Preview : Fable III - Xbox 360

Fable III - Xbox 360
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Gentiment invités dans le tout nouveau loft Xbox 360 sur le Campus Microsoft d’Issy-les-Moulineaux, nous avons pu prendre en main Fable 3 pendant près de 3 heures (coïncidence, je ne crois pas), voici ce qu’il est en est ressorti. Avec une heure passée dans un taxi à faire une visite guidée des quartiers nord de Paris pour récupérer un certain Hajime qui n’a fait que dire de la merde pendant que nous débattions de l’identité nationale au pays des esquimaux avec Joker et le grand maître Microsoftien KJ, la journée était bien remplie.
Si on regarde un petit peu en arrière, on se souvient de ce que promettait LionHead dès le début de la saga Fable : une liberté maximum dans un jeu dont VOUS êtes le héros. On est censé se façonner des pieds à la tête en passant par les habits, les habitudes, l’environnement, les fréquentations et même les intentions. D’ailleurs, le « combat » entre le bien et le mal qui se joue dans le fort intérieur du héros ne repose que sur une seule et unique chose, là encore : vous. C’est donc avec plein de belles promesses dans les oreilles qu’on s’attend à pouvoir aller où bon nous semble et nous balader dans le grand domaine d’Albion pendant des heures durant sans rien pour nous barrer le chemin. Seulement jusqu’à présent, c’était ça le problème. En dehors de la quête principale, il n’y avait quasiment rien pour nous aiguiller ou bien nous motiver à continuer l’aventure. Voyons donc comment l’histoire et les personnages ont évolué dans ce troisième opus.

Il était une fois dans un pays… tout pourri

Ce jeu ne pourrait pas être un véritable Fable s’il ne se déroulait pas dans le très célèbre Albion. Contrée qui a vu passer des méchants, des gentils, des villes, des châteaux, des montagnes, des aventuriers, mais surtout, des héros. En effet, à chaque fois, il y avait un héros pour sauver le peuple et Fable 3 ne déroge pas à la règle. Le héros (oui, vous) devra mener à bien la rébellion contre le seigneur de l’Albion, Oscar. Ce dernier agit bizarrement depuis quelques temps et semble animé par une rage sans limite contre tout ce qui l’entoure, il est limite possédé. Votre rôle sera de mener à bien cette quête et trouver pourquoi le roi agit de la sorte puis enrayer ses plans machiavéliques. Vous serez aidé par deux compagnons qui vous soutiendront au péril de leur vie (ou presque) jusqu’à ce que vous atteignez votre but. Celui-ci sera également de trouver toujours plus d’alliés pour vous aider dans la rébellion qui est vraiment le cœur de l’histoire et qui sera votre point commun avec tout les personnages que vous rencontrerez.
Maintenant que vous savez de quoi l’histoire est constituée, essayons d’aller voir le jeu un peu plus en profondeur. Tout d’abord, visuellement. Certes, ce point est tout sauf exhaustif étant donné que ce n’est qu’une version preview que nous avons eu en main, mais c’est toujours bon de noter qu’à plusieurs mois de la sortie du jeu, le rendu graphique est déjà au dessus de ce que nous a offert le précédent épisode. Albion, toujours plus grand, toujours plus beau. Ses chemins verdoyants, ses montagnes rocheuses et enneigées ou bien son immense lac, et encore, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il y a encore toutes les grottes, cavernes et autres souterrains qui ne demandent qu’à être visités. Que ce soit dans la quête principale, les quêtes annexes ou en jeu libre, Albion a de nombreuses terres à nous faire visiter.

Mais moi je m’en fous, j’ai des biscottos

Mais commençons par le début du jeu. Tout d’abord, vous aurez un choix relativement important à faire dès le début du jeu. Voudrez-vous jouer un homme ou une femme ? Voici la toute première décision que vous devrez prendre dans Fable 3. Ce choix influera sur toute votre aventure, certainement sur la façon dont les PNJ vous verront ou vous parleront, mais nous n’avons pas eu le temps de vérifier tout ça. Concernant les choix, de même que dans Fable 2, vous pourrez être aimable, serviable et bon avec les passants et votre entourage, ou bien, au contraire, être vulgaire avec tout le monde, leur roter au visage et leur faire des coups de pute à tout va (ndlr : en tant que méchant, vous pouvez même vous torcher le cul avec les papiers officiels que vous tendent les gens. True story !). Evidemment, vos choix influeront d’une certaine façon sur le jeu même si la quête principale restera inchangée que vous soyez bon ou mauvais. C’est d’ailleurs un petit peu dommage de ne pas pouvoir choisir l’orientation de sa quête principale en fonction du côté vers lequel vous tournez.
Pour ceux qui connaissent la série, ils savent ce qui arrive à votre perso lorsqu’il fait trop de « mauvais choix », pour les autres, attendez-vous au pire. Si vous pensez pouvoir jouer le « bad guy » beau gosse, passez votre chemin. Le mal est représenté par une image hideuse et qui fait souffrir rien que de la regarder. Effectivement, ce système n’est absolument pas nouveau mais c’est quand même bon de le rappeler, au cas où certains auraient oublié qu’ils ne peuvent pas être méchants sans en subir les conséquences.

