Test : Burnout Paradise - Xbox 360

Burnout Paradise - Xbox 360
Partager
Bienvenue à tous sur « Krash FM », c’est DJ Diabolika qui vous parle et qui vous suivra tout au long de votre aventure. Tels sont les premiers mots que vous entendez lorsque vous arrivez dans Paradise City. Cette ville, chaleureuse, accueillante et surtout très grande, se propose de devenir votre terrain de jeu durant le temps que vous voudrez vous lâcher un petit peu au volant. Partagé entre la montagne et ses virages sinueux, le bord de mer et ses tremplins tous les trois mètres ou encore le centre ville et ses aventures abracadabrantesques, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer lors de votre visite de ce tout nouveau (tout beau) patelin de 30km² dédié entièrement aux courses, aux carambolages en tous genres et plus largement, aux fous du volant. Rendez-vous tout de suite sur la ligne de départ vous voir ce que le titre de Criterion a à nous offrir.
Pour cet épisode, le passage à la Next Gen oblige, il fallait revoir les bases même du jeu. C’est donc ce que Criterion a fait, et nous voici avec un opus qui en a sous le capot et vous le montre fièrement. Ne supportant pas de se contenter des restes, il a fallu que les développeurs redoublent d’efforts pour redéfinir entièrement tout le système de pliage des voitures pour les beaux yeux de nos jolies consoles noires et blanches. Après donc moult et moult essais, ratures et autres déboires de création, voici enfin que nos petits ingénieurs trouvent enfin la voie de la réussite et nous pondent un jeu dynamique, empli d’une beauté certaine et qui ne pourra que ravir les amateurs de belles voitures ou (on ne sait jamais) les fans de tôle froissée.

Du tout en un

Première voiture, premiers émois. C’est un véritable plaisir que de se retrouver aux commandes de la très jolie Carvaly qui est proposée comme voiture de départ. Question prise en main, rassurez-vous, ça ne sera absolument pas une prise de tête puisque quelques secondes suffisent amplement à comprendre le maniement total des véhicules du jeu. Accélération, boost et dérapage, la recette est simple mais se révèle très efficace. Bien sûr, les accidents de parcours ne sont absolument pas à éviter, et c’est un vrai régal d’immersion que d’assister à une séquence au ralenti avec un joli changement de vue lorsque vous décidez d’enfoncer votre capot délicatement dans n’importe quelle structure plus résistante que la tôle dans laquelle il a été conçu. Après avoir parcouru toute l’étendue de la Paradise City dans la liberté la plus totale, voici venu le temps de revenir un petit peu à ce qui nous a poussé à nous procurer le jeu, à savoir tous les objectifs et missions qu’il nous propose de remplir depuis notre canapé. Ceux-ci se répartissent en cinq catégories, les courses, les road rage, les cascades, les traques et les parcours Burnout. Pour ceux qui connaissent déjà la série, le tout ne change pas des masses dans le fond, c’est surtout la forme qui vous en fait voir de toutes les couleurs.
Pour les néophytes, ceux qui, comme un certain rédacteur que vous connaissez tous, ne connaissent la série que de nom, voici un petit récapitulatif. Pour les courses, il vous suffit d’aller d’un point A à un point B en arrivant 1er. Pas de place pour les seconds ou encore troisièmes, seule la victoire compte ici. Les road rage vous demanderont d’effectuer un nombre défini de Takedown (défoncer un concurrent) dans un temps délimité. Concernant les cascades, faites le plus de sauts, de tonneaux et autres acrobaties avec votre bolide et le tour est joué. Les traques consistent à se rendre dans un endroit défini sans se faire exploser sa caisse tout en sachant que de gentils collabos sont là spécialement pour vous. Enfin, les parcours Burnout vous demanderont, comme les courses, de parcourir une certaine distance dans un laps de temps ultra serré, d’où l’intérêt de passer en mode Burnout, utilisation à fond du boost et plus encore. Comme vous pouvez le constater, c’est un bon programme qui vous attend ici. Cependant, je sens la question qui vous pend aux lèvres, mais pourquoi faire tous ces efforts ?

Taindain !!

