Preview : Beyond Good & Evil - Xbox

Beyond Good & Evil - Xbox
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Beyond Good & Evil est développé depuis quelques années pour PS2 et PC. Edité par Ubi Soft, et concocté par l'équipe d'Ubi Soft France, le titre semble suivre la voie du succès qu'on choisit des jeux comme Outcast ou Rayman.
Beyond Good & Evil vous place dans la peau de Jade, jeune adolescente qui ne semble pas avoir d'importants problèmes de peau, et qui adore le rouge à lèvre vert. Vous vous retrouvez à la surface de la planète Hyllis, composée de nombreuses cités toutes plus remplies de missions en tout genre les unes que les autres.

Une liberté impressionnante, dans un monde bourré de vie et de détails

Beyond Good & Evil est un jeu d'Aventure/Action très libre, qui vous laissera tout à loisir le plaisir de vous balader de nombreuses heures à l'intérieur d'une cité réalisant de-ci de-là quelques objectifs tertiaires. A la manière d'un Outcast, si la liberté de mouvement sera grande, elle ne se déroulera pas dans un monde vide et jalonné de montagnes vertes sans vie. Ici, chaque coin de rue vous permettra de découvrir un nouveau moyen de se faire de l'argent, un nouveau jeu dans le jeu (salles d'arcade, jeux de cartes, et patati, et patatoche), un nouveau magasine hebdomadaire, un moyen révolutionnaire de locomotion (hovercraft, avion, etc.), ou encore de nouvelles têtes. En à peine plus d'une heure de jeu, votre boite e-mail (vous pourrez la consulter d'un des nombreux terminaux disséminés à travers la ville) regorgera de messages sur votre quête principale, de missions secondaires, de publicités provenant des glides régionales, etc.

Assez discuté, à l'assaut!

Les missions propres à la quête principale seront généralement saupoudrées d'une bonne dose de Hack & Slash. Comprenez qu'à la manière d'un Diablo 2 (ou d'un Ecstatica 2 pour les anciens –ND Tomate : pfft, Ecstatica c’est caca), vous devrez taper et retaper sur vos ennemis, à l'aide de votre ami d'arme, une sorte de gros sceptre bien utile. Bien entendu, les développeurs se sont entendus pour rendre la tâche moins rasante, en parsemant ci et là quelques combos à réaliser en plein combat. De plus, un personnage secondaire sera souvent là, histoire de combattre à vos cotés, et vous aider de son pouvoir secondaire. Le cochon, par exemple (si si, il y a souvent des cochons dans les jeux vidéo -ND Tomate : SWINE par exemple) pourra sauter et atterrir violemment au sol, histoire de propulser les ennemis à proximité dans les airs. Un mode Slow Time s'enclenche alors, vous permettant de dégommer les ennemis un à un en toute tranquillité. Si, comme ça, ça paraît épique, le tout est parfaitement jouable et assez plaisant (impression de supériorité totale, quand tu nous tiens).
Les missions seront de tout type (action, pacifiste, exploration, réflexion, etc.). A vous de choisir votre style, ou de prendre l'excellent résolution d'en faire un maximum (en ce qui concerne les missions secondaires). Vous pourrez alors parcourir la planète histoire de prendre en photo tous les animaux vivant à sa surface (en envoyant les photos au laboratoire, vous recevrez de l'argent), ou encore réussir quelques puzzles bien zarb' afin de mettre votre réflexion à rude épreuve.

Techniquement au poil

Beyond Good & Evil apporte avec lui un moteur 3D qui semble bien rodé, et assez flexible d'utilisation. Ce dernier fait transparaître bien peu de lignes droites, courbant à tout va tout ce qui peut l'être. La ville présentée à l'E3 (une sorte de Venise entourée d'eau) est très agréable à regarder, tandis que la flotte reflète sans broncher tout le décor. En pleine course d'Hovercraft, la sensation est géniale. Le moteur reste malgré cela un brin en dessous de Rayman 3 : Hoodlum Havoc, même si la comparaison n'a pas véritablement à être faite. Le design des personnages est aussi particulier, apportant un peu de sang neuf aux genres futuristes, ou heroic-fantasy, qu'on a l'habitude de voir. Le jeu est -rappelons le- prévu à la fois sur PC, PS2, Xbox et NGC.

Au final

Beyond Good & Evil semble vraiment bien parti pour réussir un grand tour de passe-passe. Le titre est techniquement réussi, possède un design et une ambiance original, ainsi qu'un gameplay impressionnant mixant la liberté d'action, la variété des missions, et de nombreuses bonnes idées (on sent ici l'influence de Michel Ancel, chef du projet, et ancien développeur principal de Rayman 1 & 2). Non vraiment, à moins d'un cafouillage énorme dans la date de sortie (genre 2104 à la place de 2004), le titre devrait laisser sa trace dans le monde de l'action/aventure dans les années qui viennent.
Fort de l'expérience de ses développeurs, BG&E pourrait bien laisser sa trace dans l'univers très fermé des bons jeux d'action/aventure.
15 juillet 2003 à 11h05

Par Rick28

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