Test : Devil May Cry : HD Collection - Xbox 360

Devil May Cry : HD Collection - Xbox 360
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Le jeu vidéo, c’est parfois bien plus qu’un simple loisir. Il peut-être un véritable Art : l’Art de raconter des histoires, de façon interactive, de transmettre des sentiments, d’imposer une atmosphère, d’évoquer des idées, des morales, des valeurs. Parmi les titres qui ont contribué à cela, Capcom en a distribué un certain nombre : Resident Evil, pour ne citer que lui, a révolutionné le jeu à ambiance en installant un cadre et une narration hors du commun. Après le troisième opus de la série, le studio japonais a mis de nouveau un quatrième projet sur les rails : prenant une direction trop éloignée des origines de la série et s’appropriant un gameplay aérien un peu too-much, le titre s’est finalement transformé en une nouvelle franchise et a au passage bousculé tous les jeux du moment pour s’imposer comme une des références légendaires du jeu vidéo : Devil May Cry. Retour sur cette grande saga du Dixième Art à travers une réédition HD très attendue.
Le chasseur de démon Dante s’est, en une dizaine d’années, littéralement imposé comme un des personnages les plus charismatiques de l’histoire du jeu vidéo. Cheveux argentés, blouse rouge, grosse épée, gros flingues, et surtout un sang-froid mêlé à un humour dévastateur ont fait de lui l’un des héros les plus appréciés. Malheureusement pour les fans, Capcom, dans un désir vénal et de nouveauté, a préféré effacé ce héros et toute la mythologie Devil May Cry pour le remplacer cette année par DmC : Devil May Cry , un reboot développé par Ninja Theory ( Heavenly Sword , Enslaved : Odyssey to the West ) mettant en place un Dante adolescent aux cheveux bruns, un univers ultra-coloré et un scénario apparemment bien différent ce que l’on a pu connaître. Afin de dire adieu en beauté (et de récupérer un peu de fric au passage) aux trois épisodes sortis sur PlayStation 2 exclusivement, Capcom sort donc DMC : HD Collection, une réédition comprenant ces mêmes opus, remasterisés. Le soft est-il bien fichu ? Vaut-il le coup si l’on possède déjà les trois jeux sur l’ancienne console ? Voici l’avis expert d’un joueur invétéré de Devil May Cry.

Let’s Rock, Baby !

