GameHope à l'E3 2017 : édition pas comme les autres ?

GameHope à l'E3 2017 : édition pas comme les autres ?
Partager

Une organisation si catastrophique que ça ?

E3 2017
La raison des plaintes : ces petits badges jaunes fluo permettant de reconnaître les non-professionnels

Pourtant, rien n’a véritablement changé pour les journalistes : il faut toujours passer auprès des responsables des relations presse des différents éditeurs pour obtenir des rendez-vous avec des développeurs pour les interviews, les présentations ou les essais de jeux en coulisses (on parlera de "behind-closed-doors" pour les bilingues). Concernant les jeux dont on ne connaissait pas l’existence avant l’E3, il était tout à fait possible de s’organiser avec l’éditeur sur place, même si les places étaient très limitées : pour ce faire, chaque stand avait mis en place des comptoirs "Media Check-In" où la presse américaine ou internationale pouvait signaler sa présence en amont d’un rendez-vous déjà planifié, ou pour essayer de s’incruster lorsqu’il y avait un désistement.

Les exposants qui pouvaient se balader librement dans les allées (notamment les développeurs accrédités par leur employeur ou par l’éditeur) ou les visiteurs qui avaient payé leur place (facilement reconnaissables avec leurs "Expo Pass" aux pochettes jaune fluo) devaient quant à eux faire la queue aux différents stands accessibles "librement". Certaines pouvaient ainsi facilement atteindre les deux heures d’attente et arboraient fièrement en fin de journée des panneaux indiquant "limite atteinte pour cette file d’attente" (tenus par de jolies hôtesses qui plus est, sans doute pour mieux faire passer la pilule). Si on a vraiment de la chance, on peut essayer 4 ou 5 jeux par jour, mais seulement si on accepte de rester debout toute la journée comme dans un parc d’attractions. Rien de vraiment étonnant donc pour un salon désormais ouvert au public, mais vu le prix affiché à l’entrée, on se demandera si ça en vaut vraiment le détour.

Côté exposants, on parle de problèmes de foule et de difficultés de gestion au vu de l’affluence, et pour cause : il n’y a jamais eu autant de visiteurs à un E3. De mon côté, étant habitué aux différentes Paris Games Week et consœurs françaises depuis leurs débuts, je connais déjà un peu les stands remplis et les queues interminables pour tester des jeux en avant-première. Pourtant, les branches européennes des éditeurs sont habituées à accueillir 300 000 visiteurs environ à Paris, faisant face à 1 400 journalistes accrédités. C’est le jour et la nuit entre ces deux salons tant les proportions sont différentes, mais est-ce que l’E3 aurait-il un comble à manquer afin de regagner l’intérêt des éditeurs qui s’interrogent encore sur la rentabilité du salon ?
04 juillet 2017 à 21h48

Par Ratchetlombax

Revenir en haut