Preview : World Of Warcraft - PC

World Of Warcraft - PC
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Quatrième preview sur le MMORPG de Blizzard. Et dernière, aussi. Gros plan sur une arrivée prochaine et très attendue...
Cette preview n'en est d'ailleurs pas une. Ayant eu le grand honneur de me balader gaiement dans le monde d'Azeroth, je vous rapporte de la beta américaine un "pré test", un ersatz d'impression, mais déjà suffisamment forte pour vous donner l'envie de venir avec moi cueillir des pâquerettes dans la forêt d'Elwynn et massacrer de la chair fraîche à Trisifal Glades.
Tiens, d’ailleurs ; c’est mon premier article ici. Alors je me présente, je suis Mr PATAT, j’aime beaucoup la pêche, écouter Sardou en mangeant de la ratat… Quoi l’article ? Ou ça l’article ? Bon, ok, je m’y mets. Non, aïe, pas sur la tête.

Préambule inintéressant

Nous nous devons avant tout de faire le point. Le jeu est sorti mardi dernier aux Etats-Unis, après le final beta test qui, pendant une dizaine de jours, permit aux développeurs de vérifier que les serveurs tenaient la route, et aux heureux détenteurs d’un pass de découvrir en avant première le travail acharné d’une équipe confirmée. Pas en MMORPG, mais en peaufinage, que l’on parle de technique, graphisme ou, et c’est le plus important, de gameplay. En Europe, nous pauvres sauvageons des contrées reculées, nous en sommes encore à la closed beta. La final est prévue courant décembre, et la sortie du jeu vers Février. Ha février. Je vous ai déjà parlé de mon amour pour l’hiver langoureux, cachant ses charmes sous l’épaisse couche glacée de petits chemins pittoresques ? Ok, place au jeu donc.

Caractéristiques banales

Parlons peu, parlons vrai, parlons graphisme. Au vu des screenshots de présentation, la communauté avait été agréablement surprise par le parti pris graphique, tiré de Warcraft III. Un rendu à priori très simple, jouant sur les tons et les textures plus que sur le nombre de polygones ou l’éclairage dynamique. En mouvement, c’est encore meilleur. Si l’on pouvait craindre que les artistes se limitent dans cette optique, il apparaît clairement le contraire : les variétés d’arbres, de buissons, les incidences de terrain, le relief… Tous les éléments sont créés pour éviter une impression de répétition. Chaque coin est unique, chaque quartier de chaque ville à un style propre, on ne peut se perdre puisque l’on sait à chaque instant ou l’on se trouve. Cerise sur le clafoutis aux pommes, le moteur, aussi mignon et travaillé soit-il, se permet de tourner assez confortablement sur des configs moyennes (1280*1024, options aux 2/3, sur un Barton 2500+, 512 Mo RAM, Radeon 9800 Pro). Il est même possible, pour le double de ram, de tout faire tourner en 1600*1200, full detail. Plus c’est grand, plus c’est charmant, il faut laisser de la place pour notre amie l’interface. Fonctionnelle mais pas extraordinaire, elle affiche les sacs et leurs contenus, vos capacités (numérotés de 1 à 0), les différents menus (personnage, livre de sorts et d’habilités, carte, réputation, amis, etc.), l’espace papote, une mini map et vos HP, MP. Pour peu que vous chassiez en groupe (jusqu’à 5), elle affichera aussi ceux de vos compagnons de route. Mais différentes modifications sont disponibles, et a priori tolérées par Blizzard, telles Cosmos, CTMod, GypsyMod. Ajout de barres de sorts, d’informations, et même de petits jeux pour exploser aux échecs ce troll niveau 25 qui vous éventre à chaque duel. Ha, les parties d’échecs au coin du feu, avec un fond de jazz et un verre de cognac. Et toi, si belle, qui me souriait déjà.
Mais reprenons.

Surprise prévue

Parce qu’il ne faut jamais changer les bonnes habitudes, c’est donc avec joie que je redécouvrais un gameplay à la Blizzard. Abouti et entraînant, ne laissant jamais une minute de répit et donnant au joueur le sentiment qu’il a toujours quelque chose à faire, World of Warcraft est de cette race de MMORPG qui vous prennent par la main pour vous expliquer comment ça fonctionne. Pas de tutorial, vous êtes directement lâché dans l’univers impitoyable. Un PNJ vous donne une quête, vous allez la remplir, et des infos bulle peu contraignantes vous informent en continu. Du déplacement jusqu’à l’utilisation des vos professions, elles vous aiguillent si vous n’avez pas tout compris.
Le système des quêtes est tout aussi libre : à vous de choisir celles qui vous conviennent et elles seront toujours dépendantes de votre niveau. Les personnages vous les délivrant ont un point d’exclamation au dessus d’eux. En or si vous êtes suffisamment blindés pour les effectuer, en argent si vous n’êtes pas encore assez fort. Un point d’interrogation pour votre retour une fois l’aventure finie. Rien de plus bête, ni de plus confortable. Libre à vous de trouver des collègues pour vous épauler dans l’accomplissement de la mission, ou de n’en faire qu’un bout puis de la continuer plus tard. Plutôt variées (tuer des monstres, faire le messager, trouver des objets…), elles sont extrêmement utiles pour empocher du blé, de l’item et du level. Un autre parti pris, d’ailleurs : les niveaux se gagnent très vite. Durant la semaine de jeu, et sans me forcer, j’ai pu arriver au level 15.
Les métiers sont aussi amusants. Ramasser des herbes, fabriquer des armures, des potions, miner, une foultitude de jobs différents sont disponibles. Limités à deux par joueur, ils permettent de fabriquer soi même son équipement, et/ou de le revendre.
Mais au final, ce qui donne le plus envie, c’est la baston. 9 classes aux pouvoirs uniques, dont chaque action claque graphiquement. Le rythme des grands combats est insensé, et l’on a souvent l’impression de ne pas pouvoir aller assez vite. Au contraire, chasser en solo se révèle une tâche plutôt relaxante, et l’on choisira au gré de son humeur la façon d’accommoder les gnons.
Confirmant toutes les attentes, WoW est donc bien un jeu complet, portes toutes ouvertes mais largement fourni en conseils. C’est incroyable de se rendre compte à quel point ce jeu est disponible pour les joueurs confirmés et débutants.
Conclusion saugrenue.
En effet, cette preview n’est en elle-même que l’introduction au test, qui devrait sortir juste avant le jeu en version EU. Les réservations du jeu commençant demain, et Blizzard délivrant une clé pour la final beta européenne, j’en serai dès le démarrage de cette dernière, et vous confirmerai définitivement toutes les louanges dont je viens de vous faire part. Je vous raconterai aussi la fois ou, perdu dans les toilettes de mon appartement, j’ai eu la peur de ma vie. Ou pas.

(Screenshots pris sur le site de la guilde Song of Weaver, http://www.songofweaver.com)
26 novembre 2004 à 12h44

Par Mr PATAT

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