Et pour nous montrer ce
FIFA 13,
Electronic Arts a décidé de nous conduire dans le plus beau stade de football de France, le Parc des Princes bien évidemment. C’est donc dans ce cadre magnifique que débute la présentation des principales nouveautés du jeu. Dès le départ, l’accent est mis sur un penchant du football qui en fait sa magie, son côté aléatoire. Dans un match, tout peut arriver. Une équipe favorite peut craquer nerveusement, il peut pleuvoir des buts dans une rencontre où les deux adversaires sont d’habitude plutôt radins en actions de buts. Bref, tout est imprévisible.
FIFA 13 nous promet donc des matchs plus vivants, plus intenses, avec plus de suspense et dans lesquels le score ne sera pas figé avant le coup de sifflet final de l’arbitre. FIFA a déjà tellement d'atouts dans sa besace que toute nouveauté est en fait un perfectionnement, souvent réclamé par les joueurs. Toutes les licences, des stades magnifiques avec une ambiance incroyable, des transferts à jour, une quantité énorme de compétitions, que demander de plus ?
Le football est un sport qui se joue à onze contre onze...
Alors c’est très bien tout ça, mais comment cela se traduit-il en jeu ? Eh bien, la physique de balle a été semble-t-il revue, le ballon semble plus « libre » sur le terrain, on a davantage l’impression qu’il va falloir aller à lui plutôt que l’inverse, comme cela a toujours été le cas. De plus, les joueurs peuvent parfois manquer un contrôle, un amorti ou une frappe, trop écrasée ou qui s’envole dans les tribunes, ce qui colle mieux à la réalité lorsqu’on regarde un match devant notre télévision. Ce qui est d’ailleurs assez paradoxal, c’est qu’
EA Canada a voulu améliorer encore la conduite de balle, les amortis, etc. Les joueurs donnent ainsi l’impression de ne jamais lâcher le ballon, même en déséquilibre. Ils semblent moins « glisser » sur le terrain en pleine course, tout semble plus naturel, ce qui contribue à l'immersion. D'une manière général, FIFA reste plus spectaculaire que la concurrence et les actions de buts sont comme à la télé, sauf que là ce ne sont pas Christian Jeanpierre et Bixente Lizarazu qui commentent, et heureusement... Toutefois, avec Hervé Matoux et Franck Sauzée, on est pas trop mal lotis même si je garde un souvenir ému de Gilardi et Ginola à l'époque de FIFA 97.
...mais à la fin c'est toujours l'Allemagne qui gagne
Toujours concernant le gameplay, l’accent est donné sur la créativité en attaque, les dribbles ont été étoffés et le joueur en face à face avec un adversaire n’hésite pas à provoquer le dribble, tenter la feinte qui tue, ce qui existe déjà chez le concurrent
PES. Les coups francs ont été également revus et les combinaisons sont désormais possibles et assez facilement. Vous pouvez placer trois joueurs autour du ballon et faire courir les deux premiers et le dernier sera le tireur. Sur ce point comme les autres déjà évoqués, on sent que les développeurs ont voulu écouter les demandes des joueurs assidus et exigeants. On se demande d’ailleurs si l’un des principaux reproches de
FIFA 12, à savoir que toutes les équipes jouent quasi de la même manière sera corrigé pour plus de réalisme.
En jeu, tout ça rend plutôt bien. Sur les quelques matchs effectués, je n’ai eu de coup franc pour tester les différentes combinaisons mais j’ai pu constater qu’en attaque, mes partenaires cherchaient à éviter le piège du hors-jeu des défenseurs adverses, non pas en étant hors-jeu puis en revenant pour se replacer mais en étant constamment en mouvement en alternant couses diagonales et appels de balles. De plus, les arrières latéraux ont tendance à venir épauler pour créer un surnombre et tenter de marquer. Les défenseurs ne sont pas en reste, ils semblent bien se replacer, rapidement et jouent davantage sur le physique pour bloquer les attaques, quitte à jouer à la limite de l’obstruction par moments.