Jumper : Campagnes Jumelées

Jumper : Campagnes Jumelées
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Coluche, reprenant la terminologie des publicistes, appelait cela des campagnes jumelées. Faire la promotion d'un produit à travers la réclame destinée à un autre. Effet de connexité. Vous connaissez certainement Steven Gould, le mari de l'inénarrable cosméticienne, Barbara, la femme que l’on n’oublie pas ? L'homme est auteur de science-fiction. Il a publié un premier roman, en 1992, Jumper, lequel fut ovationné par les crétins nombrilistes de la critique populaire et dont il semblerait que certains studios américains aient tiré [ou envisagé de tirer] un film. Les scénaristes n'auraient pas repris la trame de l'oeuvre originelle, mais plutôt choisi d'en utiliser le background pour introduire un nouveau personnage, Griffin, axe d'une nouvelle intrigue. L'an dernier, Steven Gould, percevant la possibilité de percevoir de monstrueux émoluments suite à la publicité faite autour du film, a semble-t-il décidé d’écrire un livre inspiré du film lui-même tiré de sa première œuvre : Jumper : Griffin's Story. Et il n'est pas exclu que l'ouvrage s’avère effectivement assez mauvais pour donner naissance à une courge mémorable ! Supposition naturellement induite par le Trailer mis en ligne aujourd'hui, lequel, pour annoncer effectivement le développement d'un jeu vidéo du nom de Jumper : Griffin's Story, fait également la promotion du produit à caractère vaguement cinématographique dont il s'inspire [et dont la sortie est prévue au 20 février] . Inutile de dire qu'à côté de ce qui est montré ici, Harry Potter, c'est A la recherche du temps perdu et La Soupe aux Choux, L'Année dernière à Marienbad... Bref, il n'y a vraisemblablement rien à attendre de ce titre deux fois passé par l'alambic de la plus mauvaise littérature, distillé ensuite sous les feux du plus exécrable cinéma, et qui devrait s’échouer finalement sur nos consoles de salon en février [PS2, Xbox 360 et Wii] - qui, elles, les pauvres, n'avaient rien demandé... Vous laissant juge de l'efficacité de cette contre-réclame. Mise à Jour : Ayant finalement très peu abordé les mécanismes du jeu lors de cette news, il ne nous semble pas superflu de vous rappeler qu'il s'agit d'un jeu de combats, relatant l'opposition séculaire entre Paladins et Jumpers. Et si vous vous demandez ce que c'est qu'un Jumper, lisez donc les lignes qui suivent, extraites du site dédié au film : Depuis la nuit des temps, il existe des individus qui ont la capacité de se téléporter (ou « jumper »). Ils utilisent leur pouvoir pour leur intérêt personnel, afin d’échapper à leurs ennemis et de changer le cours de l’histoire. Le pouvoir de jumper est une anomalie génétique qui existe depuis des siècles. Les individus qui le possèdent ont une liberté que la plupart des gens ne peuvent se représenter. Ils peuvent se téléporter n’importe où dans le monde, à tout moment et pour n’importe quelle raison. L’expérience et l’émotion jouent un rôle primordial sur l’incidence d’un jump et, selon l’état d’esprit du Jumper au moment de la téléportation, les dommages peuvent être considérables. Les Jumpers se téléportent pour la première fois à l’âge de 5 ans. Au fur et à mesure qu’ils perfectionnent leur pouvoir, le jump devient plus fluide. Cependant, même le Jumper le plus doué cause des dégâts sur l’environnement lorsqu’il est en danger, en colère ou dans un état très émotionnel lors de son jump. Lorsqu’un Jumper se téléporte d’un endroit à un autre, il ouvre une brèche dans l’espace-temps. Ce processus produit une Jumpscar, sorte de « cicatrice » qui flotte dans les airs quelques secondes, telle la fumée d’une cigarette. Les Jumpscars sont dangereuses et détruisent tout et tous ceux qui essaient de les toucher. Une balle tirée près d’une Jumpcar se comporte de façon imprévisible. C’est pourquoi les Paladins n’utilisent pas d’armes conventionnelles près des Jumpers. Un Jumper peut toutefois suivre un autre Jumper grâce à sa Jumpscar. Ils peuvent se téléporter n’importe où dans le monde, à tout moment et pour n’importe quelle raison. Le jeu n'en est pas plus prometteur pour autant ; mais, du moins, vous voilà convenablement informés...
17 janvier 2008 à 15h45

Par Vivian Darkbloom

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