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Test de la ROG Xbox Ally X
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La ROG Xbox Ally X débarque avec une promesse qu’on a déjà entendue mille fois, mais cette fois elle a les épaules pour la tenir : faire tourner des jeux PC modernes dans un format portable et ergonomique (et faisant fi de la couche Windows).
Sur le plan des chiffres, la ROG Xbox Ally X joue en première division : Ryzen AI Z2 Extreme, 24 Go de RAM, SSD 1 To, batterie de 80 Wh, écran 120 Hz. La machine a ce petit talent rare : celui de vous faire oublier que vous tenez un PC dans les mains, jusqu’au moment où elle vous le rappelle brutalement.
En jeu, la réserve de puissance est réelle. Les titres gourmands passent avec une aisance surprenante, à condition d’accepter la règle d’or du handheld PC, à savoir ne pas chercher à mettre tous les potards à fond mais bien le meilleur compromis avant tout. Une fois qu’on a compris quels curseurs font mal (résolution interne, ombres, distance d’affichage, quelques effets volumétriques), l’Ally X déroule une expérience très propre, souvent plus fluide qu’on ne l’imagine pour un appareil de ce gabarit. Le 1080p natif reste possible sur certains jeux, mais la réalité la plus confortable, c’est souvent une résolution interne plus basse avec un upscaling bien réglé, surtout quand on veut tenir une fréquence d’images stable.
Le problème, c’est que cette puissance ne s’exprime pas toujours avec la même élégance. On sent que l’appareil a plusieurs personnalités : une version gourmande qui consomme et chauffe, une version raisonnable qui tient mieux la route en mobilité, et entre les deux une zone grise où l’on passe son temps à arbitrer. C’est là que l’Ally X peut fatiguer ceux qui veulent juste lancer un jeu et disparaître du monde. Parce qu’elle y arrive, oui, mais elle le fait souvent en vous demandant de prendre la main sur deux ou trois décisions.
Elle a aussi un autre effet secondaire : elle rend immédiatement le matériel moins impressionnant quand on se souvient du prix et de l’écosystème. À puissance comparable, un PC de bureau restera plus simple, et à expérience plus simple, une console restera plus rassurante. L’Ally X est entre les deux, et c’est précisément ce qui fait son charme et ses petites contradictions.