Preview : Saint Seiya, Les Chevaliers du Zodiaque : La Bataille du Sanctuaire - Xbox 360

Saint Seiya, Les Chevaliers du Zodiaque : La Bataille du Sanctuaire - Xbox 360
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On ne peut pas dire le contraire, Saint Seiya est une des séries les plus connues dans l’univers de l’animation japonaise et des mangas. Surtout pour ceux qui sont de la génération 80. Si vous leur parlez de Saint Seiya, une flamme va s’allumer dans leurs yeux et ils pourront vous parler de cette série pendant 1000 jours et 1000 nuits consécutives. Après un jeu de combat très moyen, surtout fait pour les fans, qu’en est-il de ce Beat’em all façon Musô ? Le studio Dimps a-t-il réussi à élever le niveau?
L’histoire est très simple. Elle se calque sur celle du Manga. Seiya et ses compagnons doivent, pour sauver la princesse Athena, franchir les douze maisons des chevaliers d’or. Classique. On pourrait déjà penser que ce titre ne s’adresse qu’aux fans qui souhaiteraient revivre les aventures de leurs héros favoris. Chaque partie de l’histoire se déroule en deux temps. Une partie "couloir" qui fait penser à un Musô mais en version simplifiée car pas de cartes à disposition du joueur, pas de stratégie à mettre en place et une caméra fixe qui nous empêche de revenir sur nos pas. Il suffit juste de venir à bout de tous les ennemis présents pour que le couloir se débloque et que l’on puisse ainsi continuer à progresser. Ensuite il y a une partie Boss qui met en scène les différents combats entre les chevaliers de bronze et les chevaliers d’or. Ce sont les parties les plus scénarisées. Ce sont également les parties les plus excitantes du jeu. Les parties "couloir" que nous avons pu essayer étaient très répétitives et peu intéressantes. Au contraire, le Boss auquel nous avons pu nous essayer, le chevalier d'or du taureau, était très prenant, et très intéressant à faire.

Seiyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Tu es beau

Graphiquement le jeu fait du bien. C’est du beau Cell Shading. On a l’impression de voir le dessin animé ce qui renforce l’immersion. Après, Musô-like oblige, les adversaires rencontrés sont tous des clones. Ce n’est pas très dérangeant mais un effort aurait pu être fait de ce côté-là. Seuls les boss sortent du lot, et sont bien modélisés et détaillés. Les décors quant à eux sont minimalistes et très sommaires. Quand on voit le résultat d'un graphisme peaufiné sur les personnages on ne peut que penser que c'est dommage car les décors auraient pu être somptueux si un travail similaire avait été fourni. L’interaction avec les décors se résume à trois ou quatre piliers présents sur le champ de bataille que l’on peut casser.

I can see dead people

Un des atouts du gameplay est le fameux sixième sens que tous les chevaliers du zodiaque possèdent. Ici le panel des coups est très simple : un coup faible, un coup fort, un tir, un coup spécial, une espèce de dash et le fameux sixième sens. Le sixième sens permet de ralentir le temps et ainsi toucher plus facilement les adversaires. Ce dernier est indispensable lors des combats contre les boss. Ainsi il fallait utiliser le sixième sens pour pouvoir infliger des dégâts à Aldebaran avant qu'il ne nous en inflige. Concept intéressant qui rajoute une petite profondeur au gameplay. Pour utiliser ce sixième sens, ainsi que le coup spécial, il faut attendre qu’une jauge bleue soit remplie suffisamment. Elle se remplie pendant les combats en prenant et donnant des coups (mais vaut mieux en donner).

Parce que tout le monde il est gentil

Pour le moment on n’en sait pas plus sur les options que le jeu nous proposera. ». Dans quelles conditions pourrons-nous jouer les autres chevaliers de bronze ? Seront nous obligés de respecter à 100 % l’histoire de l’anime ? Pourrons nous jouer tous les chevaliers d’or également ? Dans quelles conditions ? La démo nous permettait de jouer Seiya, mais également le chevalier du lion lors d’une de ces phases « couloir ».
Au final ce Saint Seiya n’est pas parfait mais possède beaucoup de charme. Moins lourd à jouer qu’un Hokuto Musô et de loin beaucoup plus beau, ce jeu s’adresse avant tout aux fans de la série qui veulent revivre les moments clefs du scénario. Mais cet opus n’en reste pas moins agréable à jouer pour les autres. On peut tout de même se poser la question de la légitimité des phases couloirs qui sont répétitives. Peut-être que Dimps aurait dû continuer dans la voie du jeu de combat ? Nous aurons la réponse en 2012.
21 septembre 2011 à 18h09

Par Wildchoc

Gribouillé par...

Wildchoc

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Tanuki lubrique

Le wildchoc sauvage est un petit animal farouche au poil soyeux. Passionné de jeux vidéo il ne sort que très peu souvent pour subvenir à ses besoins naturels tels que se nourrir et se reproduire. Il est cependant facile d'en capturer un en faisant résonner à l'extérieur de sa tanière une douce musique Chip tune. Pourquoi en attraper un ? Ils font en général de très bon coussins.

Twitter : @wildchoc01

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