Avant de nous concentrer sur la qualité du portage, il est bon de revenir sur celle de ces trois épisodes, dont certains en ont marqué plus d’un. Soyons bien clair : si la série, dans son ensemble (c'est-à-dire y compris le quatrième opus sorti sur PS3 et X360 en 2008), est largement reconnue des amateurs de bons jeux vidéo, les différents épisodes sont bien inégaux. Commençons par le commencement, c'est-à-dire par le premier épisode, qui vaut certainement l’achat de la compilation à lui tout seul.
Vous incarnez Dante, mystérieux détective américain, travaillant à sa boîte privée : le Devil May Cry. Monsieur occupe un job plutôt particulier puisqu’il règle toutes les missions que l’on lui donne, payées ou non, qui traitent de surnaturel. En réalité, Dante est un chasseur de démon. Sa mère assassinée par l’un deux et son seul frère disparu dans des circonstances démoniaques il y a une vingtaine d’années, il est avide de vengeance et possède une haine infinie envers ces créatures du Monde Inférieur (l’Enfer) : il pourchasse et tue sans pitié tous ceux se trouvant sur sa route afin de découvrir un jour les coupables. Un beau soir, alors que Dante glande gentiment à son bureau, une femme vient le voir de manière musclée : Trish, belle blonde ressemblant comme deux gouttes d’eau à sa mère, l’informe que l’Empereur Démoniaque, Mundus, le souverain des démons, s’apprête à revenir après 2000 ans d’emprisonnement pour conquérir le monde des Humains. Son retour se fera sur l’île Mallet, une île perdue au beau milieu de l’océan où trône un gigantesque château féodal abandonné. Mais le truc qui change la donne, c’est que Dante n’est pas un mec comme les autres. En effet, son père est un démon légendaire, Sparda, qui a il y a deux millénaires enfermé Mundus dans le Monde Inférieur, scellant ce dernier et se rebellant contre les siens. Depuis, Sparda a mené une existence tranquille dans le monde humain, et s’est noué d’amour avec une femme, Eva, qui lui a donna deux enfants jumeaux, du nom de Vergil et Dante. C’est en effet ce qui fait de ce dernier un être surpuissant et bien déterminé à abattre Mundus sur l’île Mallet pour éviter de nouvelles tragédies et au passage découvrir la vérité sur les meurtres de sa famille.
Bon, oui, c’était un long paragraphe, mais poser les bases de la mythologie DMC était indispensable. Quoiqu’il en soit, sachez que le scénario de ce premier Devil May Cry est, bien que peu complexe, sans doute le plus satisfaisant de la série. Mais le grand plus de cet épisode ne réside pas ici, loin de là. Fort de l’expérience de Resident Evil, Capcom nous livre ici une œuvre d’art d’ambiance et de mise en scène : à mi-chemin entre le survival horror et le Beat Them All, DMC est une perle comme il en manque de nos jours. La bande son est absolument magnifique : mélangeant habilement liturgie et électro/rock, elle parvient à créer angoisse et show quand il le faut. De plus, il faut bien avouer que le cadre est le plus envoûtant de la saga. Le château gothique de Mallet et ses jardins regorgent d’endroits sombres, de phénomènes paranormaux, et surtout… de démons. En effet, la quête pour arriver jusqu’à Mundus, terré on ne sait où, est rude puisqu’il faudra résoudre de nombreuses énigmes (appuyer sur un bouton) et surtout se frayer un passage parmi la multitude d’ennemis morbides retranchés dans l’édifice : des marionnettes diaboliques, des faucheuses au rire stressant, des insectes gros comme des sangliers, sans parler des boss qui ont fait la réputation des combats de Dante. Les scènes de bastons ingame comme l’introduction en vidéo foutent la patate : notre chasseur de démon se fout ouvertement de leur gueule dans une froideur absolue, ce qui a le don de nous faire rire et surtout de foutre en besogne ces personnages intimidants. Que dire lorsque l’on se retrouve face à Phantom, une araignée de lave et de pierre de quelques tonnes, nous crachant feu et souffre tout en pestant de rage suite aux blagues pourries que l’on lui a lancées ? Qu’une seule chose à faire : ouvrir le feu à son tour, et trancher dans le tas. Avec style.
Car oui, là où DMC 1 a également cartonné, c’est au niveau de son gameplay particulièrement novateur. Mélangeant armes à feu (pistolets, fusil à canon scié, lance-grenade, etc.) et armes blanches (épées, gantelets), les combos disponibles sont absolument dévastateurs et ne font pas dans la dentelle. En plus d’être le plus sombre et oppressant de la série, DMC est aussi le plus violent avec de grandes giclées de sang et des game-over plutôt horribles. Bref, la jouabilité s’avère au poil, Dante est assez lent et pas forcément très précis dans ses déplacements, les caméras fixes et hasardeuses, mais les sensations sont là. Un vrai délice ! On regrettera cependant un système de changement d’armes trop old-school (il faut passer par le menu Start), qui aurait dû gagner en fluidité dans ce remake. Ceci n’arrange pas une difficulté déjà bien élevée, bien que celle-ci ait l’air d’avoir été revue à la baisse pour s’adapter aux jeunes joueurs d’aujourd’hui. Déjà que le jeu n’est pas bien long (7 heures environ la première fois), nous vous conseillons donc de démarrer directement en normal, et de ne pas faire le mode facile qui n’est qu’une vaste blague. Un peu de challenge, bordel ! Enfin, sachez que pour un titre datant de 2001, on apprécie incroyablement les détails des textures et les animations, tenant toujours parfaitement la route et franchement surprenantes. Bref, une véritable légende qu’il serait honteux de passer à côté. À faire et à refaire !

