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Micro Thronmax MDrill One Pro
Après le MDrill Zero, Thronmax revient avec un microphone amélioré, faisant de l’œil aux joueurs cherchant un micro accessible financièrement (130€) et offrant de belles possibilités d’enregistrement.
Les microphones destinés à la pratique du streaming/création de contenu inondent le marché à l’heure actuelle. À boire et à manger, il y a en a pour tous les goûts et voir un micro Thronmax arriver aujourd’hui a de quoi intriguer. Petit retour en arrière : cette entreprise hongkongaise avait, alors soutenue par un plan de fonds participatifs sur Indiegogo, sorti un premier micro d’entrée de gamme baptisé MDrill Zero. Cette première itération, que nous n’avions pas eu la chance de tester, proposait des performances légèrement en deçà malgré un prix plus que correct et montrait un vrai potentiel. Voir arriver un nouveau micro de la marque, le MDrill One Pro, avait donc de quoi nous émoustiller.
Ce dernier reprend l’esthétique du modèle précédent avec un design très épuré, moderne et sobre. Il opte pour un pied plastique plutôt que métal (évitant ainsi d’avoir un micro trop lourd lorsqu’il faut le déplacer sur le bureau), sans pour autant se servir d’un matériau de faible qualité. On sent ici que Thronmax a mis un point d’honneur à fournir un périphérique robuste qui ne se raye pas facilement ou encore ne marque pas les vilaines traces de doigts. Comme beaucoup d’autres modèles sur le marché, le micro voit le dessous de la base être caoutchouté afin de ne pas glisser et de tenir fermement sur les différentes surfaces sur lesquelles il sera posé. Bien évidemment, si vous voulez l’accrocher à un pied de micro, le MDrill One Pro vous permet facilement cela : la présence d’un pas de vis de montage universel permet d’y accrocher une large gamme de pieds de microphone grâce à un filetage standard. La présence de LED multicolores sous le microphone appelle à l’installation du périphérique sur un pied afin de le renverser et de profiter de cette illumination qui lui donne vraiment du style.
Outre ces LED, c’est le design même du micro qui interpelle. Tout d’abord, sur sa face, on retrouve un petit panneau de commande accompagné de deux boutons et d’un petit écran. Le bouton du dessous alterne entre différents modes d’enregistrement (stéréo, omnidirectionnel, cardioïde, bidirectionnel) qui sont classiques sur ce genre de matériel et permettent de vous adapter à différentes situations de prise audio (prise avant uniquement, avant et arrière, tout autour du micro, etc). Le bouton du dessus permet d’activer ou de couper rapidement le micro, toujours indispensable sur ce genre de périphérique. Le « gimmick » assez cool est l’écran qui indique le gain du microphone ainsi que le volume de la sortie audio via l’affichage d'une barre de puissance bleue ou verte selon le bouton que vous tournerez à l’arrière. Petite précision, le réglage du "gain" est utilisé pour ajuster la force du signal d'entrée. Nous avons trouvé qu'un réglage intermédiaire fonctionnait le mieux, car les réglages plus élevés tentent d'augmenter l'entrée audio à un tel degré qu'ils produisent une certaine distorsion et de faibles parasites dans la sortie sonore. Petit plus non-négligeable : le MDrill One sauvegarde dans sa mémoire interne le dernier réglage d’enregistrement, histoire de préserver vos ajustements même lorsque le micro est débranché et déplacé.
Le côté « esthétique cool » du MDrill One est également mis en avant grâce à sa grille supérieure équipée de la technologie VERTIGAIN permettant d’augmenter la qualité et la clarté jusqu’à 10% de plus par rapport aux autres micros (non professionnels) du marché. En effet, les ondes sonores se déplaçant verticalement, cela permet au son de passer à travers la grille de manière plus uniforme et d'améliorer considérablement la qualité du son. Cette dernière est très bonne pour un micro à ce prix, surtout pour un périphérique qui ne nécessite pas d’installer de logiciel tiers. Tout fonctionne en plug'n play et c’est très plaisant à utiliser. L’enregistrement se fait à 96 kHz et capte un son détaillé et clair directement sur votre ordinateur.
Le challenge pour l’utilisateur reste de savoir où placer le micro et comment le calibrer pour capter le meilleur son possible. Cela part donc du mode d’enregistrement choisi ainsi que de la distance à laquelle vous vous placez du périphérique. Si vous êtes seul, privilégiez par exemple le mode cardioïde ou stéréo en vous mettant bien en face du MDrill One. La sortie sonore est claire, sans aucun parasite, et le filtre interne du microphone est plus que suffisant pour éliminer la plupart des bruits tels que les pops et les sifflements. Les problèmes pourront survenir lorsque vous vous reculez naturellement du micro pour vous pencher en arrière sur votre chaise. En effet, dès que l'on s'éloigne du microphone, le son devient trop faible, avec un effet d'aquarium et la captation de toutes sortes de bruits de fond. Si vous développez cette manie de constamment reculer votre bouche, optez alors pour des réglages adaptés, voire l’utilisation d’un logiciel supplémentaire pour booster la capture audio.
Au croisement entre le mode du « gaming » et celui de l’audio professionnel, le MDrill One de chez Thronmax n’a rien à envier aux meilleurs micros du marché. Évidemment, la qualité du son peut varier en fonction de l’objectif de son utilisation, des réglages utilisés ou encore de l’acoustique de la pièce, mais on pourra mettre en avant son côté plug'n play très simple d’utilisation, son ergonomie, mais aussi son esthétique agréable.
16 juin 2021 à 11h00
Par Lorris