droit d’attendre. Seulement, Bungi a mis les bouchées doubles pour son dernier épisode, avant de laisser tomber la série. Comment se termine l’aventure ? Qu’est-ce que Bungie nous a réservé ? Est-on vraiment content que ça se termine ? Quand est-ce qu’on mange ? Toutes ces questions et bien plus encore seront analysées et décortiquées durant ce long voyage vers l’univers de Halo. Bienvenue dans Reach, soldat.
Il est temps d’en finir. Cela fait bien longtemps qu’on attendait un bon Halo, qui n’est pour ainsi dire presque jamais venu, ou alors par intermittence. Cette fois, vous avez droit à la fin de l’histoire. Ainsi, vous ne dirigerez pas un Master Chief, vous ne serez pas sur Halo, mais qu’importe, l’histoire est bien présente et bien haletante, tout au long de votre campagne solo. L’histoire se passe en 2552, vous faites partie d’un groupe d’élite, les Spartan, et vous êtes Six de la Noble Team. Votre but est d’enquêter sur les mystérieuses disparitions des colonies humaines sur Reach. Ce qui se présente comme une simple disparition tourne très rapidement au drame. On découvre très vite que les Covenants ne sont pas étrangers à ces disparitions et qu’ils sont en train d’envahir Reach, carrément. Etant en communication permanente avec vos coéquipiers, vous avez la possibilité de vous appuyer sur eux et d’être souvent à couvert, rendant ainsi le jeu un poil plus coopératif que ce qu’il avait pour habitude d’être. Histoire de pimenter les choses, vous avez également la possibilité de modifier la tronche de votre armure, ceci à des fins esthétiques uniquement, n’attendez pas des améliorations au niveau du gameplay. En revanche, vous aurez l’immense chance de pouvoir jouer avec votre héros personnalisé dans les parties multijoueurs.

Ah si j’étais Reach...

Apportez à manger, apportez à boire, ne pensez pas aller aux toilettes pendant quelques bonnes heures, car l’aventure de Halo : Reach est vraiment intense. Ca démarre très vite et vous n’aurez pas réellement le temps de souffler. Si le jeu comporte un peu de temps mort ici ou là, histoire que vous n’ayez pas non plus un point de côté, le jeu est relativement speed et vous n’avez pas le temps de vous ennuyer. Si vous buvez les paroles des scénaristes, le jeu va vous paraitre super court. Et il l’est car il est bouclé en 7-8h, grand max. Le gameplay reste un grand classique malgré tout, empruntant pas mal de phases de jeu à Modern Warfare ou Bad Company. Mais le tout reste très plaisant et très cohérent dans l’ensemble, et il faut avouer que de ce côté-là, on est plutôt rassuré. Les ennemis sont assez équilibrés en général et il faut savoir que dans certains champs de batailles, vous aurez bien du mal à venir à bout de certains coriaces. Vous avez, comme d’habitude, une pléthore d’armes à votre disposition, vous donnant ainsi la possibilité de buter vos ennemis avec n’importe quoi, à condition que vous ayez du skill.

Le skill, vous allez en avoir besoin, surtout en multi. Car oui, si la campagne solo ne comporte qu’une poignée d’heures, attendez vous à des nuits blanches pour le multi (c’est là que la bouffe et les boissons vont servir !). En plus d’avoir une communauté vaste qui ne lâche pas la manette une seule minute (vous le remarquerez très vite dans la rapidité de création de parties), vous avez surtout un gigantesque choix de modes multi. Pour commencer dans la joie et bonne humeur, vous avez le mode "Coop" qui permet d’effectuer des missions jusqu’à quatre en remplaçant l’IA par des vrais joueurs. Fun et difficulté au rendez-vous. Ensuite vient le mode "Invasion", où un groupe doit attaquer un point précis, pendant que l’autre groupe le défend. Si le point est gagné, de nouveaux points à récupérer apparaissent plus loin. Avis aux fins stratèges. Ensuite vient le mode "Firefight", où vous devrez vous défaire de vagues de plus en plus féroces d’ennemis. Enfin, il y a le mode "Chasseur de Têtes", où l’objectif consiste à vous balader avec la tête de votre ennemi sur un point donné.
S’ajoute à tout ça la palette habituelle des modes multi à la mode, à savoir du leveling, du crédit pour personnaliser votre héros et des stats, partout des stats, pour voir qui a la plus grosse.
Vous l’avez bien pigé, Halo : Reach est enfin le jeu Halo par excellence qu’on attendait depuis tout ce temps. Si Halo 3 et ODST nous ont permis d’assouvir un peu notre soif, il faut croire que ce dernier épisode de la série nous hydrate complètement. Réussi sur le plan scénaristique et une campagne solo riche en rebondissements et clins d’oeil, et durée de de vie compensée par les nombreux modes multi qui vous tendent les bras. A vous de sauter le pas, et d’opter pour l’un des meilleurs FPS de la Xbox 360.
05 octobre 2010 à 07h21

Par

Points positifs

  • Le scénario
  • Le gameplay
  • La bande-son

Points négatifs

  • La campagne un poil courte
  • Et un poil répétitive, aussi, par moments
  • Graphiquement à la traine

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