Le piratage n'est pas forcément une mauvaise chose

Le piratage n'est pas forcément une mauvaise chose
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Paf, comme ça le gars. Probablement tout émoustillé par son allocution devant les professionnels de la profession au Midem de Cannes (marché international de la musique), Mikael Hed, le CEO (le grand patron quoi) de Rovio, société à l'origine d'Angry Birds, a même ajouté : "cela peut même nous apporter plus de travail". Son analyse, en gros, serait la suivante : les produits piratés ou issus de la contrefaçon attirent l'oeil sur la licence, qui ainsi bénéficie d'une plus grosse base de fans, qui se traduit en dollars dans la popoche au fil du temps. Certes cette théorie n'est pas neuve, mais dans sa bouche, elle pourrait surprendre. Cette intervention n'arrive pas au milieu de rien : la belle baston générale dans laquelle s'affrontent les politiques et les sociétés chez les mangeurs de Big Mac autour de la SOPA (voir ici) est l'occasion pour l'ensemble des acteurs de l'industrie vidéoludique de l'ouvrir en grand pour parler de piratage. Sans compter la récente et bruyante fermeture de Megaupload... Mikael Hed s'est même permis de rajouter : "nous avons beaucoup de choses à apprendre de l'industrie musicale, et de sa très mauvaise façon de combattre le piratage... mais aussi pour sa manière de ne plus traiter les clients comme des consommateurs, mais comme des fans". Une source peu fiable nous informe qu'avant la deuxième partie de cette dernière phrase, on aurait entendu dans la salle de conférence quelques cliquetis d'armes automatiques.
31 janvier 2012 à 20h53

Par Oprig

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