TGS 2011, nos impressions

TGS 2011, nos impressions
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Un Pays en crise

Vous êtes au courant, en Europe c’est la crise. Au Japon aussi. Si on pousse un peu plus loin, on se rend compte que le secteur des jeux vidéo au Japon va mal. Et ce n’est pas nouveau. Déjà en 2009 Keiji Inafune développeur chez Capcom avait dit : «Personnellement, quand je jette un œil sur les jeux présents au TGS, je me dis "Mec, le Japon c'est terminé. Nous sommes finis. Notre industrie est finie".». Depuis d’autres personnalités du jeu vidéo japonais ont émis de similaires affirmations. Cela se retranscrit concrètement par un salon qui chaque année se réduit comme une peau de chagrin. A titre d’exemple, cette année Level 5 n’avait pas de stand où ils présentaient leurs jeux mais seulement un espace repos dans lequel on pouvait se restaurer. Un pays en crise, également, de part la récente catastrophe qui a touché le Japon en mars. Le tremblement de terre suivi des problèmes de la centrale nucléaire ont eu pour conséquences d’affecter directement les jours presses par une absence notable des journalistes étrangers. La peur des radiations, et la désinformation des médias étrangers sur le sujet ont fait que beaucoup de journalistes ont choisi de ne pas couvrir le salon pour éviter tout risque.

Un Pays en crise

Le mobile en avant

Parmi les plus gros stands on pouvait voir Gree et Xperia qui ne sont pas du jeu vidéo traditionnel mais du jeu vidéo sur téléphone portable. Le comble étant que Xperia appartient à Sony et était donc directement en concurrence avec la PS Vita. On peut ainsi se poser des questions quant à la réelle influence que peut avoir le jeu sur téléphone portable sur le jeu vidéo traditionnel, ainsi que sur une potentielle évolution du marché du jeu vidéo au Japon. Jusqu'à présent Gree était refusé par les organisateurs du TGS. Leur présence démontre que le TGS a eu du mal à trouver du monde parmi les exploitants pour venir exposer. Plusieurs éditeurs ont en effet annulé leur présence au dernier moment.

Le mobile en avant

La PS Vita

Mais n’oublions pas que les jours ouverts au public ont battu tous les records, essentiellement grâce à la PS Vita. Les visiteurs venaient pour y jouer. Les jours presse il fallait compter 90 minutes en moyenne de temps d’attente pour pouvoir poser ses mimines dessus. Les jours publics, la queue ne pouvait être faite que si l’on avait réussi à se procurer un coupon spécial à l’ouverture du salon. C’est dire la popularité que la console de Sony a rencontrée. 80 machines étaient présentes sur le Salon pour une quinzaine de jeux disponibles à l'essai. Malheureusement l'organisation était un peu chaotique, ce qui rallongeait le temps nécessaire pour pouvoir toucher la console.

La PS Vita

Une 3DS de gamer

Une autre tendance que l'on a pu remarquer est que la 3DS a fait le plein de jeux "gamer". Entre Monster Hunter 3G, Bravely Default et Kingdom Hearts 3D, les Gamer ne vont plus savoir où donner de la tête. Et Nintendo avait clairement besoin de cela vu les piètres résultats financiers de ce dernier mois. Le TGS fut aussi l'occasion de prendre en main "l'add on" hardware de la console: le second stick. Encombrant, pas esthétique pour un sous et archaïque avec le besoin d'une pile pour fonctionner, il n'a pas réellement convaincu. L’hôtesse qui le présentait par contre ...

Une 3DS de gamer
Cette année le TGS 2011 aura été synonyme d’ambivalence. Autant les jours presses étaient mornes et vides, autant les jours ouverts au public étaient sans précédant avec un nouveau record d’affluence de 222 668 visiteurs. Côté contenu, nous avons eu un TGS sans grandes surprises. Même l’attraction du Salon, la PS Vita, était du déjà vu de l’E3 et de la GamesCom. On peut tout de même souligner une volonté de se renouveler de la part de Square Enix avec Bravely Default, la présence du nouvel implant de Nintendo pour la 3DS avec le futur jeu fétiche de tous les japonais : Monster Hunter 3G et la présence de quelques jeux AAA qui nous feront bien plaisir ! Ce TGS aura été à l'image du Japon, en crise. Espérons que le jeu vidéo japonais réussisse à se reprendre rapidement…
20 septembre 2011 à 22h00

Par Wildchoc

Gribouillé par...

Wildchoc

Wildchoc

Tanuki lubrique

Le wildchoc sauvage est un petit animal farouche au poil soyeux. Passionné de jeux vidéo il ne sort que très peu souvent pour subvenir à ses besoins naturels tels que se nourrir et se reproduire. Il est cependant facile d'en capturer un en faisant résonner à l'extérieur de sa tanière une douce musique Chip tune. Pourquoi en attraper un ? Ils font en général de très bon coussins.

Twitter : @wildchoc01

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