Qui dit puissance dit refroidissement. Et sur ce point, l’
Ally X fait ce qu’elle doit faire. La chaleur est globalement bien gérée et les zones de contact restent supportables sur la plupart des sessions. On sent que ça bosse, mais on ne se retrouve pas avec un radiateur posé sur les paumes.
En contrepartie, les ventilateurs font savoir qu’ils existent. En charge, on les entend. Pas au point de couvrir le son d’un jeu, mais suffisamment pour que le silence d’une pièce ou d’une scène narrative vous fasse tendre l’oreille. Avec un casque, c’est réglé. Sans casque, ça dépendra de votre tolérance et de votre environnement.
Le vrai sujet, ces derniers mois, c’est aussi la mise en veille et la fiabilité “console”. Les handhelds Windows ont longtemps été pénibles sur ce point, avec des réveils fantômes et des batteries qui se vident toutes seules. Sur l’Ally X, on sent une amélioration progressive, avec des scénarios de veille mieux maîtrisés après mises à jour, même si tout n’est pas parfait et que la confiance ne vient pas en une nuit. Quand ça marche, c’est un plaisir : on ferme, on reprend, on continue. Quand ça rate, ça rappelle encore une fois la nature profonde de la bête.