Pile ou Face

Après la flamboyante réussite de DMC, Capcom n’a pas tardé à prolonger la série. En 2003, Devil May Cry 2 sort et donne beaucoup d’espoir à ceux ayant touché à l’épisode précédent. Réussira-t-il à faire aussi bien ? Tient-il ses promesses ? Tout le monde avait hâte de retrouver Dante ! Mais malheureusement, force est de constater que cette fois-ci, Capcom s’est planté. Disons-le d’office : c’est un bon jeu d’action, mais un très mauvais DMC. Nous retrouvons Dante, plus vieux, plus marqué. Nouvellement fringué, et doté d’une nouvelle épée, il a toujours une classe incroyable, mais souffre d’un mutisme lourdingue et surtout d’une aventure très lassante. Voulant innover un peu, l’équipe de développement a choisi une cadre plus contemporain : au début dans un village ancien, puis par la suite dans une métropole urbaine, en passant par des buildings de mauvais goût, il n’y a pas photo : on est à des années lumières de ce que l’on avait pu voir deux ans plus tôt. Sérieux, se balader dans une usine, et affronter des tanks possédés, ça a tout de suite moins de classe… Car oui, même le bestiaire est, bien que varié, moins intéressant qu’avant. Les boss ont perdu toute leur classe, les personnages sont aussi charismatiques qu’un plancton autiste et la trame absolument ridicule. Jugez par vous-même : Arius, le PDG de la société Uroboros, souhaite prendre le contrôle du monde humain en s’appropriant le pouvoir du démon ancien Argosax. Croyez-moi, déjà que le spitch de base n’est pas bien intéressant, la narration l’est encore moins avec des cinématiques pauvres en dialogues et en mise en scène, le tout avec des personnages gonflants.
Une des grandes nouveautés de cet opus consiste en le fait qu’il y ait deux personnages jouables. D’un côté, Dante, qui gagne en souplesse : grâce à la touche O, on peut désormais courir sur les murs, faire des flips, s’envoler dans les airs… On peut tirer sur deux ennemis en même temps, et, enfin, on a bien plus d’armes qu’auparavant. Mais même là, le bat baisse ! On choppe les items comme ça, dans un coin de la map. Juste une petite notification, et puis point barre. On est décidemment très loin de DMC 1… Enfin, sachez que Dante dispose d’une transformation en démon beaucoup plus approfondie qu’avant, et ça, c’est un bon point. Grâce au système des amulettes, on peut personnaliser son Devil Trigger (possibilité de voler ou non, etc.) et ceci est un vrai plus plutôt bien fichu. L’autre personnage jouable s’appelle Lucia. Redoutable chasseuse de démons, elle ne manie que les armes blanches et propose une aventure plus courte et différente de celle de Dante. Malheureusement, si elle s’avère sympathique à contrôler quelques instants, elle perd de son intérêt au bout de quelques missions par son manque d’originalité et surtout par son comportement gnangnan à deux sous. Berk. De plus, si les combats sont toujours brutaux et impressionnants, le tout perd en intensité, la faute à une grande lenteur des personnages jouables et surtout à un système de lock et de caméra foireux. Bref, beaucoup de points noirs pour ce deuxième épisode qui en aura déçu beaucoup. Ceci dit, il vous occupera pendant une dizaine d’heures et, malgré tout ce que j’ai pu dire, s’avère comme un bon passe-temps, mais bien décevant.

