Test : Star Wars : Knights of the Old Republic 2 - Xbox

Star Wars : Knights of the Old Republic 2 - Xbox
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Sonnez trompettes ! Explosez bombardes ! Chantez clarinettes car c'est la sortie de Star Wars : Knight of the Old Republic 2! Hey, pourquoi vous vous êtes arrêtés ? Non revenez ici ! Vous pourrez y jouer plus tard, bande de crétins ! Et bien c'est sans fond sonore que nous allons découvrir ce petit Kotor2, derrière son masque de Star wars et son fond... de Star wars.
Commencons tout d'abord par un petit rafraîchissement du contexte. Kotor premier du nom a été à la fin de l'année 2003 un véritable succès en exploitant (enfin) bien la licence chèrement obtenue chez Monsieur Georges (dont le nom de famille m'échappe). Or ce qui faisait le succès de ce glorieux épisode, c'était le choc de graphismes aussi soignés, des combats bien rythmés, un scénario très bien foutu... Autant d'atouts qui font le succès de beaucoup de jeux en ce moment. Or, les auteurs du premier Kotor ne sont autres que les gens de Bioware, alias la team Neverwinter Nights, Baldur's gate, Icewind Dale... et donc expérimentés en matière de jeu de rôle. Pourtant, le boulot de Kotor 2 à été refilé à Obsidian, un studio de developpement moins renommé. Chez Obsidian, la réflexion est simple. Kotor 1, c'est bien. Donc on reprend tout et on met des petits bonus. C'est un peu comme cela que l'on peut concevoir Kotor2, ou plutôt Kotor1bis. Il est qui plus est sorti seulement 1 an après le premier épisode, ce qui semble un peu prématuré.

Classique mais efficace, la decise d'Obsidian

Le menu de départ, à l'identique du premier puisque le grand méchant est à côté des boutons, vous lance directement vers la création de personnage. Contraste avec le premier, votre personnage est déjà un Jedi. Ah oui, ca risque d'en surprendre plus d'un. Mais attention, comme dans toute bonne recette Star Wars, il va vous falloir rédécouvrir tout vos pouvoirs et vos aptitudes de magiciens de marché, car vous avez tout oublié, ce qui n'est pas sans rappeller un certain Jedi Outcast (d'ailleurs il y a une tête au choix pour votre personnage qui ressemble fort à Kyle Katarn. Coïncidence?). Une fois la nouvelle partie lançée, on s'attend à s'extasier devant les premiers pas de notre bébé Jedi mais on s'aperçoit que la phase tutorial vous fait incarner... T3M4, le droid mécano de Kotor 1. Vous êtes dans l'Ebon Hawk (le vaisseau du premier) à la dérive, et êtes la seule chose qui tient encore debout. Après un (long) tutorial de réparations diversses pour se familiariser avec les commandes, paf on arrive dans une station minière où c'est manifestement un bordel sans nom.
A partir d'ici regardons le scénario d'un peu plus loin. On rencontre bien vite Atton, le voyou à l'air vaguement familier de Han Solo, ainsi qu'une vieille Jedi aveugle bien à l'ouest elle aussi. Dans votre escapade vous ferez exploser la station dans une course poursuite digne de Starsky et Hutch dans un champ d'astéroïdes pour ensuite vous poser sur Télos, une planète à l'agonie. Maintenant vous êtes libre d'être zentil ou méssant. Soit vous aidez à la reconstruction de la planète, soit vous vus faites du blé. Ceci fait vous rencontrez une ancienne Jedi qui ne vous aime pas visiblement et vous éclaire sur votre histoire personnelle : Vous êtes un Jedi déchu de l'Ordre après les guerres mandaloriennes (donc avant kotor 1) qui s'est barré parce qu'il a suivi Revan, le protagoniste du premier épisode. L'Ordre Jedi étant dissout depuis la redemption/le retour de Revan (oui, on peut choisir quelle fut la voie de Revan pendant Kotor 1, et même son sexe. Waw), vous allez devoir retrouver le peu de maîtres Jedi encore vivant à travers plus de 6 planètes dont certaines sont déjà connues via le premier épisode : Dantooïne, Nar Shadaa, Ondéron, Korriban, Télos, Dxun. Ca vous fait déjà un bon petit bout de chemin à parcourir, tout en sachant que certaines planètes sont beaucoup plus longues et fournies que d'autres.
Tout ça avec une armada de Sith fanatiques aux fesses. Cette fois il n'y a pas un, mais plusieurs grands méchants. Déjà, il y a Darth Sion (comme nommé dans la preview de PATAT) qui vous donnera pas mal de fil à retordre, mais il y a aussi un autre individu, au masque blanc et à la cape noire, qui remplace dès son apparition Sion sur le menu du jeu. A vous de découvrir et demêler les liens entre ces deux raclures, ca va pas être de la tarte.

