Sérieusement. Je suis un mec de 30 ans. Je jouais aux billes dans la cour de récré à l'époque de Dragon Ball, je commençais les jeux vidéo à l'époque de Dragon Ball Z, et j'étais assez grand quand
Dragon Ball GT est arrivé pour réaliser à quel point c'était naze. Du coup, c'est avec une certaine excitation qu'on a reçu
Dragon Ball Z Kinect. Non mais sans rire, quand on voit à partir de quoi on jouait il y a 20 ans, je n'ose même pas imaginer ma tête si on m'avait fourré en face de ça. Être debout devant sa console et faire des Kaméhaméhas, des Mega Genkidama, des Final Flash, des Masankosanppos !!! Frapper, esquiver, contrer... Tout ça en temps réel devant son écran ! Enfin, presque.
KAMEHAMais non
Dragon Ball Z Kinect fait effectivement ce qu'on lui demande, à savoir exécuter les mouvements du manga pour de bon devant la caméra, et ceux-ci sont plutôt pas mal reconnus dans l'ensemble. Le souci, c'est que pour coller vraiment à Kinect, il était vraisemblablement difficile voire impossible de faire bouger les personnages librement. Du coup, ça plombe pas mal le rythme habituellement dynamique des combats de la série. Dire que les duels, par rapport à un
Tenkaichi, ont perdu de leur superbe est un doux euphémisme. On serait presque tentés de comparer
DBZ Kinect à un rail shooter où les flingues sont des poings et des boules de feu. De plus, impossible de jouer à deux, ce qui, pour un jeu de baston, réduit tout de même grandement la durée de vie. Les combats, consistant la plupart du temps à exécuter des actions indiquées à l'écran (esquives, frappe, concentration, etc...), deviennent assez rapidement redondants passé les premières joies de réaliser son propre petit Kaméhaméha devant l'écran. Au delà de cela, le contrat est rempli dans les grandes lignes. On rerererererererererererevit les aventures de Sangoku et ses amis en quelques petites heures, depuis le débarquement de son frère. Les attaques les plus connues sont représentées, et les personnages sont assez bien modélisés. On ne peut toutefois que conseiller le titre uniquement aux plus jeunes, si possibles hyperactifs car si l'histoire n'est pas bien longue, elle demande toutefois de gesticuler vraiment beaucoup devant l'écran. Délicate attention, il vous est offert un petit anime à peu près inédit de
Dragon Ball Z, « Super Bardock », où le père de Sangoku ne serait en fait pas mort et en aurait profité pour éveiller le super guerrier qui est en lui. C'est joli, ça ne casse pas vraiment trois pattes à un canard mais on apprécie le geste.