Test : Dragon Ball Z Kinect - Xbox 360

Dragon Ball Z Kinect - Xbox 360
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Vous avez toujours rêvé de faire des kaméhaméhas en vrai et de faire des échanges de coups à la vitesse de l'éclair avec un cyborg de l'espace comme adversaire ? Namco Bandaï l'a fait. A peu près.

Test effectué à partir d'une version Xbox 360

Sérieusement. Je suis un mec de 30 ans. Je jouais aux billes dans la cour de récré à l'époque de Dragon Ball, je commençais les jeux vidéo à l'époque de Dragon Ball Z, et j'étais assez grand quand Dragon Ball GT est arrivé pour réaliser à quel point c'était naze. Du coup, c'est avec une certaine excitation qu'on a reçu Dragon Ball Z Kinect. Non mais sans rire, quand on voit à partir de quoi on jouait il y a 20 ans, je n'ose même pas imaginer ma tête si on m'avait fourré en face de ça. Être debout devant sa console et faire des Kaméhaméhas, des Mega Genkidama, des Final Flash, des Masankosanppos !!! Frapper, esquiver, contrer... Tout ça en temps réel devant son écran ! Enfin, presque.

KAMEHAMais non

Dragon Ball Z Kinect fait effectivement ce qu'on lui demande, à savoir exécuter les mouvements du manga pour de bon devant la caméra, et ceux-ci sont plutôt pas mal reconnus dans l'ensemble. Le souci, c'est que pour coller vraiment à Kinect, il était vraisemblablement difficile voire impossible de faire bouger les personnages librement. Du coup, ça plombe pas mal le rythme habituellement dynamique des combats de la série. Dire que les duels, par rapport à un Tenkaichi, ont perdu de leur superbe est un doux euphémisme. On serait presque tentés de comparer DBZ Kinect à un rail shooter où les flingues sont des poings et des boules de feu. De plus, impossible de jouer à deux, ce qui, pour un jeu de baston, réduit tout de même grandement la durée de vie. Les combats, consistant la plupart du temps à exécuter des actions indiquées à l'écran (esquives, frappe, concentration, etc...), deviennent assez rapidement redondants passé les premières joies de réaliser son propre petit Kaméhaméha devant l'écran. Au delà de cela, le contrat est rempli dans les grandes lignes. On rerererererererererererevit les aventures de Sangoku et ses amis en quelques petites heures, depuis le débarquement de son frère. Les attaques les plus connues sont représentées, et les personnages sont assez bien modélisés. On ne peut toutefois que conseiller le titre uniquement aux plus jeunes, si possibles hyperactifs car si l'histoire n'est pas bien longue, elle demande toutefois de gesticuler vraiment beaucoup devant l'écran. Délicate attention, il vous est offert un petit anime à peu près inédit de Dragon Ball Z, « Super Bardock », où le père de Sangoku ne serait en fait pas mort et en aurait profité pour éveiller le super guerrier qui est en lui. C'est joli, ça ne casse pas vraiment trois pattes à un canard mais on apprécie le geste.
Si Dragon Ball Z Kinect n'est certainement pas la meilleure (ni la dernière) adaptation du manga sur consoles, elle aura toujours le mérite d'être la première à proposer une expérience de reconnaissance de mouvements plutôt convaincante. Mais le gameplay du titre en devient terriblement lacunaire, proposant de plus une replay value plutôt faible compte tenu de l'absence de mode deux joueurs. A conseiller vraiment aux tout pitis qui ont de l'énergie à plus savoir qu'en foutre.
27 octobre 2012 à 01h58

Par

Points positifs

  • Reconnaissance plutôt honnête
  • C'est gentil de nous donner un anime...

Points négatifs

  • ...dont la qualité est un peu douteuse.
  • Combats pas assez dynamiques
  • Répétitif
  • Court
  • Pas de mode 2 joueurs

Gribouillé par...

JoKeR

JoKeR

Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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