Test du PlayStation VR2

Test du PlayStation VR2
Partager
S’il y a bien des choses sur lesquelles féliciter le PS VR2, c’est sur son ergonomie et son confort. En effet, dès les premiers instants où le casque est posé sur notre tête, on sent qu’une grande attention a été portée pour guider au mieux l’utilisateur vers la meilleure utilisation possible du casque, le tout sans fatigue et avec confort. Pour commencer, sachez que le PS VR2 est plus léger que son aîné (moins de 600 grammes en tout, notamment grâce à un processeur plus léger), qui était déjà très confortable à porter. Par comparaison, un casque comme le HTC Vive pèse jusqu’à 1050 grammes et un Meta Quest environ 500 grammes.

Le PS VR2 est équipé d’un arceau rétractable à l’aide d’un bouton sur une molette située à l’arrière de l’arceau et permet de serrer confortablement l’engin autour de votre tête. Cet arceau est rembourré avec un simili cuir confortable, notre seule crainte étant de voir le matériau se désagréger au fur et à mesure des utilisations (et des années qui passent), il est donc difficile d’anticiper ça à l’heure actuelle. La partie avant du casque (celle qui comporte les lentilles) se déplace vers l’avant et l’arrière à l’aide d’un bouton situé à l’avant-droite du casque. Sur la gauche, vous trouverez une molette d’écartement des lentilles, indispensable à la netteté de l’image. Il faut savoir que nous disposons tous d’un écart pupillaire différent, et cette molette permet de placer les lentilles bien au centre de chacun de vos yeux. Tout autour des lentilles, vous trouverez une protection anti-lumière (déjà présente sur le PS VR) permettant d’occulter la luminosité de la pièce lors du jeu, ce qui peut nuire à l’immersion. Le problème est par exemple notable sur le Quest, qui ne dispose pas de cette protection. De plus, rappelons que les casques équipés de caméras directement sur leur surface nécessitent que la pièce soit lumineuse pour pouvoir jouer de manière correcte, et n’espérez donc pas profiter du casque dans le noir : vos mouvements ne seraient pas détectés.

PlayStation VR2

En dessous de la visière se trouvent deux boutons, un pour l’allumage de la bête, l’autre pour passer en mode caméra à la volée, permettant ainsi de voir l’environnement qui vous entoure sans forcément avoir besoin de retirer le casque. La détection des obstacles est également bien gérée par le périphérique, représentant le danger par un halo rouge en jeu et signifiant que vous feriez mieux de ne pas bouger davantage dans cette direction. La sécurité est primordiale à l’utilisation des casques VR, c’est d’ailleurs pourquoi les fantastiques Sense sont équipés de dragonnes afin d’éviter d’envoyer votre manette contre votre télé à la première frayeur en jeu. Blague à part, les manettes du PS VR2 sont très satisfaisantes à utiliser. Il y a un équilibre agréablement respecté entre le poids des contrôleurs, la robustesse des matériaux utilisés, mais aussi la prise en main des Sense qui est très naturelle ainsi que leur forme, inspirée par les Knuckles de chez Valve, permettant de faire des mouvements plus complexes sur certains jeux de tirs, notamment. En effet, avec des manettes plus droites (de formes bâtons) et traditionnelles comme sur le Quest ou encore les anciens PS Move, certains gestes en jeu pouvaient nécessiter de rapprocher les manettes, les faisant rentrer en collision. La forme arrondie des Sense, notamment sur le dessus, permet d’éviter aux contrôleurs de se frotter (ce qui facilite des mouvements comme le rechargement d’une arme par exemple). En termes de répartition des boutons sur les Sense, elle est somme toute très classique dans le VR Game. En effet, sur chaque manette vous trouverez : un stick de contrôle, les boutons croix et rond pour l’une, carré et triangle pour l’autre, une grosse gâchette traditionnelle ainsi que la gâchette de préhension (qui est habituellement la touche pour attraper les objets en jeu), située sur la partie de la manette que vous tenez fermement entre vos doigts. Les habituels boutons « options », « partage » et « home », situés un peu à l’écart du stick et restant assez discrets, sont également présents.

PlayStation VR2

Après avoir testé le casque sur des sessions de plusieurs heures, c’est un des, si ce n’est le, casque le plus confortable qui nous a été donné d’essayer. Sa légèreté, le côté confortable des matériaux utilisés ainsi que sa flexibilité en termes de positionnement en font le casque le plus à même de permettre à l’utilisateur de supporter de longues sessions en réalité virtuelle. Habituellement, si vous jouez debout, c’est plutôt une sensation d’inconfort au niveau du crâne qui vous fera craquer en premier. Ici, ce n’est pas le cas, et c’est plutôt le dos qui aura besoin de repos si vous jouez debout trop longtemps. Fort heureusement, toutes les expériences proposées au lineup de lancement du PS VR2 proposent de jouer en position assise ou debout, vous laissant alors le choix.

PlayStation VR2

16 février 2023 à 13h59

Par Lorris

Revenir en haut