Micro HyperX SoloCast

Micro HyperX SoloCast
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L’excellent QuadCast déjà en vente, HyperX s’engage sur le chemin des microphones USB de gamme accessible à tous avec le SoloCast, un petit périphérique à transporter et installer facilement pour une diffusion immédiate.
Après la très bonne sortie de l’HyperX Quadcast, testé et approuvé par nos soins, la firme américaine ressort un micro dédié cette fois aux baroudeurs, aux simplistes et autres plug & players. Oui, l’HyperX SoloCast est un micro abordable, facile d’accès, peu encombrant, et se contente de capter un son clair de face et sur ses côtés.


Alors que le QuadCast proposait jusqu’à quatre modes d’enregistrement (selon la position des individus autour du micro), le SoloCast est un microphone dit cardioïde, c’est-à-dire qu’il ne capte le son que par l’avant et sur les côtés. S’il est simple dans son utilisation, il l’est également dans son esthétique. En effet, le micro est fait pour être installé dans un recoin, sans fioriture ni lumière saisissante et sans vous manger trop de place sur le bureau. Il se branche simplement en USB, dispose d’un filtre anti-bruit et… c’est tout ! Oubliez les prises jack pour le retour son, les boutons de réglage de volume et de sensibilité d’enregistrement, ou encore la personnalisation à outrance via un logiciel tiers : le SoloCast est un petit bout de métal robuste (13 cm de long et 5 cm d’épaisseur) et qui pèse son poids. En effet, c’est 260 grammes qui vous attendent au creux de la main, le matériau principal étant composé de métal tenant sur un pied, lui, de plastique. Le filtre anti-pop est directement installé sur toute une partie du micro et est représenté par une couche striée de métal noir. Pour le coup, le micro présente une forme et une structure très dense qui dégagent une vraie robustesse et une solidité faite pour l’emmener partout et dans toutes situations. C’est typiquement le micro fait pour le boulot, à installer rapidement pour une réunion ZOOM sur le pouce ou pour jouer avec vos amis sur un ordinateur portable dans un hôtel. Pas de panique, il est également fait pour être installé sur votre bureau.

HyperX SoloCast

Comme tout bon micro qui se respecte, le SoloCast dispose d’une tige filetée 3/8″ et 5/8″, ce qui le rend compatible avec la majorité des pieds de micro. L’installation sur bras articulé est évidemment la meilleure des solutions, mais il faudra rajouter quelques deniers à votre installation et ce n’est évidemment pas un système itinérant. Pour faciliter l’installation du micro, il est livré avec un pied en plastique assez fragile. La base de ce dernier est lestée et comporte un fond caoutchouté, ce qui apporte une base assez solide, mais la tige et la charnière se plient et fléchissent un peu trop facilement à chaque fois que j'ajuste la position du microphone. Pour le coup, si vous décidez de simplement poser le microphone et ne plus y toucher, vous n’aurez aucun souci. Dès que votre installation nécessite de constamment réajuster le SoloCast, il faudra peut-être songer à l’achat d’un pied de micro. La prise du son avec ce genre de périphérique peut être un poil capricieuse par moments, surtout si vous ne le tenez pas constamment à 5 cm de votre bouche.

HyperX SoloCast

Comme déjà souligné, le principe du micro cardioïde est de capter essentiellement les sons à l’avant et sur les côtés, il vous faudra donc un petit temps pour trouver le bon compromis entre distance de placement et qualité sonore captée. Il faut savoir que le SoloCast est un micro de 75€ disposant naturellement de ses limites. Il est donc normal de constater une nette perte de qualité (volume et basses qui diminuent nettement) si le micro est installé trop loin de votre bouche. Cela concerne également la trop grande sensibilité de certains sons captés : alors que les bruits forts sont directement exclus de l’équation, il est probable que votre clavier mécanique à switchs tactiles parasite votre voix et énerve vos interlocuteurs plus qu’autre chose. Il est donc important de garder ce genre de détail à l’esprit.

HyperX SoloCast

Lorsque vous branchez le micro, la bonne marche du périphérique est indiquée par la présence d’une LED rouge à l’avant qui clignote. Sur le dessus du micro, à la manière du QuadCast, une simple pression suffit à enclencher ou désactiver l’enregistrement. Le micro est équipé d’une capsule à condensateur capable d'enregistrer un son de 16 bits à une fréquence d'échantillonnage de 48 kHz. Si ces chiffres ne vous parlent pas spécialement, cela signifie qu’il offre un son micro très précis sur l'ensemble du spectre vocal : que votre voix soit très grave ou très aiguë, vous n'aurez aucun problème à vous faire entendre clairement dans le SoloCast.

HyperX SoloCast
Définitivement conçu pour être baladé facilement ou installé sur un bureau pour une communication d’appoint, l’HyperX SoloCast peut également être branché sur un micro-pied histoire d’en avoir une utilisation plus pratique devant votre PC (ou consoles). Rejoignant avec un certain panache le marché en expansion des microphones USB « entrée/moyenne gamme », le SoloCast montre ici une vraie robustesse en plus d’une ergonomie pratique et d’une facilité d’utilisation déconcertante. Évidemment, pour un prix de 75€, certaines fonctions manqueront, comme la possibilité de raccorder un casque ou encore différents modes d’enregistrement comme pouvait le faire le QuadCast. Le son capté est de bonne qualité, mais cardioïde oblige, attention aux impuretés qui pourraient se glisser dans vos transmissions (et ce, malgré un très bon filtre anti-bruit/pop). C’est un micro idéal pour les individus cherchant à diffuser sur le pouce, dans différentes pièces du domicile ou encore avoir un micro flexible toujours à portée de main et facilement utilisable. Pour ceux cherchant à « streamer » ou « podcaster » plus sérieusement, le QuadCast de la même marque serait alors une meilleure option (mais plus chère, cela va de soi).
18 février 2021 à 10h51

Par Lorris

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Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

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