Le top de la rédac'

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1 - Uncharted 4

L'air de rien, cela fait près de 10 ans que nous suivons les aventures de Nathan Drake et sa clique. Depuis la découverte d'un sous-marin nazi en pleine jungle amazonienne, jusqu'à la cité perdue au milieu du désert de Rub al-Khali, le bonhomme nous a fait voir du pays. Nous avons également pu le voir à certains moments déterminants de sa vie, comme sa rencontre avec Sully, son mentor et ami de toujours. Donner à un tel personnage des adieux dignes de ce nom n'est pas chose aisée. Et c'est pourtant ce que Naughty Dog a su faire avec brio. Certes, le jeu n'est pas parfait. Son scénario n'est pas forcément très original, et il donne parfois une impression de redite par rapport aux épisodes précédents. Ceci étant dit, il offre néanmoins une conclusion et un sentiment d'achèvement des plus satisfaisants aux joueurs, en plus d'être somptueux visuellement. Pour ma part, j'en retiendrai surtout la scène ci-dessous (passez directement à 5 minutes et 50 secondes), qui est d'une authenticité trop rare dans le jeu vidéo.


2 - Dirt Rally

Si le savoir faire de Codemasters en termes de jeux de courses est indéniable, sa série culte de jeu de rallye a perdu de sa splendeur lors de son virage Dirt. Plus accessible et donc grand public que lors de la période Colin McRae Rally, la série a, en plus, eu l'outrecuidance de s'intéresser à d'autres disciplines que le rallye WRC. Cela n'a cependant pas eu que des effets néfastes. D'un côté, les jeux proposés étaient objectivement très bons, et de l'autre, cela a laissé à d'autres studios de moindre envergure la possibilité de s'exprimer sur le terrain du rallye. Du moins jusqu'à ce que les écossais décident de se recentrer avec ce Dirt Rally absolument magistral. Les développeurs ont ici opéré un retour aux sources salvateurs, nous livrant une simulation hardcore et éprouvante. Un vrai bonheur pour les fans.

Dirt Rally

3 - No Man's Sky

Que fait un jeu autant décrié dans un top de fin d'année ? La réponse à cette question ne se trouve pas dans les qualités propres au jeu, pas complètement tout du moins. La démonstration technique que constitue cet univers gargantuesque est l'un des atouts majeur du titre. Il procure d'ailleurs, durant les premières heures de jeu, une sensation de vertige peu commune. Et le premier voyage interplanétaire, aussi bête soit-il, procure un kif incomparable. Mais c'est vrai, le jeu a aussi ses limitations, comme un gameplay souvent qualifié de creux et répétitif. Ceci étant dit, Hello Games, représenté par Sean Murray, a préféré s'atteler à la tâche et peaufiner son jeu plutôt que de perdre du temps à répondre aux critiques. Le résultat se fait déjà sentir, avec la mise à jour Foundation qui apporte de nouvelles features de gameplay et deux nouveaux modes de jeu. Alors oui, malgré la déception initiale, je veux croire que No Man's Sky sera un jour le grand jeu qu'on nous a promis. Parce que c'est toujours bien de finir l'année sur une note d'espoir.

No Man's Sky

- Plateforme de l'année : la PlayStation 4

Si Nintendo tente de revenir sur le devant de la scène avec sa Switch, il est encore trop tôt pour juger des qualités et faiblesses de la machine. Microsoft a, de son côté, continué son petit train-train habituel, avec la sortie d'exclusivités savamment réparties tout au long de l'année, ainsi que d'une version remaniée de sa Xbox One. Chez Sony, en revanche, il y a eu pas mal de mouvement. Nous n'allons pas nous attarder sur la sortie de la PS4 Slim, qui n'apporte rien à part une baisse de prix, pour nous attarder sur la PS4 Pro et le PS VR. La première nous offre des jeux plus beaux via une gestion de la 4K et de la HDR (cette dernière l'est aussi par les autres PS4). Certes, cela nécessite de posséder un téléviseur compatible, et pas forcément donné, mais la proposition reste intéressante, d'autant plus que le prix n'augmente pas. Le PS VR offre, quant à lui, une toute nouvelle (sur consoles en tout cas) expérience de jeu, à un prix défiant toute concurrence. Et cela fonctionne rudement bien, malgré une résolution un peu faiblarde. Les jeux proposés pour l'accessoire sont nombreux... et inégaux. Il y a du très bon, du moins bon, et du franchement mauvais. En fait, tout ce qui manque au PS VR aujourd'hui, c'est une killer app, un jeu qui justifie à lui seul l'achat du casque. Mais si la PlayStation 4 est ma plateforme de l'année, c'est avant tout parce tout parce que Sony sait nous faire rêver, nous exciter. Nous en avons eu un bel exemple lors du PSX 2016, où ont été annoncés Uncharted : The Lost Legacy et The Last of Us Part 2. Personnellement, je n'ai jamais été plus heureux de posséder une PS4.


19 décembre 2016 à 10h12

Par La rédac'

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