Jackpot

Dernier opus de la série sur PlayStation 2, Devil May Cry 3 sort en 2005 et ranime l’espoir des fans avec un retour aux sources prononcé. L’aventure se situe dans la jeunesse de Dante, environ vingt ans avant DMC 1. On retrouve alors notre chasseur rajeuni, et surtout, complétement délirant. Venant d’ouvrir le Devil May Cry mais ne lui ayant même pas encore trouvé de nom, le jeune homme dégage une personnalité assez atypique puisqu’il parait complétement « chien fou ». Ne tenant pas en place, balançant des vannes constamment et effectuant des multitudes de chorégraphies sur-abusées, Dante est assez incroyable. À tel point que cela peut paraître ridicule à certains moments… Bref, un beau jour, un dénommé Arkham vient lui rendre visite, lui annonçant le retour de son frère. Aussitôt, une immense tour transperce le sol et sème le chaos à travers la ville. Le Temmen-Ni-Gru, ancien édifice gothique, servit autrefois de portail entre le Monde Inférieur et le Monde des Humains. Lors du retournement contre les siens il y a deux mille ans, Sparda, le père de Dante, a scellé cette tour et l’a enfoui au fond de la terre. Seulement voilà, le frère jumeau de Dante, Vergil, n’est pas content. Révolté contre les hommes et ayant choisi la voix démoniaque, ce dernier vient de ressortir le Temmen-Ni-Gru afin de ré-ouvrir le portail. En plus de faire ce choix pas très sympathique, ce dernier vient clairement provoquer Dante du haut du bâtiment… À lui de l’en empêcher, et au passage d’en découdre une dernière fois avec son frère. Si, une énième fois, l’histoire est très simple, elle se veut cette fois-ci mieux narrée grâce à de multiples cinématiques (trop ?) et quelques rebondissements inattendus. Deux personnages viennent également se rajouter au scénario : Arkham, associé de Vergil, et Lady, chasseuse indépendante. Tous deux ont une histoire à régler et les destins des quatre personnages seront croisés de multiples fois. Malheureusement, leur petit combat ne nous apporte rien et s’avère au final bien anecdotique.
En revanche, là ou DMC 3 déchire, c’est bien d’un point de vue gameplay. Mon dieu, que c’est bon ! Ultra dynamique, complexe, précis, massacrer du démon avec classe n’a jamais été aussi jouissif. Dante possède désormais plusieurs styles de combats, sélectionnables depuis le menu d’avant-mission, chacun étant adapté à un facteur du gameplay. Ainsi, Swordmaster ajoutera des possibilités au maniement de l’épée, Gunslinger aux armes à feu, TrickSter à l’esquive… Les combos fusent, la barre de style explose, les sensations sont au max. La difficulté est également au rendez-vous, et, bien que le jeu ne dure que sept ou huit heures, vous demandera sang-froid et persévérance face aux nombreux ennemis que vous croiserez sur votre chemin. Les boss regagnent enfin toute leur dignité et foutent terriblement les jetons de par leur taille et leurs capacités imposantes. Bref, un truc de fou !
D’un point de vue réalisation, on peut dire que DMC 3 tient toujours très bien la route. Beaucoup plus beau que DMC 2, les environnements gothiques sont sombres et bien modélisés. L’aspect survival/horror est définitivement mit de côté pour faire place à l’action pure et dure et à l’humour noir, mais l’ambiance est toujours plaisante. La bande-son, quant à elle, oscille entre le métal et la liturgie : nous chauffant bien avant chaque combat, inutile de vous dire que celle-ci s’avère réussie. De plus, il faut savoir que cet épisode compris dans cette compilation HD est la Special Edition, et est tout simplement la version ultime de DMC 3. En plus de rajouter artworks, cinémathèques, mode de difficulté et costume par rapport à la version de base, elle se paie le luxe de nous offrir le contrôle de… Vergil ! Disposant de son propre style de combat, ce dernier s’avère jubilatoire bien que lassant au bout d’un moment. De cette manière, la durée de vie se veut étonnamment allongée, et c’est tant mieux. Même si le tout est moins marquant que le premier DMC avait pu l’être quatre ans plus tôt, ce troisième bébé de la licence est et restera un hit auquel vous vous devez de jouer. L’erreur de DMC 2 est largement rattrapée !

