DmC Devil May Cry a tout de l'enfant gâté, bavard et prétentieux alors que sa vision du monde est limitée, mais il faut aussi reconnaître sa classe naturelle et ses talents à leur juste valeur. Pas fou techniquement mais souvent impressionnant et astucieux dans sa réalisation artistique, ce nouvel épisode remet les compteurs à zéro avec audace, en mettant à profit l'héritage de ses prédécesseurs afin d'offrir des sensations de jeu grisantes et des mécaniques de combat parfaitement huilées. Il est toutefois regrettable que son écriture, ses séquences de plate-forme ou ses compositions musicales ne soient pas aussi affûtées que ses armes et sa langue, trop pendue en regard des banalités qu'il débite. On fermera donc en partie les yeux...
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