Preview : NBA 2K15 - Xbox One

NBA 2K15 - Xbox One

NBA 2K15 - Xbox One

Genre : Simulation de basket

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2K Sports et sa franchise phare avaient pété plus d’une cheville et décroché bien des mâchoires lors de l’arrivée en grandes pompes, où plutôt en Jordan’s (vous l’avez ?), d’NBA 2K14 sur les consoles nouvelle génération lors de la fin d’année dernière. Alors quoi de neuf pour cette édition 2K15, hein ? Chaque année, c’est la même, et on vous raconte la même, même. On sait plus trop quoi vous dire du coup, mais il parait que c’est encore mieux qu’avant. Et on y aurait même joué. Truc de ouf, on vous dit.
Comment continuer d’améliorer une licence qui, d’années en années, sème la terreur (coucou NBA Live) et met à genoux les critiques les plus acerbes ? Chez 2K, on pourrait se la couler douce au vu de la situation. Se taper un Pulco Citronade en tentant d’aligner les tirs de boulettes de papier dans ce superbe panier transportable que le commun des mortels surnomme la poubelle, ce genre de choses quoi. Mais ce n’est pas le genre de la maison, et ce NBA 2K15 s’apprête à dérouiller, comme à son habitude. Kevin Durant succède donc à Lebron James sur la jaquette du jeu, et c’est Pharrell Williams qui s’occupera de bercer nos oreilles avec une BO préparée par ses soins. Lauryn Hill, Depeche Mode, Public Enemy et Missy Elliott pour ne citer qu’eux, le tout s’annonce éclectique et de qualité.
Toujours dans une volonté d’immersion totale dans ce qu’est le show à l’américaine, chaque match sera désormais précédé d’un « pre-game show », où Ernie Johnson et Shaquille O’Neal prendront la parole et mettront en lumière les forces et faiblesses des deux équipes sur le point de s’affronter. Classe. Mais l’une des nouveauté majeure, à mon sens, de ce nouvel opus, n’est autre que le 2KU (à prononcer ‘toukéiou’). Le 2KU, c’est une série de vidéos explicatives, narrées par différents joueurs de la NBA, expliquant chaque situation de jeu (en attaque comme en défense) et quel schéma adopter pour y faire face. Tout y est expliqué, et surtout, c’est bien plus clair que les simples phases d’entrainement. De quoi prendre par la main n’importe quel néophyte du ballon orange, et de lui faire comprendre et apprécier ce sport de manière bien plus claire que par le passé. Plus d’excuses pour les copains qui ne veulent pas se convertir parce que « non mais c’est trop compliqué, y a même pas de penaltys ! ».

Devant ton écran tu baveras. Le lécher, peut-être tu feras

Visuellement, c’est orgasmique. Si votre joue est encore marquée par la gifle reçue avec NBA 2K14, alors préparez vous à tendre l’autre. Encore plus fin, le jeu est d’une beauté dé-men-tielle. Les visages des joueurs (et pas que des plus connus, mais bien tous, coach inclus) sont sidérant de réalisme (les yeux sont enfin « vivants » !!) et même les Cheerleaders tirent une meilleure tronche que par le passé. Le public quant à lui est toujours plus vivant et détaillé (lorsque tout le monde se lève d’un coup, l’effet de « masse » est saisissant), les mascottes font le boulot, les interviews des joueurs à la mi-temps sont toujours présentes, pas un seul problème d’aliasing à noter (la version en question tournait sur Playstation 4), c’est tout simplement à tomber par terre.
Encore. A cela, il faut ajouter plus de 6000 nouvelles animations, essentiellement sur les contacts entre les joueurs, pour toujours plus de crédibilité et de fidélité du rendu. Et manette en main, mine de rien ça change tout. Globalement bien plus fluide et réactif que la mouture précédente, ce NBA 2K15 est aussi plus « juste » envers le joueur. Par exemple, là où on ne comprenait pas pourquoi tel joueur avait raté tel lay-up dans les éditions précédentes, cette année on pourra se rendre compte que notre géant a été déséquilibré juste avant de lâcher son ballon, grâce à la nouvelle gestion des contacts, par exemple. Les équipes de 2K Sports ont également travaillé pendant un an sur les mouvements des athlètes sans ballon, afin que le tout ait un feeling plus « humain », tout comme l’IA. Retravaillée elle aussi, elle sait désormais s’adapter au style de jeu du joueur et n’est plus aussi prévisible. Nouveauté sur le plan physique : 16 différentes parties du corps sont dorénavant prises en compte pour la gestion des blessures, avec strap apparent sur votre joueur si celui-ci doit en porter un. Du réalisme jusqu’aux lacets on vous dit.

De quoi quitter femmes et enfants

Parce qu’en matière de contenu, encore une fois, il y a pléthore. Même si nous n’avons encore rien vu du mode Carrière, il sera bel et bien de retour, l’aspect « rivalité » du scénario en moins, les développeurs voulant se focaliser d’avantage sur « l’apprentissage du basket ». De quoi il en retourne exactement, il faudra patienter encore un peu pour le savoir. Le mode Manager a quant à lui été revu, et il est désormais possible d’influer sur les simulations des matchs en en changeant ses tenants tactiques. Une saison de basket universitaire se déroulera même en parallèle, ce qui vous permettra de jeter un œil dessus et de commencer à préparer vos choix de Draft pour la saison suivante, avec nombre de paramètres (analyser le potentiel d’un joueur, se pencher sur sa tolérance aux blessures etc.).
Les objectifs de la saison donnés par vos supérieurs pourront aussi être revus suivant votre roster. Ainsi, si votre équipe de base n’avait que pour objectif de survivre où d’accrocher une certaine position dans la ligue, il pourra vous être demandé d’aller chercher le titre NBA si votre recrutement vous en donne les moyens. Les interactions entre manager et joueur sont elles aussi toujours présentes, et vont plus loin que par le passé. Si vous ne tenez pas vos engagements, certains joueurs pourront alors vous considérer comme un menteur, et leur moral (ainsi que leur performance donc) baissera. Attention aussi aux joueurs revenants de blessures. Il faudra leur proposer des entrainements adaptés, afin qu’il puisse revenir à leur niveau dans les meilleurs conditions possibles. Faites le contraire, et une rechute physique pointera le bout de son nez. Et ce n’est que quelques détails qui viennent d’être énumérés. Gaffe à la perte de vie sociale, donc.
Avec 40 nouveaux joueurs pour le mode MyTeam, 25 équipes de l’Euroleague dont Nanterre et Strasbourg (cocorico) à disposition, le mode MyLeague entièrement customisable et jouable avec 29 copains supplémentaires, le retour du Park pour la partie en ligne du titre et j’en passe, vous l’aurez compris, ce NBA 2K15 n’est pas là pour faire figuration. Il est là pour vous manger tout cru et vous enchainer sur votre canapé, et vous ne vous ferez pas prier. Et ça, c’est tout ce qu’on demande.
16 septembre 2014 à 10h17

Par John

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