Kinect, c’est bien. Kinect c’est encore mieux quand on a des bonnes idées à faire avec. Kinect c’est encore mieux quand y a un super univers derrière. Alors, forcément, tout est réuni pour faire de ce Disneyland Adventures un très bon jeu. Développé par Frontier, à qui l’on doit le dernier RollerCoaster Tycoon, on pouvait s’attendre à un jeu dans les manèges du parc à thèmes de Disney. Point. Si l’on peut effectivement se balader dans les allées du Magic Kingdom (qui a l’avantage d’être similaire dans le monde entier et donc, on se croit à celui le plus proche de chez soi), on en peut malheureusement pas prendre virtuellement place à bord de Space Mountain, de la Maison Hantée ou encore de ce putain de gros machin tout au fond d’Eurodisney, avec les poupées qui chantent et qui nous prennent la tête pendant des heures avec cette musique de tarés.
Là, j'ai pas d'idées pour les intertitres
Je m’égare. Prenons la bonne idée : se balader dans le parc comme en vrai. En tendant les bras. Tirer un peu son bras vers la droite ou la gauche permet d’avancer en se déplaçant. On pourrait prendre croire qu’il faille marcher devant son écran et se tourner dans un sens ou dans l’autre pour se mouvoir. On peut aussi faire signe aux personnages qu’on rencontre, comme Daisy, Dingo ou Mickey, afin de réaliser tout un tas d’interactions inutiles comme dire bonjour, faire signer un autographe ou faire un gros câlin. Toutes les mêmes, mais c’est quand même rigolo. Mais OUI, ça sert à rien. En même temps, le gamin de 10 ans qui va avoir l’impression de voir ses idoles sur votre 16/9e, il dira rien. Et pis, il est si sympa d’entendre des thèmes musicaux de Disney, de tailler le bout de gras avec les personnages de notre enfance. Enfin, des types grassouillets à l’interieur de costumes de nos héros. Le Père Noel n’existe pas, Kevin.
Et là, toujours pas en fait...
La bonne idée, par contre, n’est qu’une bonne idée sans trop d’évolutions. Frontier ne nous permet que de réaliser des quêtes simples, comme rejoindre un endroit pour donner un objet, puis rejoindre un autre endroit pour rendre un autre objet, et enfin se rendre à un point C pour tester un manège. Les manèges justement, sont des sortes de minis-jeux qui reprennent globalement les ambiances des vraies attractions. Toujours, bien sûr, en utilisant l’interaction de Kinect. Simple, voire simpliste, cette liste de jeux ne plairait, là encore, qu’aux enfants peu exigeants. Pas la peine d’y trouver une alternative aux Lapins Crétins ici. Encore que… De nouveau, la répétition des quêtes et des jeux peut faire grincer des dents.
Zut, j'en avais une bien bonne là, mais je l'ai oubliée
Très joli et très fidèle, ce jeu a tout de même un défaut de taille : une jouabilité qui crève. Passer 20 minutes dans un mini-jeu où il faut tendre son bras pour diriger un vaisseau, ça peut tuer un homme. Je me suis claqué l’avant-bras avec leurs conneries. De plus, les mouvements sont bien souvent ignorés par le Kinect, qui n’est pas l’exemple de la fiabilité de la reconnaissance, en temps normal, mais qui est encore plus flou dans ce jeu.