Preview : Forza Horizon - Xbox 360

Forza Horizon - Xbox 360

Forza Horizon - Xbox 360

Genre : Course fêtarde

Partager
La semaine dernière, Microsoft organisait, dans le neuvième arrondissement parisien, un événement afin de présenter à la presse ses hits de fin d'année. Parmi ceux-là, il y avait bien évidemment Forza Horizon, auquel on a pu s'essayer plus longuement que lors de l'E3 dernier. Voici nos impressions à haute vitesse.
C'est encore une fois à une version très aboutie qu'on a affaire ici. On pourrait même s'avancer à dire que c'était la version finale, vu que le titre distribuait des succès à la pelle et était parfaitement localisé. Mais ceci étant dit, il est fort probable que les équipes de Playground Games continuent à peaufiner leur bébé jusqu'à la dernière minute, sa sortie étant calée au 23 octobre. Le Forza nouveau nous a paru aussi bien gaulé qu'à notre premier contact, en juin dernier. Et si à ce moment-là Need For Speed : Hot Pursuit s'était imposé comme une référence évidente pour décrire le soft (vous pouvez lire ou relire la preview rédigée à l'époque), une autre vient immédiatement se greffer à celle-ci, Midnight Club : Los Angeles. En effet, comme le titre de Rockstar, Forza Horizon intègre un scénario raconté via des cinématiques. Et si on imagine une histoire tenant plus du prétexte qu'autre chose, à l'image du titre de 2008, les cinématiques sont en revanche bien plus léchées.

C'est hub(ber) classe

Après une première séquence vidéo soignée et franchement belle, on entame notre première course qui n'est ni plus ni moins que celle que l'on a pu tester à l'E3 (je vous renvoie une nouvelle fois vers la preview rédigée à l'époque). On va donc plutôt s'intéresser à la ligne d'arrivée de cette épreuve qui se trouve à l'entrée d'un grand rond-point, lui-même situé vers le centre de l'immense map du jeu. Ce dernier est en quelque sorte le hub du jeu, dans le sens où il centralise tous les services auxquels vous aurez accès. C'est là que vous pourrez repeindre votre voiture, en acheter une nouvelle, vous inscrire à certaines épreuves, etc... Néanmoins, il faut des bracelets pour accéder à la plupart de ces fonctionnalités. Il en existe de plusieurs sortes et ils se gagnent en remportant des épreuves ou en avançant dans le jeu. Notez qu'en arrivant dans le hub du jeu, on a gagné un succès intitulé :  « à la force du poignet ». Les petits gars de Playground Games sont apparemment plein de blagues. Pour ne pas perdre de temps, on va s'inscrire à notre deuxième course. Celle-ci nous place au volant d'une Ford Mustang de 1970. Et notre adversaire n'est autre qu'un P-51 Mustang, un avion.

S'annonçant franchement déséquilibrée, et pas en notre faveur, on parvient tout de même à gagner la course. Il faut dire que le pilote adverse faisait un peu n'importe quoi, virevoltant dans tous les sens. Mais il faut garder à l'esprit qu'on est au début du jeu. Il y a fort à parier que les autres courses de ce type que contient le titre sont plus compliquées.

Ce soir, chez Boris, c'est soirée disco

Après une telle victoire, on se sentait pour le moins puissant. Mais on n'avait pas vraiment le temps pour se la péter. Alors on retourne au hub sans tarder. Notez qu'il est possible de se téléporter d'un point à un autre de la carte, mais seulement à des endroits dédiés. N'espérez donc pas vous téléporter directement d'une épreuve à l'autre. Mais de toute façon, nous, on s'en branle. On se tape tout le trajet au volant, à la dure. Ça nous donne l'occasion d'apprécier les décors magnifiques du jeu ainsi que sa bande-son. Notez que lors de la petite présentation à laquelle on a assisté avant la prise en main, les développeurs ont insisté sur la présence de 66 morceaux sous licence pour un total d'environ 6 heures de musique. Si on ne s'est pas amusé à compter pour vérifier, on peut déjà vous dire qu'il y a de la variété, ayant eu droit à un enchaînement redoutable entre un morceau de musique électro à sonorités brésiliennes et du rock pur jus. On a également pu écouter l'interview d'une pilote répondant au nom de Ramona. Cette dernière se vantait de pouvoir nous battre haut la main malgré nos bons, très bons, voire même excellents résultats précédents (au diable la modestie).

Et on ramona Ramona

De retour au hub, un peu plus friqués qu'à notre départ, on s'achète une nouvelle voiture pour la course suivante qui se déroulera en partie sur terre. On a le choix entre une Subaru Impreza et une Mitsubishi Lancer. Sans l'ombre d'une hésitation, on choisit la première et on part cramer un peu de bitume pour la rôder un peu avant la course. Puis vient le moment de la compétition. Et qui retrouve-t-on sur la grille de départ ? Ramona bien sûr ! On va pouvoir lui faire mordre la poussière tout en disputant notre première course sur circuit fermé. L'I.A ne nous a pas paru trop agressive de manière générale, même si elle avait tendance à agir comme si l'on n'était pas là, et donc a nous rentrer dedans. Mais cela ne nous a pas gêné outre mesure, on est dans un titre arcade après tout. La gestion des dégâts s'est montrée plus convaincante que dans Forza 4, mais on attendra le test avant de se prononcer définitivement sur ce point. Pour ce qui est du déroulé de la course et de la conduite, même si on s'attendait à du bon, du très bon même, ce fût une agréable surprise. En effet, Forza Horizon a beau être très arcade, il ne s'agit pas pour autant de foncer comme un gros bourrin. L'inertie des véhicules est telle qu'il faut un certain temps pour reprendre de la vitesse. Ce qui impose au joueur de calculer un minimum ses trajectoires pour ralentir le moins possible. De même, la différence d'adhérence entre la terre et le bitume est bien là. Même si on aurait aimé qu'elle soit plus marquée. Et oui, on a taulé Ramona comme il se doit.
Ce Forza Horizon s'annonce excellent. La conduite est agréable, les décors sont magnifiques et variés. La bande-son est également très soignée. Certains trouveront peut-être la musique trop forte, mais cela se corrige fort aisément dans les options. Ce Forza Horizon est foutrement bien gaulé et, sauf accident industriel, il devrait tout défoncer sur son passage.
24 septembre 2012 à 11h49

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
Revenir en haut