Une version 2.3 ?

Malgré tout ce que vous avez pu lire, Fable 3 ne se distingue de ses prédécesseurs que par un scénario dont les intentions diffèrent légèrement, bien plus sombre aussi et une qualité visuelle améliorée. Durant ces 3 heures de jeu, les nouveautés n’étaient pas au rendez-vous. On retrouve notre fidèle chien qui nous aide à trouver des trésors et des objets enfouis (il faut déterrer à l’aide d’une pelle (ndlr : soit dit en passant, cette pelle, le personnage doit la cacher dans son cul parce qu’elle n’est jamais visible en dehors de ces moments)), certains personnages connus, les armes de mêlée (marteau, épée,…) et de jet (pistolet, fusil,…), les magies du précédent opus (ralentissement du temps, choc, feu,…), les loups, les brigands, les évolutions visibles de votre personnage et matériel, des boss qui ne nécessitent qu’une esquive et une attaque, et tout un tas d’autres choses encore.
Comprenez-le, vous jouerez à Fable 3 soit parce que vous ne connaissez pas la série, soit parce que vous êtes un véritable fan. Ceux qui s’attendent à un système entièrement revu, passez votre chemin, ou sinon lisez les lignes qui suivent pour voir si ce qui s’annonce vous semble suffisant. Oui, malgré tout ce qui vient d’être dit, il y a quand même quelque chose de nouveau. Le principal ajout s’appelle la Route du Destin. Cette route représente votre évolution dans la quête. Elle est parsemée de portails que vous ne pourrez pas ouvrir avant d’avoir acquis un certain nombre de points d’expérience (XP). C’est sur cette route également que vous ferez évoluer votre personnage, son équipement, ses pouvoirs et ses aptitudes. Il faudra donc utiliser votre XP à bon escient pour ne pas vous retrouver bloqué et devoir accomplir des tâches à la con juste dans l’espoir d’avancer. Car oui, l’XP ne se récupère pas uniquement en tuant des loups et des squelettes, vous gagnerez des points en discutant avec des gens, en travaillant, et en réalisant diverses actions dans ce genre.

Last but not least

Voila, vous savez à peu près de quoi il en retourne maintenant. Il est temps de nous lâcher et de balancer ce qui nous a vraiment marqué. Dans ces 3 heures de jeu, et là c’est un vrai bon gros #WTF (!), ce qui m’a réellement choqué : les voix. Certes cette version n’est pas finie, mais j’espère fortement qu’il sera possible de choisir la langue des dialogues dans les options du début parce que la VF pue à mort. Ouais, bon, je dis pue à mort, mais c’est encore un peu faible par rapport à ce à quoi on a été confronté. Dans un autre registre, j’ai été choqué par le manque de crédibilité qu’offrent certains passages. Par exemple, j’ai semé une meute entière de loups… en courant. S’ils m’avaient dit que je jouerais Usain Bolt, je me serais préparé différemment. En revanche, la gestion de la physique est magique. Bon, ils nous y avaient habitué dans Fable 2, mais entre les plongeons, les sauts et la nage, Alain Bernard et Superman peuvent aller se rhabiller, ils ne font pas le poids. C’est ce genre de détails qui me fait penser que le jeu vidéo est vraiment un monde dans lequel tout est permis… et en plus on aime ça !
Et voila, on est arrivé au bout des 3 heures de jeu et l’avis est plutôt mitigé. Entre une histoire qui nous tient à cœur et un jeu qui nous offre plus de points communs avec son prédécesseur que de nouveautés, il est dur de se dire si on l’aime ou si on le déteste. Les fans s’y retrouveront et les néophytes pourront y découvrir un univers riche et, espérons-le, une histoire plus longue que celle de Fable 2. Au final, cette preview nous offre un jeu bien, nous dévoile l’intrigue et la façon dont on va devoir la gérer, mais ne nous dit pas vraiment si on va kiffer ou non la version finale.
06 octobre 2010 à 12h45

Par Neji

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