Le Festival du Jeu Vidéo, et ben ouais… même !

Le Festival du Jeu Vidéo, et ben ouais… même !
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Fallout 3

Toute une histoire autour de ce jeu décidément. Au début, tout le monde était enthousiaste et ravi de voir que la série Fallout n’était pas finie. Après, il y eu la période des premiers essais et des previews… et là, c’est le drame. Le jeu se fait descendre en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « j’ai envie de patates », et tout le monde se met à médire sur le dos de Bethesda qui, semble-t-il, est en phase de sortir un remake post-apocalyptique de Oblivion. Evidemment chacun est déçu, et finalement, je les comprends. Maintenant que j’ai pu mettre la main dessus, il est vrai que le jeu n’en vaut pas, vraiment, la chandelle. A jouer comme un shoot’em up ou comme un RPG, à foncer dans le tas ou tout contourner, il y a trop de façons différentes d’aborder ce titre. L’esprit originel de la série a été conservé certes, nous retrouvons les confréries, le style de points de compétences et un univers qui ne nous est pas si étranger que cela. Bien que ce soit un nouveau titre, un background post apocalyptique reste un background post apocalyptique. À propos du système de combat, l’apparition du « V.A.T.S », il faut l’avouer, fout un peu le bordel et simplifie un peu trop les choses. Bien qu’utilisable seulement occasionnellement, il suffit d’attendre quelques secondes pour pouvoir en relancer un petit coup, et quand vous savez que vous stoppez l’action, visez une partie du corps précise (avec un pourcentage de réussite) et que vous pouvez même charger plusieurs coups, vous finissez rapidement par vous croire invincible. Heureusement tout n’est pas aussi simple du moins à l’intérieur d’une ville. Voilà, il suffit que vous soyez un peu trop brusque avec un malheureux passant (quelques petits coups de matraque n’ont jamais tuer personne hein !) pour vous retrouver avec toute la ville à dos essayant de vous faire la peau par tous les moyens. Seule solution, fuir et attendre un long moment pour que les esprits s’apaisent et que vous puissiez enfin y remettre les pieds. Maintenant que le constat est fait : de grandes étendues dévastées, des villes en huit-clos qui ne demandent qu’à être visitées tout sachant que vus êtes surveillé par le shérif à chaque instant, quelques monstres bizarres et bandits à éliminer par ci par là, nous n’avons plus qu’à attendre la sortie du jeu pour vous en faire un compte rendu détaillé.

Fallout 3


Motorstorm Pacific Rift

En prenant la manette dans la main, je me suis souvenu de mes impressions sur le premier opus. Un jeu de courses bourrin qui ne demandait qu’à vous en mettre plein le vue et plein la gueule sur des circuits tous plus accidentés les uns que les autres. Je me suis souvenu également des (bonnes) sensations que j’ai eu en conduisant tous les bolides du jeu. Mais surtout, je me suis remis en tête le fait que Sony avait décidé de ne pas insérer de mode multijoueurs hormis celui jouable via le PSN. Première vérification, est-ce que les développeurs ont réparé cette monumentale erreur : fort heureusement OUI ! C’est donc avec le sourire que commence cette session de test… à deux bien évidemment. Motos et buggies sont de la partie, c’est une course acharnée qui démarre. Ça dérape dans tous les sens, ça boost par-ci, ça chute par-là. La sauce prend immédiatement et vous remonte au nez avec l’ardeur d’un bâton de berger en pleine action dans le fion d’une chèvre *sic* ! Cependant, malgré le fait qu’il soit beau, qu’il tourne bien alors qu’il n’en est qu’à 70% du développement, qu’il nous fasse frémir dans nos chaussettes lors des sauts de folie qu’il nous est permis de faire, il reste un peu trop semblable au premier opus et ne marque son évolution que par une légère amélioration graphique. C’est bien dommage dit donc. M’enfin, on s’en fout, on s’est bien mis sur la gueule et mon compagnon de partie a pu satisfaire son égo en me mettant une lamentable rouste.

Motorstorm Pacific Rift


Shaun White Snowboarding

Avis aux amateurs de poudreuse, ce nouveau Shaun White s’annonce comme une petite bombe prête à faire exploser la montagne et vous engloutir avec. Le gameplay est assez rudimentaire pour ce que nous avons pu en voir pour le moment, mais fonctionne tout de même très bien. Ca tourne, ça « grab », ça prend de la vitesse et ça saute, que demander de plus à un jeu de snowboard ? Et bien c’est ce qu’Ubisoft s’est demandé, et figurez vous qu’ils ont trouvé une certaine réponse. En plus de vous lancer du haut d’une falaise ou d’un mont enneigé, les développeurs d’Ubi Montréal (plutôt calés niveau sports d’hiver) ont inséré une interaction qui va plus loin que la simple descente. Vous devrez désormais vous débrouiller pour monter en haut des pistes que vous voulez dévaler. Et là, plusieurs choix s’offrent à vous, donc à vous de choisir le plus judicieux et peut-être celui qui vous fera le moins marcher (oui c’est possible) car ce n’est pas que…, mais vous avez quand même l’air d’un beau benêt lorsque vous vous baladez le snowboard accroché aux pattes (vous pourrez l’enlever également). À propos du ressenti en cours de partie, la glisse est fluide, les backgrounds sont encore à peaufiner, mais ne nous faisons pas de souci, il reste encore du travail sur le développement avant le lancement. Juste une petite remarque par rapport à la neige… il faut arrêter la poudre les mecs, ça finira par vous nuire un de ces quatre !

Shaun White Snowboarding


Darksiders : Wrath of War

Prenez-le pour dit, Darksiders était présenté en version presque bêta, ce qui signifie qu’il était prévu qu’il ne casse pas de brique mais juste qu’il expose aux joueurs son concept et ce qui se cachait derrière un nom aussi sombre. Maintenant que nous avons pu nous faire notre propre idée, nous ne pouvons nous empêcher de penser que THQ a vraiment du pain sur la planche avant de lancer son titre, car la quasi-totalité de ce qui a été montré est à base de pré- mâché et de déjà vu. Prenez un peu de Devil May Cry, une pincée de God of War, ajoutez-y quelques nuances de rouge et de gris et le tour est joué. Que ce soit les attaques, les combos ou bien les environnements, il semblerait que rien ne soit personnel à ce titre. Un très gros manque d’originalité et surtout de personnalité pour un genre qui a déjà de (très) bonnes bases. THQ devra redoubler d’efforts pour réussir à nous impressionner l’année prochaine même si techniquement Darksiders se défend déjà un petit peu (malgré son actuel état de développement).

Darksiders : Wrath of War


29 septembre 2008 à 22h00

Par Neji

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