Preview : Blackwater - Xbox 360

Blackwater - Xbox 360

Blackwater - Xbox 360

Genre : Shooter en mouvement

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Nous avons été conviés par Cyber Gun au Shooting & Games Show qui se déroulait ce week-end à Paris, porte de Versailles. C'est entouré de répliques d'armes à feu plus vraies que nature que nous avons mis la main sur ce jeu de tir entièrement jouable au Kinect. Ambiance.
Ce qu'il faut savoir sur Blackwater avant d'aller plus loin, c'est que ce n'est pas un FPS au sens où on l'entend d'habitude, mais un rail-shooter. Le Kinect de Microsoft ne permettant pas de gérer les déplacements de manière efficace, ce choix de gameplay se comprend aisément. D'autant plus que le titre, bien qu'également jouable à la manette, propose une jouabilité au Kinect efficace, réduisant le temps de latence au strict minimum. Ce qui constitue de nos jours un atout majeur dans le catalogue de la caméra de Microsoft qui manque cruellement de jeux aboutis à ce niveau là.

Bouge ton corps

Kinect oblige, pour latter du soldat ennemi, vous allez devoir bouger votre cul, et pas qu'un peu : à peu près 25 mouvements seront nécessaires pour vous sortir des diverses situations auxquelles vous serez confrontés. On pourra par exemple se baisser pour se mettre à couvert et se refaire une santé, l'expression chier derrière une caisse pour regagner de la vie prenant alors tout son sens. Mais il sera également possible de lancer des grenades, de faire un pas de côté pour trouver un meilleur angle de tir ou d'enfoncer une porte. Les possibilités ne manquent pas et l’ensemble est assez réactif. On pourra sans doute reprocher le temps nécessaire pour valider une cible (2 à 3 secondes) avant que votre avatar ne se décide à tirer , ce qui nuit au rythme du jeu, et le manque de précision du lancer de grenade. Mais ces deux défauts sont davantage imputables au Kinect qu'au titre lui-même.
On aura également la possibilité d'incarner quatre personnages, chacun ayant sa spécialité comme le snipe, le corps-à-corps, etc. Ce choix se fait en cours de mission à des moments précis, ce qui implique également un autre itinéraire, et donc une rejouabilité accrue.

Visuellement pas top

On touche là au gros point faible du titre qui a bien cinq ans de retard à ce niveau. Et c'est d'autant plus dommage que le titre a été développé avec l'Unreal Engine qui est capable de bien mieux. Les textures sont baveuses et ça pixelise un peu sur les bords. À côté de ça, on a également pu constater un léger clipping. D'un point de vue moins technique, on notera des choix de cadrage assez curieux lors des cuts-scenes. Mais ce n'est pas tout : faire apparaître du verre fissuré quand on se fait tirer dessus est également un choix étrange et discutable.
D'un autre côté, on nous promet une douzaine de missions de 60 à 90 minutes, ce qui fait une belle durée de vie pour un titre de ce genre. Alors si ces carences techniques sont le prix à payer pour avoir droit à une maniabilité Kinect efficace et une durée de vie correcte, on pourra dire que de deux maux, Zombis Studios à choisi le moindre.
Difficile de se sentir vraiment enthousiaste à la sortie de cette présentation, le titre ayant un retard certain sur la concurrence sur le plan visuel. Et c'est bien dommage, car elle pu également mettre en avant des qualités indéniables du titre comme la maniabilité au Kinect efficace et proposant une bonne quantité de mouvements. Enfin, si le titre proposera bien un mode multi, jusqu'à 7 en coop, et un classement en ligne, on n'a en revanche aucune info sur un système de scoring éventuel. On conclura en disant que si les gamers pourront y trouver leur compte à condition de passer outre les défauts visuels, Blackwater semble se destiner avant tout aux passionnés d'armes à feu, le titre mettant l'accent sur les différentes licences.
13 septembre 2011 à 09h00

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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