Quoi mettre de nouveau pour qu’ils achètent…

Ah, ça, pas grand-chose ! On dirait bien que Capcom a décidé de se reposer sur ses lauriers. Portant pourtant la mention « Avec du contenu exclusif », DMC : HD Collection semble ne rien proposer de réellement intéressant, mis à part le lissage HD. Ce dernier s’avère satisfaisant, mais diffère selon les épisodes. Ainsi, on appréciera énormément le travail effectué sur le premier opus, n’étant déjà pas moche à la base mais, ici, se prenant un joli coup de jeune. La grande différence avec le jeu d’origine vient en effet du fait que dans cette compilation, DMC 1 est en 60Hz, contrairement à 50Hz pour la version européenne sur PS2. De cette manière, le jeu gagne incroyablement en fluidité, en dynamisme, en réactivité. Le gameplay se veut ainsi bien lifté, mais gagne encore en ergonomie. Le grand plus aurait été d’agir directement sur la jouabilité en créant des raccourcis, comme pour le changement d’armes par exemple… Idem pour le choix des missions, toujours impossible à effectuer, et nous obligeant à faire le jeu de manière classique : en ligne droite.
DMC 2, lui, est décidément le vilain petit canard de la saga. Ici, les graphismes sont certes plus fins et jolis, nous n’en profitons pas vraiment à cause d’un univers pauvre et peu savoureux. Tant pis. Evidemment, pas d’autres modifications, hein. Enfin, DMC 3 : SE, lui, s’avère correct. Il n’y avait pas grand-chose à corriger d’un point de vue gameplay, peut-être en dehors du changement de style peu efficace (un défaut corrigé dans DMC 4 puisqu’il était possible de les changer via le pad directionnel) et s’avère toujours aussi énorme. Le titre n’agresse pas les rétines, mais il réside encore un aliasing un peu dérangeant : cependant, rassurez-vous, nous avons ici l’œuvre la mieux modélisée de la série sur PS2, avec des décors gothiques renouant avec le premier épisode.
Mais, voilà, en dehors des textures HD et du mode 60 Hz de DMC 1, il n’y a plus grand-chose à faire et quelques défauts sont apparus. Tout d’abord, la difficulté revue à la baisse, franchement peu nécessaire. De plus, une fois le jeu voulu sélectionné, il nous est impossible de quitter pour en choisir un autre via un chemin conçu pour l’occasion : pas de retour sur l’interface centrale. Pour ce faire, nous n’avons pas d’autre choix que de quitter le jeu, revenir sur le menu principal de la console, et démarrer à nouveau l’application. Dommage… De plus, les bonus exclusifs sont clairement du foutage de tronche. Quelques artworks, une bonne partie de l’OST à écouter, et point barre. Mais POURQUOI ne pas avoir rajouté des vrais bonus ?! De nouveaux costumes et un Bloody Palace dans DMC 1 aurait été sublime, un mode Devil Trigger illimité pour DMC 2 pouvait être vraiment appréciable, etc. Seul DMC 3 : SE s’en sort encore très bien avec un contenu déjà conséquent. Mais bon… On sent que l’on ne s’est pas foulé. Le seul véritable bonus restera les trophées/succès, classiques et efficaces. Original ! Ah, si, le pire reste encore les menus et cinématiques en 4:3 et en SD, créant au final un ensemble peu homogène et flanqué de passages flous et agressifs pour les mirettes… Capcom, on te reconnait bien, là. Allez, corrige nous ça en DLC, mais pitié, pas payants !
Si le deuxième épisode s’avère un bon jeu d’action mais un mauvais Devil May Cry, les deux autres sont des titres absolument énormes et légendaires dans le domaine du Beat Them All. Certes, les bonus rajoutés sont ridicules, et, en dépit de DMC 1, le portage est finalement assez décevant, mais nous avons ici pour quarante euros une compilation qui vous donne accès à des heures de plaisir intenses. Et rien que pour ça, cette collection vaut carrément le coup !
30 avril 2012 à 16h00

Par

Points positifs

  • DMC 1 absolument épique
  • DMC 3 : SE vraiment excellent
  • Le portage de DMC 1 satisfaisant
  • Des trophées/succès
  • "Seulement" 40 €

Points négatifs

  • DMC 2 plutôt bof bof
  • Manque cruel de bonus !
  • Portage inégal selon les épisodes
  • Manque de petites améliorations
  • Cinématiques et menus en SD et 4:3, non mais BORDEL !
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