Guide Noël 2012

Guide Noël 2012
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2011 était l’année de la 3DS dans le monde des portables (après un début on ne peut plus chaotique). En 2012, était-ce le tour de la PSVita ? On aurait bien aimé. La console est une petite merveille technologique dont les promesses sont intéressantes. Cependant, la nouvelle portable de Sony a vécu une première année loin d’être de tout repos. Il est donc temps de faire un bilan un an après le lancement japonais.

Un lancement tonitruant mais…

Reprenons l’histoire depuis le début. Tout commence le 17 décembre 2011 au Japon. Et pour l’occasion, les gamers japonais ont répondu présent. En effet, le premier week-end d’exploitation voit 321 000 consoles écoulées. Un chiffre qui allait vite retomber. En effet, tout au long de l’année la console a du mal à atteindre le podium des meilleures ventes de consoles outrageusement dominé par la 3DS au Japon. Le lancement en occident le 22 février 2012 allait suivre la même voie. 600 000 consoles seront écoulées. De quoi laisser augurer de beaux jours mais, encore une fois, le soufflé retombera très vite. Pourquoi ? Comment ? En premier lieu, le prix est blâmé. 249 euros/dollars pour une console portable Wifi (299 euros pour la version 3G), c’est un sacré investissement. D’autant qu’il faut investir par dessus dans une carte mémoire (indispensable pour jouer) au prix allant de 20 euros pour 4 Go à 90 euros pour une carte 32 Go. En plus, il faut payer les jeux (de 20 à 50 euros). Bref, en ces temps de « crise », c’est dur. Même la 3DS a du baisser son prix.

PSVita


PSvita 2


PSVita 3

Un bon line-up de lancement

La 3DS avait vraiment un line-up qui faisait pitié. Ce qui expliquait grandement son lancement en demi-teinte. En revanche, la PSVita disposait d’un line-up plutôt honorable. Avec 24 titres (que vous pouvez retrouver ici), il y avait une offre intéressante. La console apporte son lot d’exclus sympathiques. Uncharted : Golden Abyss est une parfaite démo technique de la console, Wipeout 2048 est un excellent jeu de course qui démontre tout aussi bien les capacités de l’engin, Blazblue Continuum Shift Extended ou Ultimate Marvel vs Capcom 3 sont des jeux de baston de haute volée, Rayman Origins est un parfait portage… Bref, il y en a pour tous les goûts, malgré quelques fausses notes comme Ridge Racer avec ses 5 voitures et ses 3 circuits.

Uncharted : Golden Abyss


Wipeout 2048


Blazblue

Y-a-t-il quelqu’un pour sauver la PSVita ?

Une question légitime, puisque, tout au long de l’année, les ventes n’ont pas été faramineuses. Il arrive même que, souvent, la PSVita se retrouve moins bien vendue que sa grande sœur la PSP dans les charts japonais hebdomadaires. On apprenait en août que de mars à juin, seules 400 000 PSVita s’étaient écoulées contre 1 million de PSP. Inquiétant. D’autant que l’on se demande si Sony soutient sa console. Pour preuve, la conférence E3 de Sony où la PSVita a été rarement mise en avant hormis pour l’annonce d’un Assassin’s Creed ou d’un Call of Duty. Pas très rassurant. La Gamescom rattrapera un peu le coche avec l’annonce d’un Tearaway fort intéressant par Média Molecule et d’un Killzone Mercenary. Malgré tout, on a presque l’impression que Sony ne sait pas quoi faire de sa portable. La fin d’année verra enfin des packs arriver pour limiter les dépenses avec un jeu et même une carte mémoire intégrés.

Assassin's Creed III Liberation


Call of Duty Black Ops Declassified


Tearaway

Des jeux au compte-goutte

Après un line-up de lancement honorable, c’est donc plutôt calme niveau jeux pour la PSVita. Un Resistance : Burning Skies viendra difficilement réveiller l’apathie générale mais le jeu peinera à convaincre. Il faudra un Gravity Rush en juin (dispo dès le lancement au Japon) pour démontrer que, oui, la PSVita peut proposer des expériences de jeu intéressantes. Mais ensuite, ça ne se bousculera pas beaucoup jusqu’à l’arrivée en septembre de l’excellent LittleBigPlanet qui est encore une réussite dans la saga et utilise à merveille le tactile. La fin d’année sera un peu plus animée avec des épisodes exclusifs pour la PSVita de grandes sagas. Hormis, un Assassin’s Creed III : Liberation honorable mais loin d’être bouleversant et un portage réussi de Street Fighter X Tekken, le bilan est mitigé entre un Silent Hill Book of Memories très moyen et un Call of Duty Black Ops Declassified très mauvais (1 heure de solo et un multi qui ne marche pas bien). Bref, l’impression que les éditeurs tiers ne prennent pas la peine de nourrir cette console se fait sentir. Un cercle vicieux puisque s’il n’y a pas de jeux, c’est dur d’attirer les joueurs sur la console et si la console se vend mal, c’est dur d’attirer les éditeurs.

Resistance : Burning Skies


Gravity rush


LittleBigPlanet

Conclusion

Bref, vous l’avez compris, la PSVita est une grande (petite) incomprise. Elle a les possibilités d’offrir des expériences de jeu intéressantes. Malheureusement, des erreurs ont été commises comme cette histoire de cartes mémoires à prix prohibitif. Les packs vont peut-être remédier à ce mal. Malheureusement, la spirale infernale est peut-être enclenchée et les éditeurs tiers ont l’air frileux pour ce qui est de proposer des jeux sur la PSVita. 2013 offre une perspective assez calme niveau jeux avec un Tearaway attendu, un Persona 4 et un Killzone Mercenary mais pas grand chose d’autre. Peut-être que Sony a plus d’un tour dans son sac et prévoit de bonnes surprises. Rappelez-vous, la PSP avait commencé sa carrière en difficulté et s’est finalement vendue à plus de 70 millions d’exemplaires.
09 décembre 2012 à 23h57

Par La team GH

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