Test du PlayStation VR2 : Interface utilisateur/expérience, performances, autonomie

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Si on sent le confort procuré par le PS VR2 directement sur notre tête, on le sent également via son interface, une fois qu’on l’utilise. La première mise en route est évidemment accompagnée d’un tutoriel nous permettant de régler au mieux le casque et le calibrer pour nous assurer une utilisation optimale. Vous passerez donc par le scan de votre environnement, représenté par une détection poussée à la Iron Man mettant en lumière chaque coin et recoin de votre pièce de jeu. Le casque vous propose alors de choisir entre plusieurs modes de mouvements, allant des gestes et déplacements libres (nécessite cependant 2 x 2 mètres d’aire de jeu), de mouvements sans bouger ou encore de vous asseoir pour profiter sans risque de l’expérience. L’appairage avec les manettes se fait très facilement puisqu’il suffit de les connecter une fois à la console (comme les Dual Sense) et il faudra seulement vous faire à la disposition des boutons si vous êtes un nouveau venu dans la VR.

En termes de performances pures, nous avons eu un aperçu de ce que propose le PS VR2 en termes de restitution graphique à l’aide de leur jeu phare du lineup de lancement : Horizon Call of the Moutain. La technologie du rendu fovéal fait du bon travail en permettant de croiser le rendu des images que le casque affiche avec celles de l’eye tracking permis par le PS VR2. En effet, le périphérique détecte l’endroit exact où vos yeux se posent sur la lentille pour améliorer nettement les textures à cet endroit précis, permet de relâcher la tension sur les autres parties de l’image et avoir un rendu stable tout le temps. On pourrait comparer cette technologie à celle utilisée dans la restitution des mondes ouverts où, techniquement, le monde n’existe que sur votre cône de vision, ce qui est derrière vous restant en « stand-by » le reste du temps. C’est assez impressionnant et le rendu de ce Horizon Call of the Moutain ne nous a pas déçu même si, il faut le dire, il ne nous a pas décroché la mâchoire non-plus. Étant habitués des jeux VR sur PC, et un certain Half-Life : Alyx ayant déjà mis la barre beaucoup trop haut à ce niveau, il en faudra encore un peu plus aux jeux du PS VR2 pour nous impressionner graphiquement.

S’il ne nous a pas complètement hébétés sur ses capacités à afficher des graphismes impressionnants, c’est plus sur l’haptique où le PS VR2 tire incroyablement bien son épingle du jeu et en fait une vraie feature lui permettant de se démarquer de ses concurrents. En effet, les retours haptiques présents dans le casque et les Sense ont permis de grandement améliorer notre immersion et nos différentes expériences de jeu. Par exemple, sur Star Wars : Tales From the Galaxy’s Edge (que nous avions déjà testé sur Quest), l’aventure est bien plus agréable et immersive sur PS VR2 et ce, en grande partie grâce à l’haptique et au confort fourni par les Sense. Les armes prennent un poids différent, tout comme chaque tir de blaster, permettant alors de mieux nous immerger dans l’histoire et rendant le tout bien plus attrayant sur ce support. Cela laisse présager du bon pour la suite, en espérant que Sony ne s’endorme pas sur les recyclages et nous fournisse de vraies exclusivités.

En termes d’autonomie, les Sense tiennent une charge d’environ 4 heures de jeu avant de devoir les recharger. Il faut savoir que les sessions de jeu en VR peuvent vous fatiguer rapidement et qu’il est rare de passer plus de 5h dans le casque sans faire des pauses assez indispensables. Ce niveau d’autonomie ne nous a pas gêné plus que ça pour le moment mais il sera, en revanche, assez indispensable de se procurer la station de recharge prévue à la vente dans quelques temps, permettant de gagner en confort et évitant de devoir brancher à la main les Sense après chaque session de jeu.

16 février 2023 à 13h59

Par Lorris