Le top de la rédac'

Le top de la rédac'
Partager
1 - Overwatch

Autant sauter directement l'étape présentation du FPS de Blizzard, et aller à "Pourquoi la 1ère place ?". Tout simplement parce que ce jeu a apporté le coup de jeune qu'il manquait au style : gameplay dynamique et fluide, parties rapides, suffisamment technique pour maintenir un intérêt permanent, assez permissif pour que tout le monde s'amuse mais loin d'un jeu pour casual gamer à partir d'un certain niveau. TOUT LE MONDE peut s'amuser sur Overwatch, pour un peu qu'on aime tirer avec des armes un peu différentes. Certes, on n'est pas dans un Arma ou même un CS, mais au moins la communauté est beaucoup moins cancer que sur CS:GO (félicitations à la communauté française qui m'a totalement dégoûté de mon FPS préféré de ces 15 dernières années, entre son vocabulaire de rageux limité à 10 insultes et une absence totale de fun).

Le matchmaking est plutôt efficace, et Blizzard s'occupe de son bébé avec des mises à jour très régulières, du contenu plutôt régulier, et des personnages qu'on attend environ deux ou trois cycles plutoniens, mais qu'on a quand même au bout d'un moment. On rajoute à ça un background riche et structuré, des personnages drôles et une rejouabilité infinie, ça en fait pour moi le jeu incontournable de cette année 2016. Là où Hearthstone s'est heurté à un système économique lassant sur le long terme et des soucis d'équilibrage de contenu, Overwatch le supprime purement et simplement en étant un jeu officiellement payant, mais au moins on sait ce qu'on achète.

Overwatch

2 - The Witness

J'ai eu envie de placer ce jeu en 1ère place, mais ça aurait été malhonnête. Il lui faudrait une place à part : celle d’œuvre d'art. Bien qu'il ne soit pas optimisé le mieux possible, The Witness fait partie de ces jeux qui vous marquent à vie. Après l'avoir fini deux fois, on continue de se demander si on a tout trouvé, si on peut tirer de nouvelles ficelles pour découvrir d'autres fins, d'autres indices scénaristiques... On a tout le temps envie d'y revenir, de se promener dans une partie "finie" pour observer les détails architecturaux de la grande et unique île sur laquelle vous allez évoluer de longues heures.

Dans la lignée des Myst, cet épisode magnifique ne laissera personne (un petit peu sensibles au genre) indemne. Tout en douceur et délicatesse, les puzzles vous donneront probablement une certaine envie de meurtre. Vous savez, cette rage de désespoir quand votre cerveau fond parce que vous avez résolu 74 puzzles d'affilée, mais le 75e semble insolvable... The Witness est résolument un jeu culte. Incontournable, raffiné et intelligent, il vaut son prix élevé à l'heure des jeux à 6€ sur Steam.

The Witness

3 - Shin Megami Tensei IV : Apocalypse

Grosse surprise et baffe de cette fin d'année, cette saga assez peu connue en France nous a offert une épiphanie vidéoludique pour cette période de fêtes. RPG tactique loin d'être facile, SMT4:A offre ce à quoi nous sommes peu habitués en France : une difficulté élevée et une histoire grandiose. L'intrigue semblant banale et forcée au début s'affine très rapidement, laissant de plus en plus de place à des personnages secondaires marquants, au milieu de cette pagaille de démons, divinités et... trucs bizarres. Si la plupart des démons sont des références aux yokai, certains restent beaucoup plus obscurs. C'est ça aussi le charme de ce RPG, c'est de donner envie d'aller vérifier sur Internet que ce bazar a une origine, et je n'ai jamais été déçu.

Ce gloubiboulga scénaristique donne, au final, le meilleur jeu de cette fin d'année à mon humble avis. Entre humour et quête à l'échelle mondiale, SMT4:A devrait séduire les plus réticents. Et puis la 3D est absolument magnifique, alors arrêtez de me lire et allez l'acheter immédiatement.

SMT4:A

- Jeu le plus attendu : The Binding of Isaac : Afterbirth +

Remarquez la petite croix qui en dit long. Dernière, littéralement pour une fois, extension de Binding of Isaac qui doit arriver le 3 janvier sera l'apothéose de la saga. Incontournable rogue-like à la difficulté et au contenu légendaires, Nicalis nous offrira la possibilité d'éditer tout le contenu : création de niveaux, de défis, customisation d'item-pool, éditeur de salles... Un principe de NG+ inédit dans le style, permettant de refaire une partie gagnée avec un équipement, mais dans un niveau de difficulté supérieur. Bref, on a souffert sur Binding of Isaac depuis maintenant plusieurs années, et ça ne va heureusement pas s'arrêter de si tôt.

J'ai grand grand hâte de voir ce que la communauté va proposer, le jeu n'étant de base pas accessible, de part sa difficulté, aux makers sains d'esprit, il y a fort à parier qu'il ne va pas s'éteindre tout de suite.

BOI:AfterbirthT

- L'indé qui intrigue : Bokida

Il a été très difficile de n'en choisir qu'un, surtout un qui soit prometteur, pas encore sorti, mais avec suffisamment de contenu pour avoir de quoi parler. Je vous ai déjà parlé de Shattered, kickstarté avec succès, mais pas encore de Bokida. J'ai connu ce projet par Xavier Dang (aka Mr MV, youtubeur caustique et l'un des meilleurs joueurs de Binding of Isaac en France, donc forcément un homme bien) qui en fait la BO et le sound-design, et je suis particulièrement sensible à cette partie dans les jeux. Pour être honnête, je n'ai pas la moindre idée de l'histoire, je sais seulement que j'y ai joué, et que j'en suis tombé amoureux. Le graphisme est envoûtant, le gameplay fonctionne déjà, on a comme une forte impression d'avoir trouvé la relève d'Antichamber.

Pour l'instant, on se contente de suivre le Twitter et espère vous en parler plus en détails très rapidement.

Bokida

- Plateforme de l'année : le PC

Ce n'est pas un choix très original, j'en conviens, mais j'ai de profondes raisons d'affectionner ce support : tout aussi convivial qu'une console de salon et avec un framerate constant de 60fps, je ne vois vraiment plus l'intérêt de m'encombrer d'un moniteur. Les solutions portables pour le gaming sont plus que viables, même si encore un peu chères.

Une autre raison à ce choix est que le jeu vidéo se hisse épisodiquement, petit à petit, touche par touche, au rang d'art. Ces œuvres, vous les trouvez chez les indés, sur itch.io, en téléchargement libre directement sur le site des développeurs, et c'est grâce à la liberté qu'offre le support et la distribution qu'on peut trouver tout ça. Pas de store à intégrer, pas de normes à respecter, le PC est pour l'instant le seul support permettant réellement de profiter des créations hors normes d'esprits libres. Et pour ça, j'aime mon PC.

OnlineDating

19 décembre 2016 à 10h12

Par La rédac'

Revenir en haut