Tout ce que vous venez de lire et tout ce que vous aurez à faire ne sera pas fait inutilement. Bien sûr que non, toutes ces épreuves, une fois remportées, vous permettront de passer au fur et à mesure différents permis de conduire, ceux-ci vous donnant accès à de nouvelles voitures. Sachant qu’il y en a soixante quinze au total, ça laisse présager de bonnes heures de jeu en vue. Voici donc l’intérêt principal du jeu, augmenter le grade de votre permis (D, C, B…) et débloquer des voitures toujours plus puissantes. D’ailleurs, pour l’info, les véhicules sont classés en trois catégories : vitesse, puissance et cascade, car il est bon de trouver le véhicule adapté à chaque épreuve et il vous faudra faire preuve de bon sens avant de vous jeter tête baissée dans l’aventure.
Pour résumer, pour l’instant nous disposons de caisses de folie, d’épreuves délirantes et d’objectifs motivants, mais est-ce vraiment tout ce que Burnout Paradise propose ? Et non. Paradise City est plein d’« objectifs annexes » tels que les défis routes, les défis chrono ou encore les défis showtime, mais aussi les smash ou encore les panneaux qui consistent à détruire des barrières ou des grandes affiches indiquant fièrement le titre du soft et que vous devez traverser par tous les moyens possibles. Tout ceci rajoute quelques bonnes heures de jeu et vous permet de passer sympathiquement le temps lorsque vous n’avez pas envie de vous coltiner les épreuves rituelles. Enfin, tout ceci s’apparente donc à une liberté totale du joueur dans son sentiment d’évolution, ses envies et surtout sa façon de jouer. D’ailleurs en parlant de ça, certains aiment jouer seuls, mais d’autres préfèrent de loin les parties à plusieurs. Qu’est-ce qui est alloué à ce titre pour le jeu en multi ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.

C’est toujours meilleur quand on est plusieurs

Le dicton ne ment pas et se révèle, au contraire, plus vrai que jamais. Déjà que le plaisir est intense lorsque l’on est aux commandes d’un véhicule en solo, alors attendez-vous au grand frisson lorsque vous affronterez vos potes ou même de parfaits inconnus. Encore une fois, Criterion a géré les patates en permettant aux joueurs, pour le passage au mode multi, de faire ça n’importe où, n’importe quand et instantanément. Il est vrai que je ne l’ai pas encore dit, mais ce Burnout est entièrement dénué de temps de chargements, d’où l’impression totale de liberté. Vous pouvez passer comme ça, d’un claquement de doigt sur votre pad (c’est super chaud en fait) d’un mode à l’autre. Le passage instantané est un véritable plus qui joue grandement en la faveur des joueurs lunatiques, comme ça, pas moyen de se lasser.
Concernant le mode multijoueur, c’est déjà bien de pouvoir aller sur le le XBL ou PSN instantanément, mais c’est encore mieux lorsque l’on a quelque chose à y faire. C’est pourquoi vous aurez le choix entre rejoindre une partie rapide, ce qui vous transporte sur le premier serveur qui passe sous la main de votre connexion, ou bien une partie personnalisée, ce qui vous laisse le choix de savoir sur quel terrain vous voulez vous lancer (course, road rage, etc.). Enfin, pour ceux qui veulent une liberté totale, vous pouvez également créer votre propre partie en deux temps trois mouvements (de pouces) et il ne vous reste plus qu’à attendre d’autres joueurs ou bien à inviter vos amis (Burnout est un jeu typiquement masculin). Toujours lorsque vous êtes maître du jeu, une fois que tout le monde est là, à savoir 8 joueurs au maximum par partie pour éviter le n’importe quoi général, il ne vous reste plus qu’à appuyer deux fois sur la croix directionnelle de votre manette et voici que votre challenge se lance. Toujours plus simple d’accès et aisé à la prise en main, le menu ne dérange absolument pas le jeu et s’affiche discrètement sur la gauche de l’écran.
Enfin, comme petit mot de la fin, je dirais que Criterion a réussi à faire simple et efficace !
Cherchant toujours plus de liberté, Criterion a réussi le pari de rendre son jeu accessible à tous, tout de suite et dans n’importe quelle situation. Evoluant dans un univers dénué de chargements, Paradise City se révèle être un grand et beau terrain de jeu qui n’a pas fini de voir passer tous les véhicules cherchant à s’entrechoquer les uns les autres. Que se soit au cours d’une course en ligne ou bien en « freeride » solo, cet opus de la série Burnout est rempli de surprises, de raccourcis à trouver et de tout un tas d’autres curiosités à découvrir sans plus tarder. Détenteurs de consoles nouvelle génération et amateurs de sensations fortes, n’hésitez pas, ce titre est fait pour vous.
28 janvier 2008 à 16h23

Par

Points positifs

  • Très dynamique
  • Bande son très rock
  • Prise en main immédiate
  • Beauté irréprochable
  • Pas de temps de chargement

Points négatifs

  • Impossible de mettre des néons sous sa caisse
Revenir en haut