Electronic Arts nous avait annoncé le développement d’un nouvel opus de la série dès la sortie de
Burnout : Takedown, et il n’est donc pas étonnant de retrouver si rapidement ce nouveau titre. Un titre à l’intérêt purement commercial ? Ou alors une nouvelle bombe vidéoludique ? Cette preview a pour but de vous permettre de vous faire une première idée.
Ouh nondidiou c’est beau !
C’est donc le 22 septembre prochain que nous retrouverons sur Xbox et PlayStation 2 ce jeu de course de folie. Totalement remanié au niveau graphique, puisque optant pour une ambiance résolument plus sombre et réaliste, le jeu devrait sans nul doute vous scotcher à votre canapé. En effet, les petits gars de chez
Criterion ont mis le paquet et parviennent à nous proposer un soft à la qualité visuelle encore améliorée par rapport au précédent opus. Et pourtant,
Burnout : Takedown n’était pas en reste par rapport à ses concurrents de ce côté-là ! Nous vous invitons à visionner les images mises à notre disposition par l’éditeur afin de vous faire une idée plus précise. Vous pourrez constater que la modélisation, aussi bien des véhicules que des décors, est vraiment magnifique. Mention spéciale pour les villes virtuelles qui sont tout bonnement splendides, comme on peut le constater sur les vidéos qui ont été lâchées sur la toile. Rome, Hong Kong, Détroit ou encore Tokyo seront vos terrains de jeu durant vos longs moments passés devant votre téléviseur. En tout, pas moins de deux cents épreuves sur huit environnements différents. De quoi se sentir dépaysés.
Côté gameplay.
Si la coupure entre les deuxième et troisième épisodes était vraiment nette, elle le sera nettement moins avec ce nouvel opus. En effet,
Criterion semble avoir gardé plus ou moins la même base concernant le gameplay, préférant ajouter quelques petites choses de-ci, de-là plutôt que de réellement innover. A ce sujet, Alex Ward (directeur de la création du jeu) confie :
« Après le succès de Burnout 3, nous avons commencé à réfléchir à la suite, en rassemblant toutes nos idées. Nos premiers essais ont donné naissance à un gameplay incroyablement complexe et sophistiqué, en décalage avec l’esprit originel de Burnout. On voulait, par exemple, inclure des conditions météo extrêmes, pour une conduite encore plus stressante et dangereuse. Mais le rendu visuel d’une pluie battante ou du brouillard rendait le pilotage en plein trafic quasiment impossible ! Nous avons tout repris à zéro, pour nous recentrer sur l’essentiel : démultiplier les sensations des épisodes précédents et rendre le jeu moins linéaire en proposant des challenges plus variés. » On ne peut pas leur en vouloir tellement le gameplay était déjà génial pour
Burnout 3. C’est ainsi que l’on retrouvera les habituels takedowns, qui consistent à littéralement démolir votre adversaire en le balançant dans le premier obstacle croisé. Le mode AfterTouch, qui permettait de diriger son véhicule même après s’être crashé, semble en revanche avoir disparu.
Encore et toujours du nouveau
En compensation, nous avons droit à un tout nouveau style de conduite. En effet, alors que toute interaction avec le trafic vous faisait perdre de précieuses secondes auparavant, vous pourrez dorénavant leur rentrer dedans, les pousser, et même les envoyer sur vos adversaires ! Diaboliquement efficace, cela devrait permettre de réaliser des carambolages monstrueux, pour votre plus grand plaisir.
Autre petite nouveauté, la possibilité d’utiliser le crashbreaker durant la course. Cet ingénieux système, que vous ne pouviez utiliser auparavant que dans le mode Crash, permet de faire exploser votre véhicule après un carambolage. L’occasion pour vous de faire mal, très mal aux malheureux conducteurs qui s’aventureraient par là. Les développeurs ont aussi la très bonne idée d’incorporer dans les circuits des bifurcations, permettant de choisir le chemin qui correspond le mieux à votre humeur du jour. Vous aurez aussi
a priori l’occasion de trouver des raccourcis dans les courses, en empruntant certains tremplins. Cela devrait encore améliorer la profondeur du jeu. Le mode Crash a bien entendu été conservé, et légèrement retravaillé pour encore plus de plaisir ! Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le principe, il s’agit en fait de faire le plus de dégât possibles, chiffrés en dollars, à un endroit donné (de préférence un joli carrefour à une heure de pointe). Plus vous amochez de monde, meilleur vous êtes. En gros, le parfait défouloir !