Brouhss Ly

A l'intérieur du jeu même se font ressentir quelques petites nouveautés qui ne comptent pas pour des prunes. Ma grande surprise et de remarquer qu'une véritable importance est donnée au combat à mains nues, assez puissant pour un Jedi. En plus de ça, de nombreuses animations et mouvements de combat ont été rajoutés ce qui donne des combats beaucoup plus variés dans l'ensemble, même si ça n'influe pas directement sur le Gameplay. Bref, notre Jedi esquive, se retourne, saute et file des pains à tout và d'une manière beaucoup plus esthétique que dans le premier opus. Parmi d'autres améliorations, on remarque les nouveaux pouvoirs de la Force et les nouveaux Dons comme Barrière de Force, Régéneration, Revitalisation... Cela peut paraître saugrenu vu que l'apprentissage était très limité dans kotor 1 mais ATTENTION ! Maintenant le niveau 20 n'est plus le dernier niveau. Notre personnage pourra donc évoluer jusqu'au niveau 30 (à vérifier je n'y suis pas). Pour agrémenter ce rallongement de durée de vie et de difficulté car les ennemis sont pas mauvais eux non plus, on voit apparaître des classes de prestige, que vous pourrez selectionner en atteignant le maximum dans un des deux alignements lumineux ou obscur. Il y a donc dans l'ordre Maître d'arme Jedi (le jedi gardien 2.0), Maître Jedi (le consulaire 2.0) ou encore un Assassin Sith, un maître Sith... deux de ces classes m'échappe, pour info ce sont les Jedis Sentinelles version gold, vu que chaque classe de base possède son équivalent en prestige. Le jeu devient ainsi un tantinet plus bourrin à partir du niveau 20 vus l'accumulation de pouvoir que le personnage réalise à partir de là... Les combats deviennent facile, ou très durs lorsqu'il faut se passer de Jedi ce qui est vraiment 'TRèS' énervant pour les joueurs que nous sommes. D'ailleurs sur Nar Shadaa (la planète la plus dure selon moi), on doit jouer plusieurs fois des personnages non-jedis en solo dans des duels assez hardcore et sans grand interêt. Enfin, en plus des deux voies lumineuse et obscure qui déterminent votre parcours, vous aurez le choix entre : La voie de Revan, vos classes de prestige, et votre influence sur vos compagnons. Mais quoi t'est-ce l'influence? Dans Kotor premier, on pouvait en parlant aux membres de notre groupe en apprendre plus sur eux et même débloquer des quêtes secondaires en rapport avec leur histoire. Dans kotor 2, le principe est ré-exploité et en mieux : Maintenant, plus vous passez de temps avec un personnage, plus celui-ci sera intime avec vous et plus il sera à votre écoute ce qui peut également dépendre de votre charisme. Le bémol est que votre groupe n'est pas une communauté hippie et que certaine dissenssions existent au sein du groupe. Il vous faut donc privilégier tel ou tel membre en fonction de vos préférences et de vos besoins, mais ne pas trop en délaisser certains sans quoi... je vous laisse la surprise.

Incoming pixels at ten-thirteen

D'un point de vue plus technique, Kotor 2 est sensiblement le même que le premier. Aucune nouveauté en ce qui constitue le moteur graphique, les mêmes textures et même une baisse de la qualité des cinématiques, qu'on pensait être améliorés depuis l'année dernière. Et bien non, Kotor 2 n'est pas la baffe graphique qu'était le premier, non pas parce que c'est beau mais parce que ce n'est pas une surprise. Bon, le jeu reste vraiment très beau dans certains endroits, morne dans d'autres et les envirronements diffèrent du premier épisode quoiqu'on visite des planètes déjà connues. Le petit "plus" est l'animation. Les personnages quand ils se déplacent semblent moins coincés ou pour parler Star wars ont enlevés le balai-laser de leur itchyouta (terme Rodien pour définir vous-savez-quoi). Cela rend un peu plus crédible et grâcieux vos personnages. Sans oublier l'ajout de vêtements un peu plus "classe" que dans le premier. C'est amusant d'ailleurs de voir la cape de votre bure onduler au gré de vos mouvements, et c'est même assez bien rendu, bien que ce ne soit qu'un petit détail. Il n'y a alors, conformément aux annonces d'Obsidian, aucune révolution au niveau technique, ce qui est normal vu que la sortie de Kotor 2 reste assez "prématurée", et qu'on ne pouvait pas imaginer une grande avancée graphique un an seulement après la sortie d'un vrai Hit. Point de vue son, Obsidian ne s'est pas melé de la composition et à laissé faire les gars de LucasArts. Résultats, on retrouve les mêmes grands thèmes que dans Kotor, ainsi que certains de John Williams. Ah, petit détail qui fait son effet, maintenant on entend une petite mélodie en fonction des points lumineux ou obscurs que l'on gagne. Oui, c'est un de seuls changement, car l'ambiance sonore reste soignée et participe fortement à l'immersion dans l'univers.
Kotor 2 n'est pas la révolution que fut le premier mais il reste néanmoins un bon jeu pour les fans du genre et les autres, si tant est qu'on ait joué au précédent. Certes, il paraît difficile de se lancer dans le scénario sans avoir préalablement fini le premier épisode. Dommage.
22 février 2005 à 11h13

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Points positifs

  • Scénario classique mais sympa
  • Graphismes sans failles
  • Gameplay pas lassant

Points négatifs

  • Sorti peut-être trop tôt
  • Aucune révolution technique
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