PES vs FIFA : le clash

PES vs FIFA : le clash
Partager
Contenu Dudy : Ah, la voie de la sagesse ! En effet, avec plusieurs milliers de clubs sous licences, tous les championnats nationaux, et leurs divisions inférieures, il n'y a pas comparaison. Ne parlons même pas des stades avec l'arnaque renouvelée d'une version next-gen de PES 2008 amputée de quasiment 60% de ses enceintes footballistiques. Puis bon, question modes de jeux, entre le Deviens Pro, les Défis, les Fiestas, les coupes personnalisées, et l'imposant mode Carrière, qui est juste un vrai jeu de gestion à lui tout seul, la carcasse du protégé de la plongeuse portugaise oserait difficilement se la péter.

Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)

Robinsoldier : Bon bah là je ne vois pas de quoi tu veux parler. Tu veux me faire avouer un truc mon Dudy. En effet, niveau contenu, ce n’est pas folichon. Il y a les licences de L1, Série A, Liga Espanola et Eredivise, mais hormis ça, même pas la Bundesliga et seulement quelques pays flanqués de leurs vrais maillots. Mouais. Les coupes et championnats sont bidons, et la Ligue Masters a mis des années pour être intéressante. En face, l’ennemi juré est complet, et totalement. Rien à dire, sauf pour la partie gestion du mode carrière à la LFP Manager, c'est dire si c'est bidon. Ni PES ni FIFA ne savent faire de la gestion, laissons ça aux spécialistes et sur PC...

Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)

NKB : PES a essayé d'augmenter son contenu. En achetant des licences, en ayant des partenariats avec des marques reconnues, PES a tenté de s'insérer dans le milieu mais à ce niveau FIFA a toujours domminé. Les licences, les pubs, les stades. Ensuite, en termes de jouabilité, PES a su pendant une bonne période nous animer avec la Master League. Seulement cette ligue n'a pas changé depuis belle lurette, alors que FIFA de son côté n'a cessé d'innover. Avec entre autres un mode carrière complet, un mode deviens pro bien alléchant, FIFA domine en terme de contenu et ce point est tout à fait logique. FIFA 3, PES 2.
Multijoueur Dudy : Ligues Interactives, vrais championnats Online, une pléthore de modes en ligne, proposants tous les réglages possibles et imaginables, on peut même choisir ses adversaires selon leur pourcentage de déconnexions, pour éviter de jouer contre les tricheurs qui ont fait la réputation du online de PES. Et encore, bientôt EA dévoilera le premier patch contenant le mode Deviens Pro en ligne, avec des 5 contre 5 de folie, ou chacun devra tenir son poste… Sans parler de la mise à jour automatique et gratuite des effectifs. Gouffran signe au PSG ? Allumez votre console, mettez le jeu, et l'update se fait quasiment d'elle-même. N'oublions pas non plus le futur contenu additionnel qu'on nous promet déjà. Ca poutre.

Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)

Robinsoldier : FIFA a vraiment bien amélioré son support multijoueur, avec les vidéos de ses buts que l’on peut uploader sur le net façon Youtube, et les mises à jour automatiques. Après, ce n’est pas ça non plus qui fait le jeu. Konami a mis du temps pour comprendre l’opportunité de faire un mode multi digne de ce nom. Alors, en ligne, ça n’a jamais été folichon et bien agencé. Par contre, en local, contre ses potes, lors de tournois improvisés, c’est fortement plus bandant, étant donné le réalisme du jeu. Tout de suite, c’est moins bridé, coincé et les buts peuvent pleuvoir de tous les côtés. Et quand on est mené, pas évident de revenir au score sans prendre un autre but sur contre-attaque. Non, vraiment, je pense que PES offre un multi vraiment accrocheur grâce à son gameplay.

Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)

NKB : Trop longtemps délaissé par PES pour se consacrer aux modes solo et au multi local, le mode multijoueurs n'a jamais vraiment brillé dans le jeu de Konami. Chez FIFA, le mode multijoueurs a su grandir et devenir nettement plus attractif et plus intéressant si bien qu'on finit aujourd'hui par avoir des modes à cinq contre cinq pour faire une vraie simulation de football. C'est évident, FIFA domine à ce niveau. FIFA 4 - 2 PES.
Ambiance Dudy : Encore une fois, il n'y a pas opposition. Avec ses chants de supporters "officiels" pour une énormité d'équipes, FIFA 08 tape fort. On se surprend à crier "Ici c'est Paris" en cœur, ou verser une larme sur le "You'll Never Walk Alone" d'Anfield. Le speaker s'exprime réellement et nomme les joueurs de façon localisé, et n'est pas un brouhaha incompréhensible juste pour montrer qu'il est présent, puis les commentaires… Enfin un degré d'analyse, une expression non-robotique et au moins les clubs sont cités ! Et bon, des petites phrases comme "Rothen à l'interception" ou "La frappe de Thierry Henry !" marquent le fossé qui sépare le professionnalisme lors de la conception des deux jeux, vu que sur PES, dans ces deux cas, on a droit à de l'impersonnel débandant, genre "Il frappe !". Ah ouais.

Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)

Robinsoldier : Plutôt mitigé là-dessus. Les supporters font du bruit, mais les commentaires sont à chier (c’est une vraie faute, corner à la rémoise). Il faut les patchs pour la version PC pour avoir une ambiance qui défonce FIFA. On se sent parfois un peu seul sur le terrain et le public réagit des fois un peu en retard. Inversement au jeu d’EA, l’ambiance du côté immersion est bien meilleure. Sur le terrain, on est dedans, sans lâcher le morceau. On se surprend à râler tout seul devant son écran, à parfois engueuler ses joueurs et limite râler contre l’arbitre. Mais je m’arrête là, on s’éloigne de l’ambiance.

Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)

NKB : On a trop longtemps ri des commentaires trop vagues et douteux de PES, si bien que divers patchs clandestins ont débarqué pour modifier cette horreur acoustique. Car niveau ambiance, FIFA assure sur bien des niveaux. Les stades sont remplis, les cris sont nombreux et variés, on se surprend à chanter, on se surprend à se laisser emporter par la foule. Sur PES, l'ambiance a toujours été fade. Quelques cris ici ou là n'ont jamais suffit à faire l'abstraction du vide qui était bien présent. Cette année encore, PES n'évolue pas sur les commentaires, tandis que FIFA est bien plus pointilleux, plus régulier et plus épatant. Bref, c'est sans hésitation que j'attribue ce point à FIFA. 5-2, quand même.
Réalisation Dudy : Si on l'appelle "le premier jeu de foot next-gen", ce n'est carrément pas pour rien : visuellement, FIFA 08 impressionne, les pelouses sont nickelles comparées à celles de PES (aha), et les matchs sont à deux doigts d'une diffusion télévisuelle. Et que dire des stades, hallucinants de réalismes, et jouer sous les projecteurs du Parc des Princes est une expérience unique, si si. Les joueurs bénéficient également d'une modélisation soignée… pour leur corps, car les tronches sont le seul défaut d'ordre visuel du soft d'EA, qui, contrairement à un autre, ne rame pas quand plus de 8 joueurs sont autour du ballon… Bref, PES est laminé :fou:

Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)

Robinsoldier : FIFA a pour lui les graphismes, mais PES a le reste. De plus, les joueurs de FIFA sont loin d’être bien modélisés, avec des visages grossiers et des physiques qui se ressemblent tous. Sans oublier les mêmes animations qui se répètent sans cesse. PES aussi a des visages grossiers, en effet, mais il ne prétend pas le contraire, comme son homologue américain. A quand des vrais connaisseurs de foot réalisant un jeu ? Tes séquences de ramage, tu les inventes ou quoi ? Personnellement, je ne les connais pas. Peut-être parce que je joue sur PC mais l’optimisation est de rigueur. Certains précédents opus ramaient sur chaque corner, mais là, sur console ou PC, ça tourne très bien et sans accro. Okay, PES a toujours un train de retard graphiquement, mais pas techniquement. Plus épuré et moins chargé, il est plus agréable.

Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)


Le clash (suite)

NKB : Et encore un point délicat. La réalisation. Les années précédentes, ce point aurait été attribué à PES et ce tout simplement parce que PES avait réussi à cerner l'esprit du foot bien mieux que FIFA. Cette année; la donne a changée. Les stades sont bien mieux réalisés sur FIFA, on ressent bien la physique du ballon, de la pelouse et des joueurs contrairemetn à PES où tout ou presque se ressemble. Seul hic chez FIFA, la modélisation des vedettes du football. Si PES réussit à bien modéliser les visages pour qu'ils soient reconnus au premier coup d'oeil, FIFA a encore du mal à ce niveau et peine à rester sérieux. Et c'est bien la raison pour laquelle j'attribue un point à tous les deux. Ben ouais, c'est moi qui tranche, c'est moi qui note. 6-3.
30 novembre 2007 à 23h00

Par Dudy & Robinsoldier

Revenir en haut